Au moment où certains responsables du PDES cherchent désespérément un point de chute dans la situation politique actuelle confuse, d’autres commencent déjà à regretter leur adhésion à ce parti. C’est cette période sensible que Jamille Bittar a choisi pour assumer sa part de responsabilité au sein du PDES à travers l’organisation d’une grande rencontre par le biais de son association, l’UMAM (l’Union des Associations et Mouvements pour le Mali).
C’était le samedi 19 novembre dernier. Depuis quelques mois la presse commente largement la crise au sein du PDES. Et pourtant les analystes politiques s’accordent à dire que cette situation n’est pas une crise. Mais elle résulte uniquement de la volonté des hommes et femmes décidés à rendre aux égarés et autres opportunistes la pièce de leur monnaie par leur comportement anti sociale et d’ingratitude inestimables. Des individus qui doivent leur promotion sociale et financière à des partis politiques comme le CNID, le RPM, etc n’ont trouvé autre moyen que de mordre les mains qui leur donnaient à manger dans l’espoir de préserver leur position ou de bénéficier d’une situation nouvelle bien meilleure avec un éventuel soutien d’ATT.
Ces individus sont aujourd’hui dans une situation confuse au point qu’ils ne savent plus à quel saint se vouer. Diviseurs, opportunistes, menteurs cherchent à semer dans les rangs du PDES ce qu’ils n’ont pas réussi ailleurs. C’est pourquoi ils ont cherché par tous les moyens à expropriés à Ségou comme un peu partout au Mali les fondateurs du mouvement citoyen, l’ancêtre du PDES. Ayant compris les discours creux et trompeurs de ces « responsables » politiques d’une autre époque Jeamille Bittar leur a donné une bonne leçon politique par la réussite d’une grande mobilisation le samedi 19novembre dernier. Un signal fort.
En effet, par ce geste Bittar a invité les béni oui -oui à prouver leur assise politique par la démonstration de leur poids électoral. Ils ne le peuvent pas parce qu’ils n’en ont pas. Hormis la conférence de section du CNID FYT de maître Mountaga Tall du 20 juin 2011, au lendemain du départ de N’Diaye Bah et de son clan, aucun responsable politique n’avait réussi un tel exploit en remplissant comme un œuf la salle Miérouba de Ségou. Cette cérémonie des pros Bittar composés majoritairement de militants de la 1ère heure du défunt mouvement citoyen a vu la participation des représentants de l’ensemble des sept cercles de la région de Ségou.
Le président de l’UMAM non moins secrétaire général du bureau national de la jeunesse PDES avait à la veille de cette rencontre, suffisamment informé les populations de Ségou par le biais d’une émission radiophonique synchronisée .Emission au cours de laquelle même le plus grand naïf de la ville a compris le comportement enfantin des dirigeants PDES. Au sein du PDES, s’opposer à une candidature Bittar ne s’explique que par une méchanceté foncière et une irresponsabilité jamais égalée. Un transfuge du RPM qui aurait écrit un sms à Bittar pour justifier son absence à la rencontre a été copieusement mis dans son petit soulier.
D’ailleurs pour donner une bonne leçon politique à ses détracteurs du PDES Jeamille a déclaré « Je n’ai demandé à personne de quitter son parti …». Cette grande mobilisation des bittariens a été aussi marquée par des prestations d’artistes comme les chasseurs, les Korodouga, Gaoussou Diarra dit Papus, Sali Sidibé et son mari Modibo Diakité, les somonos de Kokry. L’après-midi la marée humaine a assisté à la finale de la coupe Bittar qui a vu la victoire l’équipe Saint – Joseph face au Djoliba à l’issu des tirs au but. Jeamille, en homme comblé a déclaré qu’il viendra dans un proche avenir pour dire aux populations de Ségou une parole vraie.
KMBB.