Lancement du mouvement national pour le développement : Sous le signe de la Révolution !

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Le Mouvement National pour le Développement, Monade, a lancé officiellement ses activités le 7 avril 2013 à la Maison de la presse à Bamako, lors d’une cérémonie qui a rassemblé ses dirigeants, militants  et sympathisants autour de M. Moussa Keïta, son président et de l’invité d’honneur, le Dr Yaranga Coulibaly, l’ancien ministre de l’agriculture.
Cette association à caractère politique et à but non lucratif a été créée, a précisé le 23 septembre 2012, avec pour objectif de promouvoir le développement, renforcer la démocratie, aider à renforcer la cohésion nationale, promouvoir des projets et programmes contribuant au développement du pays.
Le mouvement est également prêt à se mobiliser autour de toute personne ayant à cœur  et désireuse d’agir « pour la défense des idéaux de justice, d’égalité, de solidarité, de travail, de tolérance, de paix, de respect de la dignité des peuples, de combat contre le sous développement, d’amélioration des conditions de vie et de défense des intérêts du peuple malien».
A la Maison de la presse, le président du Mouvement a sonné le tocsin, vu la gravité de l’heure. Dans un pays où règnent en maîtresses l’injustice et la corruption, un sursaut est de rigueur, c’est même un devoir national. Ainsi, dit-il, le Monade fait son cheval de bataille de la lutte contre la corruption, le détournement des deniers publics, l’injustice, toutes ces pratiques qui n’ont fait que prendre de l’ampleur paradoxalement depuis l’avènement de la démocratie au Mali.
Mais selon lui ce diagnostic pertinent que nul n’ignore ne suffit plus, il faut agir pour le changement, il faut faire le changement : « L’HEURE DU CHANGEMENT A SONNE! C’est maintenant et tout de suite qu’il doit s’opérer, car ce pays a longtemps été trahi par ses propres enfants. Victime de corruption d’une dimension jamais égalée, de détournement d’une ampleur inimaginable, de népotisme, de gabegie. Il a besoin d’un nouveau départ».
Le Monade s’inscrit d’ores et déjà dans cette dynamique en ambitionnant de bâtir un nouveau Mali, un Mali dont tous les Maliens seront fiers, un Mali ouvert au monde mais profondément ancré dans sa culture et dans ses valeurs de civilisation qui ont pour fondements la dignité, l’honneur, l’intégrité, la droiture.
Mais attention, avertit le président Moussa Keïta, en enseignant et pédagogue de formation qu’il est, « nous voulons un Mali réconcilié avec ses fils, mais cette réconciliation doit passer nécessairement par la vérité et le pardon ; les Maliens doivent accepter de se parler, accepter de se dire la vérité en face afin de se pardonner. Sans la vérité, la réconciliation est un leurre.
D’une manière générale, l’auditoire fortement impressionnée par le discours responsable, novateur et patriotique de Moussa Keïta, le dirigeant fortement engagé du Mouvement du changement, pour la cause du Mali et de tous les Maliens, a été interpellée et invitée à se joindre, comme toutes les forces vives et toutes les personnes partageant sa vision, sans considérations partisanes et idéologiques, à ce combat « pour donner une nouvelle espérance à notre peuple».
En terminant, il a souhaité que soit mis fin à cette situation d’exception que nous vivons par l’installation d’institutions fortes et crédibles à l’issue d’élections libres et transparentes, « conditions sine qua non pour un Mali apaisé et stable», tout le contraire d’élections précipitées et bâclées, sources de danger et de conflit.
Un gros pavé jeté dans le jardin de la France de François Hollande tellement obsédée de voir les Maliens y aller, incessamment et à tout prix, qu’elle ne me mesure pas assez les conséquences de la crise post-électorale qui risque d’être aussi désastreuse que celle que nous vivons à l’heure actuelle.
La sagesse recommande donc, a insisté le président du Monade,  de ne pas faire du respect des délais un objectif mais de donner le temps au temps aux fins d’organiser les scrutins les moins contestés possibles dans un pays totalement libéré (Kidal comprise et le MNLA hors jeu), pour doter notre pays de dirigeants et d’institutions capables de faire face aux nombreux défis qui nous attendent.
Ce sont là autant de propos et de propositions pertinentes frappés du sceau de la sagesse qui montrent que le Monade est une association politique bien née. Qu’il soit déjà présent dans les régions de Kayes, Koulikoro, Ségou, Sikasso, Mopti est de bon augure, car avec lui la révolution des mentalités et du comportement de l’Homme Malien est déjà en marche.
      Oumar Coulibaly

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