Lancement du Parti pour le développement économique et social (Pdes) : C’est le 17 juillet prochain

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Selon des sources concordantes, les amis et compagnons du président de la République, Amadou Toumani Touré, s’apprêtent à tenir ce 17 juillet 2010 l’assemblée constitutive de leur nouveau parti politique. Il s’agit du Parti pour le développement économique et social (Pdes).

Ceux qui en doutaient encore en ont eu la certitude lors du traditionnel face à face ATT – presse nationale et internationale, le 8 juin dernier à Koulouba, palais de la République. ‘’Ce n’est plus une rumeur. Le parti sera créé.…’’.

C’est en ces termes que le président de la République, Amadou Toumani Touré a répondu à une question posée par un confrère.  Et, depuis, les choses se précisent de plus en plus. Selon des sources concordantes, les amis et compagnons du président de la République, Amadou Toumani Touré, s’apprêtent à tenir ce 17 juillet 2010 l’assemblée constitutive de leur nouveau parti politique. Il s’agit du parti pour le développement économique et social (Pdes).

Du coup la perspective, perçue comme une simple contingence de l’histoire devient une nécessité, voire une exigence de l’heure pour les amis d’ATT.

Et cela pour une raison : barrer la route aux usurpateurs des lauriers d’ATT en pleine activité dans les campagnes actuellement. En effet, de sources dignes de foi, on assiste ça et là, à travers le pays, de la part de certains partis politiques, à des tentatives éhontées de récupération, à leur profit, des acquis d’ATT, dont ils sont manifestement impatients de prendre la relève. Certains vont jusqu’à promettre davantage de ponts, de routes et autres commodités, en plus de celles existantes pour la réalisation desquelles ils ont aidé ATT. Que se serait-il passé si le Pdes n’avait pas comblé les attentes pour ne pas dire…échoué? Les acteurs politiques maliens, c’est connu, ont cette extraordinaire capacité de retourner facilement leur veste. Il va s’en dire que ceux qui oeuvrent aujourd’hui à tirer la couverture vers eux auraient été les premiers à fustiger et larguer ATT non sans indexer ses compagnons de première heure. D’où la volonté pour ce beau monde de vouloir fonder, avec leurs amis d’horizons divers, un parti qui s’attellera légitimement à défendre le bilan de leur mentor. Et de s’assumer comme tel. Devrait-on leur en vouloir pour cela ?

Chiaka Doumbia

 

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