Nombre de partis politiques présentant une candidature à l’élection présidentielle du 28 juillet 2013 ont choisi l’intérieur du pays pour effectuer le lancement officiel de leur campagne. Le Parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI), lui, a choisi la cité historique de Koutiala pour le lancement de sa campagne.
On peut rapporter, sans risque de se tromper, que la quasi-totalité des habitants de Koutiala ont assisté avec joie et fierté au lancement de ladite campagne pour le scrutin du 28 juillet. Ce qui ne pouvait pas passer inaperçu, c’est que les paisibles citoyens de Koutiala, en lieu et place des tee shirt et pancartes, ont accueilli la délégation du Parti SADI, conduite par le Dr Oumar Mariko avec des cartes NINA.
Au stade municipal de Koutiala, les citoyens ont dit en chœur : «Les cartes d’électeur changeront positivement cette fois ci positivement le pouvoir au Mali». Le candidat du Parti SADI, le Dr Oumar Mariko, comme on pouvait s’y attendre, a mis à nu le caractère apatride et mensonger de la gestion des affaires du Mali après que celui-ci a sacrifié plus de 200 de ses enfants pour que naisse un Mali réellement démocratique, épris de justice, de probité morale et du sens élevé du devoir bien accompli.
En forme de mini projet de société, Mariko a expliqué, à qui veut l’entendre, que bien de ceux- là qui ont mis le Mali à genou, veulent encore continuer à saborder la dignité et l’honneur des masses travailleuses de notre pays, le Mali en se présentant sans vergogne à l’élection présidentielle du 28 juillet 2013.
Pour Mariko, le Parti SADI n’a pas pour gage d’acheter la conscience des électeurs à coût de billets de banque. Il acquiert chaque jour davantage la confiance des citoyens par son sens élevé du combat démocratique à l’avantage des masses populaires du Mali, d’Afrique et d’ailleurs.
Pour le candidat du Parti SADI, les Maliens ont vu ces femmes et ces hommes à l’œuvre pendant plus de deux décennies. Pendant, la pratique de deux décennies de ‘’démocratie’’, les masses populaires ont vu s’ériger au Mali en mode de gestion des affaires des maux comme la surfacturation, l’affairisme, l’achat des consciences, les détournements de deniers publics, le sabotage de notre institution militaire, les contrefaçons dans nos hôpitaux et autres centres de santé, l’expropriation des paysans de leurs terres leur permettant de survivre, le sabordage de notre système éducatif national par ceux qui se sont enrichis sur le dos du peuple malien et qui envoient leurs enfants dans les meilleures écoles des pays capitalistes comme les USA, le Canada, la France et l’Angleterre.
A Koutiala, les citoyens ne veulent qu’une seule chose : le changement radical à l’avantage du peuple laborieux du Mali.
Fodé KEITA