Dirigé par Nouhoum Togo, le parti Union pour la sauvegarde de la République (USR) a été lancé le samedi 10 juillet 2021 à l’Hôtel Radisson Blu. La nouvelle formation politique compte apporter une réponse aux maux qui entravent le développement du Mali.
Le landernau politique malien vient de s’élargir avec le port sur les fonts baptismaux du nouveau parti dénommé Union pour la sauvegarde de la République (USR). Et cela, par Nouhoum Togo. L’occasion fut propice pour les responsables de ce jeune parti d’étaler le projet de société qui repose sur plusieurs piliers.
Le président, dans son intervention, a résumé le bilan du parcours historique des 30 années de démocratie de la classe politique malienne. Avant de mettre l’accent sur la situation de crise socio politique actuelle du pays. Selon lui, le Mali est un pays de paix et de cohésion sociale qui traverse aujourd’hui une crise multidimensionnelle tant sur le plan politique, sécuritaire et institutionnel. C’est dans le souci d’apporter sa touche à la refondation de la nation que le parti USR vient de voir le jour. Une initiative de Nouhoum Togo et ses militants et militantes pour relever les multiples défis auxquels le Mali fait face aujourd’hui. Il s’agit du manque de confiance entre les autorités et le peuple, la chute des autorités de l’Etat, l’insécurité, la corruption qui est un frein pour le développement, la mauvaise gouvernance, l’insécurité alimentaire, l’injustice sociale et les conflits intercommunautaires.
Par ailleurs, l’interlocuteur du jour a affirmé sa volonté de rassemblement des Maliens dès qu’il aura la direction de Koulouba. En outre, il envisage de faire de l’école malienne un milieu d’éducation de qualité, réhabiliter les valeurs, restaurer l’Etat de droit et relancer le développement économique, social et culturel. Pour y arriver, monsieur Togo a lancé un appel à l’union sacrée pour la paix et la cohésion sociale pour un Mali uni et prospère. « Tout est vain lorsqu’il n’y a pas une union sacrée entre les fils et filles d’un même pays. Nul développement n’est envisageable sans la paix, lorsque la division s’installe dans le rang des citoyens d’un même pays », a-t-il martelé.
Pour terminer, il a réaffirmé que maintenant la nécessité s’impose à tous les Maliens de se retrouver autour d’un idéal commun pour relever ces multiples défis.
A sa suite, Maître Demba Traoré de l’URD, a, dans son intervention, souhaité bon vent au nouveau parti avant de mettre l’accent sur la disponibilité de l’URD pour l’accompagnement du cadet de la classe politique malien. Outre, il a invité Monsieur Togo et ses camarades de veiller à ce que l’acte soit lié à la parole. Selon lui, rassembler les Maliens, faire de l’école malienne un milieu d’éducation de qualité, réhabiliter les valeurs, restaurer l’Etat de droit et relancer le développement économique, social et culturel sont des défis majeurs à relever aujourd’hui pour relancer le Mali. Partant, il a lancé un appel au peuple malien à la dignité, la paix, la justice et au pardon en affirmant : « Sans justice, il n’y a pas de paix, sans paix, il n’y a pas de développement ».
Pour terminer, il a invité tout le peuple malien à œuvrer pour le bien-être du Mali. L’occasion a été bonne pour les autres distingués de la classe politique et autres formations de passer leurs messages dans le même sens. L’arrivée de ce nouveau parti sera-t-elle bénéfique à la démocratie malienne ? En tout cas, le Mali a vécu 30 ans de démocratie, sous le multipartisme sans véritable résultat.
Siriki KONE