Lors du lancement des activités du Parti pour le Développement Economique et la Solidarité (PDES), les populations de Nioro ont réservé un accueil des plus chaleureux à l’un de leurs dignes fils en la personne de Hamed Diané Séméga, président du parti des amis du président Amadou Toumani Touré, et surtout natif de la localité. Avec ses camarades, il a ainsi réussi une rentrée politique grandiose dans cette localité où les populations ont exprimé leur adhésion aux idéaux du PDES. D’ailleurs, les chefs traditionnels de la localité ont fait allégeance au président du PDES.
Le lancement officiel des activités du PDES, d’ailleurs présidé par l’un des fils du terroir en la personne du Ministre Hamed Diané Séméga, a donné lieu le samedi dernier à une importante mobilisation à Nioro qui a eu une animation particulière. A cette occasion, les responsables du parti des amis du président ATT ont tous répondu présents, histoire de démontrer la cohésion et l’unité de leur formation politique, et surtout pour marquer les esprits. Selon les membres de la Commission d’organisation, on a préparé l’événement depuis longtemps pour réussir une mobilisation exceptionnelle.
Donc, en plus de la quasi-totalité des membres de la direction nationale du PDES qui ont été annoncés à Nioro, les délégués sont venus des différentes localités du Cercle pour témoigner leur soutien sans faille à leur fils et frères, Hamed Diané Séméga.
Avec déjà plusieurs centaines de Conseillers municipaux et des Maires, le PDES se compte parmi les deux principales forces politiques du Cercle de Nioro. C’est pourquoi, dans son discours, le président du parti a tenu à saluer cette mobilisation exceptionnelle qui témoigne de l’adhésion des populations de Nioro aux idéaux de leur parti dont le principal objectif reste le soutien aux actions du président Amadou Toumani Touré.
Dans son intervention, Hamed Diané Séméga a rendu grâce à Dieu qui a permis de se retrouver en ce qu’il a appelé "ce jour historique de cette année historique de la célébration du Cinquantenaire ". Il a ajouté, citant un adage, que "le plus long voyage commence par un pas" et qu’ils se sont réunis en ce lieu pour poser le premier pas qui donne le départ vers un nouvel horizon politique. A en croire le président du PDES, une belle aventure commence pour répondre à l’appel du Mali. Citant Georges Clémenceau qui disait qu’il faut savoir ce que l’on veut, quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire, quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire, M. Séméga dira que le parti s’engage à traduire concrètement ce crédo :
"Tout pour le Mali, retrouvons ce qui nous unit", a-t-il lancé, comme slogan sous les ovations des militants.
Le président du PDES a rappelé que beaucoup de débats, d’échanges et de concertations ont entouré la création de ce parti, "pour aller au-delà des formules d’organisations associatives certes efficaces, mais manifestement inaptes à pérenniser et à structurer efficacement le puissant mouvement de sympathie et de soutien né autour de la candidature du général ATT et autour de l’action salvatrice de construction qu’il mène à la tête du Mali depuis 2002 ". Et le Ministre Séméga de rendre hommage à ATT, aux hommes et femmes qui ont travaillé depuis plusieurs années à ses côtés. "Je veux également rendre ici et maintenant un hommage à tous nos partenaires politiques réunis au sein de l’ADP (Alliance pour la Démocratie et le Progrès) qui ont soutenu et soutiennent l’action du président. Je veux donner l’assurance à ces partis que, pour nous, ce partenariat est important et nous nous engageons à le renforcer", a-t-il déclaré.
Pour le premier responsable du PDES, la formation politique dont le processus de création est ainsi lancé, "s’inscrit en droite ligne de la poursuite de la mission du Mouvement Citoyen, à savoir soutenir, amplifier, consolider et pérenniser la vision politique d’ATT. Pourquoi créer un parti politique, nous demandent certains et surtout pourquoi maintenant ? Interrogations fondées auxquelles nous donnons cette réponse : pour nous, le maître-mot en politique, c’est l’engagement dans la constance". Et d’ajouter «qu’aux yeux des responsables du parti naissant, c’est maintenant plus que jamais qu’ils doivent donner plus de visibilité et de cohérence à leur soutien au président de la République pour lui permettre de dérouler, avec sérénité, les étapes décisives du Projet pour le Développement Economique et Social».
Selon le N°1 du PDES, "en décidant de porter cette formation politique sur les fonts baptismaux, nous poursuivons un double objectif : préserver les acquis obtenus de haute lutte par le peuple malien sous la direction éclairée du président de la République et œuvrer à pérenniser dans l’intérêt des générations futures les idéaux et valeurs qui fondent la vision politique de cet homme d’exception… Comme je l’ai souvent rappelé, pour nous, le bilan du Projet pour le Développement Economique et Social constitue le socle de stabilité sur lequel nous construisons l’avenir politique du PDES".
