A la faveur du lancement des activités de la plateforme ‘’Tignè ni Danbe’’, à la Maison de la presse de Bamako, ce samedi 11 janvier 2025, les membres du mouvement ont projeté la lumière sur les qualités de l’homme qui bénéficie de leur soutien. Il s’agit, selon eux, de Me Malick Coulibaly. Cela, pour les valeurs de dignité, de loyauté et de vérité qu’il conserve à tous les postes qu’il a occupés au Mali et ailleurs. Dans un document dont nous nous sommes procuré une copie, un coin de voile est levé sur l’homme de droit.
Qui est Me Malick Coulibaly ?
Malick Coulibaly est un docteur en Droit privé et Sciences criminelles. A la suite de brillantes études secondaires à Bamako, il a fréquenté l’École Nationale d’Administration du Mali (ENA) de 1993 à 1998 pour sortir avec une Maîtrise en Sciences juridiques.
En 1999, le magistrat part pour la France où il obtient une Maîtrise en Droit privé général à la Faculté de Droit de Paris X Nanterre. En 2000, Monsieur Coulibaly décroche son Diplôme d’Études approfondies en Droit privé fondamental de la Faculté de Droit de Montpellier en France. En 2003, il a étoffé son CV avec un Doctorat en Droit privé et Sciences criminelles le 12 décembre 2003 à la Faculté de Droit de Montpellier.
De retour au bercail, de 2005 à 2007, à titre d’auditeur de justice, il parfait sa formation à l’Institut national de Formation judiciaire (Infj) Me Demba Diallo. En 2010, il participe à la session annuelle de l’Institut international des Droits de l’Homme de Strasbourg (Iidh) et du Centre international d’Enseignement des Droits de l’Homme dans les Universités (Ciedhu).
L’exercice de la profession judiciaire a amené Me Malick Coulibaly a occupé de hautes fonctions au Mali et à l’international. En septembre 2008, étant Substitut du Procureur près le Tribunal de première instance de Kati, il démissionne avec fracas à cause de la non-application d’une décision de justice. Le 25 avril 2012, il est nommé ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Garde des Sceaux. Une occasion pour lui d’initier la loi contre l’enrichissement illicite au Mali.
Sa droiture et son amour pour le travail bien fait attirent l’attention de l’ancien président Ibrahim Boubacar Kéita qui lui fait appel pour le département de la Justice et des Droits de l’Homme. Il l’occupe du 5 mai 2019 au 22 juillet 2020. Le 6 janvier 2018, à l’unanimité, il est élu président de la Commission nationale des Droits de l’Homme (Cndh). Me Malick Coulibaly a été lauréat de la 3ème édition d’Integrity idol Mali d’Accountability Lab, le 8 décembre 2018 avec un total de 45, 24 des votes. Il est élevé Chevalier de l’Ordre national du Mali en juillet 2013 et Officier de l’Ordre national du Mali en décembre 2019.
A l’international, il fut Consultant international Expert Justice pour le compte du Pnud en Mauritanie, Consultant international Expert Justice pour le compte du Pnud au Burkina Faso, Consultant international Expert Justice pour le compte du Pnud en Guinée, Consultant international Gouvernance et État de Droit en appui au Pnud au Burundi, Conseiller en Gouvernance à l’Ambassade du Canada au Mali etc. Des postes qui corroborent la bonne connaissance de la justice malienne et internationale.
Me Malick Coulibaly a enrichi le paysage juridique malien avec les ouvrages que voici : « L’état d’harmonisation de la législation nationale avec les instruments juridiques régionaux et internationaux ratifiés par le Mali », une étude validée le 25 septembre 2010, « La Procédure pénale au Mali » publiée en août 2009 aux Éditions Jamana
Dans l’exercice de ses responsabilités en tant que magistrat et ministre de son Etat, Me Malick Coulibaly a montré sa ferme volonté de créer la confiance entre la justice et les justiciables. Avec lui, les lignes ont bougé dans le cadre de la lutte contre la corruption et la délinquance financière.
Quand on parle de lui, nombreux sont ceux qui voient un cadre intègre, véridique et incorruptible. Au Mali et partout où il a servi, son nom n’a jamais été cité dans un dossier scandaleux. C’est ce qui fait la force de Malick Coulibaly, qui fait toujours honneur à la robe dans le respect totale de l’éthique et la déontologie du magistrat.
Bazoumana KANE