L’an 2 du president IBK: La diaspora malienne en France édifiée

0
Son Excellence Ibrahim Boubacar Keita
Son Excellence Ibrahim Boubacar Keita

Le 19 septembre dernier à Paris, grande était la satisfaction de la diaspora malienne à propos du bilan engrangé par le Président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, seulement en deux années d’exercice du pouvoir. C’était lors d’une conférence-débats initiée par la Convention de la Mouvance Présidentielle (CMP), dans la salle de fête « Pré –Saint Gervais »où deux grosses pointures politiques ont prêté leur voix. Il s’agit de Choguel Kokalla Maïga, non moins Ministre de l’Economie Numérique, de l’Information et de la Communication et  Hamadoun Konaté, Ministre de la Solidarité de l’action humanitaire et de la reconstruction du nord. Comme il fallait s’y attendre, l’accord de paix issu du processus d’Alger et les deux ans du Président Ibrahim Boubacar Kéita au pouvoir se sont invités dans les débats. Le bilan apparait très reluisant, à la loupe des deux conférenciers.

 

Sur quel pied se tient notre cher pays depuis qu’IBK conduit ses destinées ? Visiblement, les Maliens de France, dans une écrasante majorité, ressentaient le 19 septembre dernier, une soif inextinguible d’évaluer le Président de la République Ibrahim Boubacar Keita après deux années passées sur les hauteurs de Koulouba. Compte tenu de plusieurs rebondissements politiques et les multiples manœuvres d’intoxications, la diaspora malienne en France naturellement a raison de manifester ce besoin. Besoin réel de communiquer sur le Mali que vient d’hériter IBK et lequel par un simple euphémisme  vient de très loin.

Pour ce faire, la cellule de la Convention de la Majorité  Présidentielle(CMP) basée à Paris que  dirige Boubacar Dembélé, a initié une conférence débats en vue de mieux éclairer la lanterne de nos compatriotes de France. C’est pourquoi, les conférenciers ne sont pas choisis au hasard. En  effet, la CMP de Paris a jeté son dévolu sur deux grosses pointures  de l’attelage gouvernemental. Il s’agit de Choguel Kokalla Maïga, Ministre de l’Economie Numérique, de l’Information et de la Communication et  Hamadoun Konaté, Ministre de la Solidarité de l’action humanitaire et de la reconstruction du nord.

Dans son intervention, Boubacar Dembélé premier responsable de la CMP de  France  a  affirmé  que cette date du 19 Septembre est  symbolique à plus d’un titre  pour tous les partis politiques membres de la mouvance présidentielle. Avant de marteler qu’elle marque d’une pierre blanche l’arrivée de Ibrahim Boubacar KEITA en 2013 à la tête de l’Etat malien. .

Une diplomatie malienne qui gagne

Au cours de la conférence-débats, l’honneur est revenu au ministre de l’Economie Numérique de l’Information et de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Dr Choguel Kokalla Maïga de dresser le bilan du passage des deux du Président IBK. Par une pédagogie dont il a le secret, le porte parole du gouvernement a balayé d’un revers de la main toutes les rumeurs qui visent à mettre des bâtons dans les roues de la gouvernance IBK. Pour convaincre son public de la crédibilité de son analyse, il affirmera : «Nous sommes venus pour donner des informations de source gouvernementale à la demande de la communauté malienne de France, afin que les Maliens de l’extérieur, les chercheurs, les journalistes, en un mot tous ceux qui s’intéressent au Mali ne soient pas  alimentés seulement aux sources de la rumeur ou de la conjecture », a-t-il dit.

Pour sa part, dresser un bilan, même d’une année de gouvernance n’est pas chose facile, à fortiori celui des deux ans du Président IBK. Son intervention s’est articulé autour de plusieurs points de souveraineté en l’occurrence  la diplomatie, la défense et la justice.