Pour le Ministre de l’Equipement et des Transports, le PDES (parti) a pour ambition de "fédérer en ce moment crucial toutes les synergies d’actions autour du PDES (projet du président), ce projet novateur qui transforme le visage du Mali. Oui, le Mali qui gagne, on le voit, n’est plus un slogan de campagne, c’est aujourd’hui une réalité tangible qui matérialise l’ambition du président pour le Mali". Il n’a pas manqué de souligner que le parti dont il dirige le bureau provisoire (devant préparer le Congrès) va préserver les acquis. C’est-à-dire, soutenir le Gouvernement afin qu’il maintienne le cap des politiques publiques menées dans le cadre de l’accès à l’électricité, à l’eau potable aux soins de santé aux services sociaux de base, à l’éducation surtout au logement pour tous les Maliens, etc.
Pour promettre que les prochaines échéances électorales seront marquées par la nouvelle formation politique, Hamed Diané Séméga a exhorté les membres du bureau à travailler pour que le PDES puisse atteindre ses objectifs : se forger rapidement une place au soleil, malgré sa jeunesse, en devenant à l’horizon 2012, l’une des toutes premières forces politiques du Mali. D’ores et déjà, le PDES est considéré comme l’une, sinon la principale force politique du Cercle de Nioro avec plusieurs centaines de Conseillers municipaux et des Maires.
Birama FALL
Commune II du District de Bamako :
Le PDES s’empare de la Section UDD
Jeudi dernier, sous la houlette de son président Drissa Sangaré, la section UDD de la Commune II a rallié avec armes et bagages, hommes, jeunes et femmes, les rangs du PDES. La cérémonie d’adhésion s’est déroulée à Niaréla en présence de N’Diaye Ba et Abdoulaye Diop, deux responsables du PDES.
Le 23 juin 2011 est une date à cocher dans l’histoire du Parti pour le Développement Economique et la Solidarité (PDES), que l’on dit proche du président de la République. C’est ce jour, en effet, que la Section du parti Union pour le Développement et la Démocratie (UDD) en Commune II du District de Bamako a choisi pour concrétiser son adhésion au PDES.
La fine pluie qui n’arrêtait pas de tomber sur la capitale n’a pas empêché les responsables et militants des treize quartiers de la Commune de faire le déplacement en masse pour assister à cette union qui conforte ce slogan : «PDES, force montante en commune II». Pour la circonstance, le président Hamed Diane Séméga a délégué deux poids lourds de son parti : N’Diaye Ba et Abdoulaye Diop, Coordinateur du parti pour le District de Bamako.
La cérémonie a été marquée essentiellement par des discours et des témoignages. C’est le maître de céans, Drissa Sangaré qui a donné le ton par un mot très sobre de bienvenue. En revanche, Bina Sogoba, désormais ancien responsable UDD, s’étendra longuement sur les raisons de leur adhésion au «parti présidentiel». Mais d’emblée, il informe qu’il s’agit «d’un choix délibéré d’un groupe de femmes, de jeunes et d’hommes qui vivent en communion depuis une vingtaine d’années au sein d’un parti politique, et qui, en un moment donné de leur union, pour une cause commune, ont choisi de retrouver d’autres Maliens autour de ‘’celui qui nous unit’’, à savoir le président Amadou Toumani Touré». Ce choix «démocratique et consensuel » est la conséquence logique d’actions de «déstabilisations et de sabotages» dont la Section a été victime de la part de la Direction de l’UDD. En clair, depuis quelques temps, la Section II et la Direction du parti ne s’entendaient plus, au point que Tiéman Coulibaly, quand il a pris les rênes du parti, aurait tenté de prendre le contrôle de la Commune II en mettant en place une Section parallèle. Selon M. Sogoba, cela a conduit l’ensemble des responsables des douze sous-sections, présidents et secrétaires généraux, à décider de la tenue d’une Conférence de section, le 04 juin dernier, qui a abouti à «une démission collective et individuelle de l’UDD». Le même jour, mandat a été donné au président sortant, dirigeant une Commission restreinte, de mener des négociations avec «un parti fort». Aux dires de l’orateur, ils ont été approchés par une dizaine de partis, mais, le 11 juin, en Conférence de section, leur choix s’est porté sur le PDES, dont l’idéal «est de rassembler les forces politiques et sociales pour la construction nationale et perpétuer les acquis du régime d’ATT».
Les témoignages ont porté essentiellement sur les qualités et le parcours de Drissa Sangaré. «Dirigeant disponible, populaire et exemplaire», le principal artisan de ce «mariage de raison» est Conseiller municipal, adjoint au Maire de la Commune II, ancien 4ème Vice-président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales, ex-3ème Vice-président de l’UDD. Il s’impose donc sur la scène politique locale depuis vingt ans.
Lui et ses camarades espèrent que l’arbre planté en ce «début d’hivernage» portera de beaux fruits, et que de cette union scellée en ce jour de jeudi traditionnellement réservé aux mariages, répondra aux vœux des uns et des autres.
Pour clôturer cette cérémonie, l’ancien Ministre N’Diaye Ba de l’Artisanat et du Tourisme, a souhaité la bienvenue aux démissionnaires de l’UDD et les a assurés que le PDES n’étant qu’à ses débuts, ils en sont tous des «pères fondateurs», puisque le premier Congrès de ce parti n’a pas encore été tenu.
Cheick TANDINA
