Le conseil national de la jeunesse (CNJ), en partenariat avec le ministère de la fonction publique a organisé le 14 Novembre dernier au centre international de conférences de Bamako (CICB), une cérémonie de lancement des journées portes ouvertes sur les institutions de la République du Mali.
La rencontre a été présidée par le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita. C’était en présence du ministre du travail et de la fonction publique, chargé des relations avec les institutions, Mme Diarra Raky Talla, des présidents du CNJ Mr Mohamed Salya Touré et de l’Assemblée Nationale et porte parle au nom des institutions, Mr Issaka Sidibé et des membres du gouvernement.
En effet, le but de ces journées portes ouvertes sur les institutions de la république, était de faire connaître aux jeunes maliens, les institutions de la République du Mali afin de cultiver chez ces jeunes, l’amour de la patrie et le respect de ses valeurs.
Prenant la parole, le président du CNJ, Mohamed Salya Touré, a lancé un appel à tous les jeunes du Mali, dans leurs diversités, mais unis dans une culture commune et dans une volonté de vivre ensemble avec l’unique conscience d’être malien, la fierté de l’être à jamais.
Il a toutefois expliqué que dans une démocratie, un peuple qui ignore les institutions républicaines est comparable à un non voyant marchant dans la tempête, sans même avoir une canne à la main. Et la transmission des valeurs, ne s’arrêtent pas à la connaissance, mais se fonde sur les l’objectifs d’une compréhension a expliqué Mr Touré.
Toujours selon Mr Touré, ce projet permettra d’améliorer le niveau de connaissance des Institutions nationales du Mali, et permettre aux jeunes d’acquérir une culture démocratique dans une perspective de participation citoyenne. Il ne s’agit pas de les connaitre superficiellement, mais de les maitriser, de pouvoir les enseigner à chaque fils de ce pays, pour chacun de nous en soit le propriétaire et veille jalousement sur elle. Quand nous connaitrons ces institutions, nous serons moins critiques, et plus tolérants, conclura-t-il.
Mme Diarra Raky Talla, a pour sa part défini l’Etat comme ‘’une société politique résultante de la fixation sur un territoire délimité par des frontières, d’un groupe humain présentant des caractères plus ou moins marqués d’homogénéité culturelle et régi par un pouvoir institutionnalisé’’. « En droit constitutionnel dira-t-elle, l’état est une personne morale territoriale, de droit public personnifiant juridiquement la nation, titulaire de la souveraineté internationale et du monopole de la crainte organisée.
Elle rappellera ensuite que l’option démocratique de l’Etat malien, a été consacrée après la révolution de mars 1991 dans la Constitution du février 1992 à travers la mise en place d’institutions garantissant les mécanismes de fonctionnement d’un Etat de droit fondé sur le respect des droits individuels et des libertés fondamentales des populations . Pour assumer et assurer la plénitude de cet exercice, explique-t-elle, la Constitution a doté l’Etat de huit institutions, l’Assemblée nationale, la Cour suprême, la Cour constitutionnelle, la Haute Cour de justice, le Haut Conseil des Collectivités territoriales, le Conseil Economique, Social et Culturel.
Cette refondation de l’Etat et la restauration de son autorité se feront selon Mme Diarra à travers les Institutions de la République qui en sont les piliers matériels.
Karim sanogo