Lancement du Parti mouvement pour un destin commun : Pour une rupture radicale avec les mauvaises pratiques de gouvernance

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Ce samedi 20 avril, le Centre international de Conférence de Bamako a servi de cadre pour la tenue de l’assemblée générale constitutive du Mouvement pour un destin commun (Modec). Elle a été marquée, outre le discours  du président du Modec, honorable Konimba Sidibé, par des éloges et témoignages du président du Rpm, Ibrahim Boubacar Keïta et du président de l’Assemblée nationale, Younoussi Touré.

Honorable Konimba Sidibé
Honorable Konimba Sidibé

Après avoir quitté le Parena, Konimba Sidibé, l’élu de Dioïla, a décidé de se lancer dans une autre aventure politique, en créant un parti politique dénommé Mouvement pour un destin commun (Modec). En présence de nombreux sympathisants de Konimba Sidibé, venus de tous les horizons, la nouvelle formation politique a été portée sur les fonts baptismaux.
A l’occasion du lancement du Modec, son président, Konimba Sidibé, a précisé que cette formation politique envisage une rupture radicale avec les mauvaises pratiques de gouvernance qui ont conduit le pays à ce chaos que nous traversons. Cela, afin de bâtir le Mali de notre rêve. Il s’agit de réunir les Maliens autour d’un projet de destin commun, où l’intérêt général sera au cœur de l’action publique. Où la sécurité des personnes et de leurs biens sera assurée sur toute l’étendue du territoire. Ce Mali  de notre rêve, poursuit-il, est celui où l’égalité de droit et de chance sera garantie à tous les enfants. Konimba indiquera que pour bâtir le Mali nouveau, il faut qu’il soit gouverné par des dirigeants exemplaires, soumis à l’obligation de rendre compte aux citoyens dans toute sa rigueur. Et que la tolérance zéro soit de rigueur en matière de corruption et de gestion des affaires publiques. Pour lui, la gestion du pays par des hommes intègres et honnêtes est la seule façon de réconcilier les Maliens avec la politique et les élites du pays. Car ils se sentent trahis.
«Tout cela renvoie à faire la politique autrement, à une rénovation politique  profonde de la vie politique : reforme de fond des partis politiques existants ou création de partis politiques de type nouveau dans leur conception et leur fonctionnement. Le nouveau parti politique que nous allons créer s’inscrit dans cette logique» soutiendra-t-il. Alors, pour lui, le Modec n’est pas le 150ème parti du Mali, mais un parti de type nouveau. Précisons aussi que Konimba Sidibé entend relever le défi générationnel qui n’est pas synonyme de génération d’âge, mais de génération de leadership. Confiant, il a conclu que la seule bataille perdue d’avance est celle qu’on refuse de livrer.
Au cours des interventions des partis amis, celles qui ont  émerveillé l’assistance sont venues d’Ibrahim Boubacar Keïta (Ibk) et de Younousi Touré.
Dans son allocution, Ibk a fait les éloges de l’honorable Sidibé. «Le dirigeant de ce parti est parmi les cadres de ce pays qui ne trainent pas de casserole derrière eux. Au Mali, on se connait. On sait qui est qui. Le président de ce parti est un homme intègre, honnête, avec des qualités intellectuelles. Je ne suis pas le griot du Mandé, mais ce type est le genre d’homme qu’on voit de moins en moins sous le ciel malien» a-t-il laissé entendre.
Quant au président de l’Assemblée nationale, Younoussi Touré, il dira que Konimba Sidibé est un député qui est écouté dans ses interventions à l’Assemblée. Car, quand il parle, on comprend quelque chose. Alors que si d’autres prennent la parole, on est pressé qu’ils s’en aillent.
Rappelons que plusieurs partis amis ont pris part à cette rencontre. Notamment, l’Adema, l’Urd, le Rpm, la Codem et le Bara.
Oumar KONATE

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