« L’Union des mouvements et associations pour le Mali » U.M.A.M, crée le 9 aout dernier, verra son lancement officiel demain au palais de la culture Amadou Hampate Bah. Ce sera sous la houlette du président Amadou Koita, non moins président de la jeunesse Pdes et du Mouvement Citoyen. C’est ce qui est assortie de la première réunion du mouvement à son nouveau siège à L’ACI 2000. Déjà, les membres du mouvement dont le nombre reste pour le moment indéterminé, sont à pied d’œuvre pour la réussite de l’événement prévu pour le samedi 22 octobre.
Avec comme objectif de soutenir consolider et pérenniser les acquis de Monsieur Jeamille Bittar dans le domaine socioéconomique et culturels, l’Umam compte à travers ce lancement relever le défi de la mobilisation. Plus d’une vingtaine de délégation venant des régions et des cercles est attendue à cette rencontre. Aussi, une grande mobilisation des élus communaux du Mali aura lieu. ‘’ Cette affaire n’est pas une affaire de parti politique mais d’homme et de conviction’’ nous a confie un élu communal d’un autre parti venu pour la renontre. C’était le jeudi dernier au siège du mouvement lors de la première réunion de lancement. Le président du Mouvement, Amadou Koita, n’a pas caché les ambitions du mouvement dont le plus pressent reste l’élection du parrain Jeamille Bittar à la magistrature suprême. Pour ce faire, ils ont déjà commencé à implanter le mouvement partout au Mali. Des milliers de cartes de membres sont enregistrées à travers le pays. La dernière grande sortie à Mopti lors de la finale super coupe ATT, en témoigne leur capacité de mobilisation. Pour le lancement, une commission d’organisation pilotée par le président Koïta a été mise en place avec 7 sous commissions. Ces commissions travailleront d’arrache pied pour la réussite de l’événement. Pour la majorité des femmes, jeunes et adultes qui ont crée l’Umam, leur choix se justifie par le fait que l’homme qu’ils appellent le cheval blanc est le seul à pouvoir maintenir le pays stable après ATT. Il faut signaler que ce sont ces mêmes jeunes et femmes qui sont à la base du mouvement citoyen, qui ont porté le Président ATT à la tête du pays, et ce sont ces mêmes têtes qui sont à la base de la création et à l’animation du Pdes. Vouloir soutenir le vice président du Pdes est pour eux une manière de sauver le pays et aussi sauver les intérêts d’ ATT. Pour le parrain présent à cette rencontre, le combat de l’Umam n’est pas seulement un combat de Bittar, c’est un combat pour la démocratie et aussi pour tout le peuple du Mali. Avec des jeunes déterminés aux cotés du président Koïta, c’est une assurance pour les membres de porter Bittar à Koulouba le 8 juin. ‘’Que Bittar parte ou non avec le Pdes, il sera candidat au présidentiel’’ nous a confié le président de l’Umam. Pour Bittar, futur candidat, il a rassuré les militants de sa disponibilité totale. ‘’Je serais heureux que vous m’accueillez le 8 juin à Koulouba’’. Ce lancement sera aussi l’occasion pour l’Umam de signer une plate forme avec les associations membres.
Cabale contre l’Umam
De quoi Maharafa Traoré a peur ?
Le lancement de l’Umam prévu pour demain au palais de la culture, ne souffre d’aucun doute. Les partisans de Jeamille Bittar, après l’échec de la dernière réunion du Cdn-Pdes ont redoublé d’effort car, il ya une prévision de barrage contre la candidature de Bittar. Cette accélération, considérée par leurs détracteurs comme une démonstration de force est entrain de couper leur sommeil. Jalousie, égoïsme ou méconnaissance des textes régissant une association, les qualificatifs manquent pour la lettre circulaire N°001/10/11/CDN-PDES du 17 octobre 2011, signé par Maharafa Traoré, secrétaire général du parti. La lettre circulaire est adressée aux coordinateurs de région, secrétaires généraux de coordinations, points focaux et militants du Pdes.
Dans cette lettre, il demande aux militants du Pdes de s’abstenir de toute participation aux activités de l’Umam sans citer son nom, qu’il considère comme adversaire. Pourtant, décider de faire le plein du Palais de la culture demain, par les militants du Pdes, les membres de l’Umam ne comptent pas se laisser influencer par une lettre, que certains jeunes du parti considèrent comme « le chien aboie, la caravane passe ». Si l’Umam répond au critère d’une association politique, pourquoi cette peur au ventre chez les détracteurs de Bittar.
Le Pdes n’a-t-il pas aujourd’hui d’autres objectifs que de chercher le pou dans une tête de chauve et créer forcement la division ? Il faut aussi rappeler qu’un parti politique ne se gère pas comme une administration.
Cette lettre tant plutôt vers un document administratif où le chef impose souvent son droit de véto. La candidature de Jeamille Bittar, premier vice président du parti n’est pas exclue sous d’autres formes. En tout cas, si le mouvement arrive à faire le plein du Palais de la culture demain avec les militants du Pdes, il serait mieux pour Séméga et ses partisans de démissionner du Parti. De source sure, le torchon brûle aujourd’hui entre le président ATT et Séméga considéré par certains comme son fils adoptif de ATT. Cette mésentente serait survenue après sa prise de position contre la candidature de Bittar.
C’est pour cela que la convention du parti a été reportée à une date ultérieure. Chose que le président ATT n’a pas digéré, voila pourquoi il aurait coupé tout contact avec Séméga. Finalement, il n’a que ses yeux pour pleurer.
Djibril Sacko