Lancement des partis Unis pour la République :Et déjà les querelles de leadership

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Ça y est ! Les partis unis pour la république s’allient pour le meilleur et… pour le pire “, en vue surtout des élections générales de 2012. Déjà, cependant, une querelle de leadership est en passe d’éclater au sein de cette jeune organisation de petits partis.

Parmi les 18 partis signataires de la plateforme, aucun parti ne peut se prévaloir du titre de parti d’envergure nationale. Au fait, ce sont des micros partis et autres clubs de soutien ou associations politiques sans véritable ancrage national qui se sont associés. L’appartenance à cette alliance de l’UM-RDA est à mettre au conditionnel car le parti n’est dirigé que par un bureau intérimaire. Puisque, de sources très concordantes, le parti démocratique africain serait sur le point de former alliance avec l’ADEMA, l’URD, le RPM et le PARENA. Et Poulo de la CODEM regarde vers d’autres horizons, car sa conception de l’alliance est que son parti qui a plus de députés que tous les autres partis membres de l’alliance, puisse la diriger.

Une alliance mort-née ?
La nouvelle alliance de circonstance que copilotent majestueusement la CODEM et YELEMA (fort de sa victoire lors des communales partielles de la Commune IV du district), est une alliance fragile. Et très fragile d’ailleurs. Les deux jeunes leaders, Housseyni Amion Guindo, Moussa Mara et le président de la COPP, Me Gakou veulent chacun imprimer, déjà, sa marque et cela a été confirmé par le fait que, complaisamment, le directoire de l’alliance leur ait donné la parole pour tenir des discours. Des discours qui constituent pour chacun un baptême de feu politique ou concours d’art oratoire. Et c’est fort justement que chacun d’eux n’a lésiné sur les moyens pour sortir le grand jeu : d’abord le pari de la mobilisation qui est synonyme de popularité, ensuite celui de l’éloquence. A ce jeu s’est prêtée aussi la foule de spectateurs qui est venue témoigner de l’événement. Avec la présidence tournante, deux partis politiques seulement auront la chance de présider l’alliance d’ici aux élections de 2012.

Un problème surtout quand on sait que les alliances politiques à caractère électoraliste n’ont pas de longévité.
Amadou Salif Guindo

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