Parti Social – Démocrate Africain (PSDA), c’est le nom du dernier né du landerneau politique malien. Il a été porté sur les fonts baptismaux le samedi 30 mars dernier au Musée national, au cours d’une Assemblée générale constitutive. Initié par des jeunes cadres et essentiellement ancré à l’intérieur du pays, le PSDA se positionne comme une force alternative et entend se battre pour le changement.
A la l’issue de cette Assemblée générale constitutive, un bureau de 30 membres a été mis en place, dirigé par Ismaël Sako. Ils viennent de toutes les régions du Mali et se disent prêts à amorcer le changement dans la façon de faire de la politique dans notre pays. C’est pourquoi, à la fin des travaux, le Président élu, Ismaël Sako, dans son adresse, a galvanisé ses troupes.
«Votre présence témoigne de la prise de conscience de plus en plus grandissante au sein de notre population. Vous êtes le Mali profond et c’est vous qui faites la différence. Vous êtes à la fois acteurs de changement démocratique, électeurs et élus de nos institutions».
Ismaël Sako a aussi expliqué que la création du PSDA dénotait d’un éveil de conscience des Maliens de l’intérieur et de l’extérieur, afin de jouer pleinement leur partition en termes de renforcement des acquis sociaux du Mali et de renforcement des compétences, de l’employabilité, de la création et de la redistribution des richesses de manière équitable et juste.
Le PDSA, selon ses initiateurs, sera un parti tiré du bas vers le haut, et non le contraire, comme on le voit aujourd’hui dans la plupart de nos formations politiques. Il se veut un parti à la rencontre des populations, qui leur donne la parole afin de recenser leurs préoccupations. Bref, un parti fondé sur les préoccupations des populations.
C’est pour cette raison que le Président du PSDA a expliqué qu’ils contribueront au renforcement de l’Etat dans son rôle de protection, de sécurisation, des populations maliennes et de sa diaspora. «Nous aspirons à une société équilibrée, entre riches et pauvres, entre puissants et démunis, où l’homme, acteur économique, doit réguler les réalités du marché financier et éviter que le pouvoir économique ne s’impose et ne fragilise davantage les plus faibles de notre société en construction», a-t-il conclu.
Youssouf Diallo