Au moment où le reste du pays vit au rythme de la campagne électorale, le nord du Mali est abandonné par les candidats. De quoi se poser des questions sur les vrais enjeux de cette élection présidentielle.
La campagne présidentielle a été ouverte dimanche dernier sur l’ensemble du territoire national et du coup, chaque candidat rivalise d’ardeur et d’ingéniosité pour faire connaître son projet de société. Ainsi, Modibo Sidibé a choisi la ville de Kayes ; Dramane Dembélé et Housseyni Amion Guido, la capitale du Kénédougou (Sikasso) ; Soumaïla Cissé a préféré la Venise du Mali ; Ibrahim Boubacar Keïta et Racine Thiam ont opté pour Bamako. Dans la foulée, le nord du Mali qui a souffert le martyr plus d’une année, est resté hors du champ d’action de ceux qui aspirent diriger le pays. Les populations de la localité qui voyaient la campagne comme un moyen de renouer avec la ferveur nationale, ont été tout simplement ignorées par les candidats. Au moins, à défaut de pouvoir faire des actions populaires, la solidarité devrait être agissante en cette période. Ce qui n’a pas été le cas et du coup, les candidats viennent de confirmer le peu d’intérêt qu’ils ont pour cette partie du territoire.
En réalité, la présence symbolique des candidats à travers de grands meetings pourrait changer la donne et marquer l’opinion nationale et internationale. Aussi, cela permettrait de donner confiance aux populations déplacées et refugiées à retourner au bercail.
La campagne électorale n’est-elle pas un moment de grande animation citoyenne et d’affirmation du devoir civique ? Absolument, oui. Et pour cette raison, les candidats devraient faire en sorte que les habitants du nord puissent, le plus rapidement possible, être au cœur du débat national à travers le choix d’un président de la République.
M CISSE
En conclusion ne pas faire son lancement dans une ville est different d’ignorer la ville. Fallait faire un choix (La question securitaire n’est pas a nglige)
Par contre pourKidal les conditions d’une campagne nest pas reuni.
Les candidats Soumaila Cisse et IBK ont organiser des meeting dans tous les cercles de Gao et Tombouctou pour le premier et dans les villes de Tombouctou Gao et Ansongo pour le deuxieme donc nos compatruiotes du Nord n’ont pas ete ignore.
Tout à fait raison Coubra.
Ce journaliste n’a pas bien compris la notion de prévention, de sécurité.
A moins d’avoir la mémoire un peu trop courte, les kamikazes sont en attente de la bonne occasion rêvé de se mêler à la foule afin de faire le maximum de victimes en se faisant exploser.
Donc c’est triste de voir un journaliste pousser vers un tel évènement.
Tu n’as rien dit comme ça. La campagne ne fait que commencer. Attendons voir la fin avant de dire des choses insensées. Quel candidat va se faire la peau dans une région non sécurisée? Il faut être fou pour le faire. Tant que l’armée n’aurait pas pris le contrôle du Mali entier, personne n’ira se faire tuer au nord. Et ils ont raison aussi. Après les élections, on s’occupera du cas Kidal.
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