Pour mémoire, le porte parole du Gouvernement a rappelé au bon souvenir l’élection avec un score honorable d’Ibrahim Boubacar Kéita en 2013 à la tête de l’Etat malien. Son projet de société bien ficelé s’est vu rapidement  décliné en programmes de gouvernement. Malgré  qu’il ait hérité d’un pays où  tout était à refaire, avec un taux de croissance à l’ordre de 0%, affecté par une crise multidimensionnelle, ce taux passera à 7 ,5% en 2014, a- t-il précisé.

Par rapport à la défense, le ministre Maïga a dit  que l’outil de défense est en train d’être organisé et structuré de telle sorte que les forces de sécurité et de défense puissent assurer pleinement et pour toujours la sécurité des personnes et de leurs biens, ainsi que l’intégrité du territoire du pays. « Il ne faut plus que notre armée se plie face à 500 personnes seulement qui décident de prendre des armes contre le pays », a affirmé Choguel Maïga.

S’agissant de la nouvelle loi d’orientation de programmation militaire, Dr Choguel a  dit qu’elle  est faite de sorte que l’armée  soit dotée de moyens conséquents, de suivre  les formations nécessaires en vue de répondre favorable aux questions de défense. « Nous sommes conscients que quelle que soit l’issue de la mise en œuvre de l’accord, l’outil de défense que le Président de la République aura pour toujours en sa possession constitue l’armée malienne », a conclu le ministre Maïga.

 

Au chapitre  de la diplomatie, le bilan demeure très reluisant, car la plupart les décisions prises au niveau des Nations-Unies ont été votées à l’unanimité des Etats membres. En outre, les organisations sous régionales et africaines embouchent toutes la même trompette chaque fois qu’il s’agit du Mali. «… parlent d’une seule voix dans le processus de retour de la paix au Mali, d’où la preuve que la diplomatie malienne a pleinement joué son rôle », s’est réjoui Dr Choguel.

Quant à la Justice, épine dorsale de toute bonne gouvernance, Choguel Maïga a déclaré sans détour que les reformes les plus courageuses sont en cours, pour permettre aux citoyens d’accéder à un service de justice qui réponde aux exigences de l’heure.

L’accord de paix avec ses particularités

C’est sur  un autre sujet et non des moindres que le ministre de la Solidarité de l’Action Humanitaire et de la Reconstruction du Nord, Hamadoun Konaté s’est prononcé. Il s’agit  de l’accord de paix et de la réconciliation nationale. Sa piste de lecture fait ressortir plusieurs particularités qu’il faut retenir.

Pour sa part, la première particularité de  l’accord se justifie par le fait qu’il a été partagé par  toutes les couches du peuple, à travers une large communication, de concertations et d’échanges.

La deuxième particularité qui a marqué et favorisé le processus de signature de l’accord, aux dires du ministre Hamadoun Konaté relève du fait que les protagonistes aux pourparlers étaient tous des responsables de leur organisation, à savoir, nantis de pouvoir de décisions et qui  se sont engagés, à ne nouer aucune alliance avec les organisations des narcotrafiquants et  djihadistes.

La troisième particularité qui fonde le sérieux de cet accord, à la loupe du ministre Konaté, est l’accompagnement de la communauté internationale, des pays frères, ainsi que la qualité de la médiation algérienne.

En guise de conclusion, le ministre défend viscéralement cet accord. Pour Hamadoun Konaté, « rien ne pourra empêcher la mise en œuvre effective de cet accord. »Toute chose qui fait battre le cœur de tous les Maliens épris de paix et d’un développement harmonieux. Le Mali doit se relever enfin  pour la grande marche du Monde.

La diaspora malienne en France a été bien édifiée  sur les réalités de notre pays .C’était la meilleure occasion pour ceux qui ne suivent l’actualité maliennes au quotidien d’acquérir de bonnes recettes sur la vie de la nation.

Bouba

 

Commentaires via Facebook :