L’an 1 de la présidence IBK : la régression selon l’opposition

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Mali : motion de censure à l'encontre du gouvernement
Le Président malien Ibrahim Boubacar Keita lors d’une rencontre avec les leaders de l’opposition le 4 juin 2014 à Bamako.

En mars 2012, le Mali s’est retrouvé au fond du gouffre, essentiellement à cause d’un coup d’Etat absurde qui a précipité l’occupation des ¾ du territoire par des terroristes. Beaucoup d’efforts ont permis l’organisation du scrutin présidentiel de juillet-août 2014. 12 mois après où en sommes-nous ?

L’élection d’IBK, il y a un an, avait suscité d’immenses espoirs au Mali et à l’extérieur. Le nouveau président avait toutes les cartes en mains pour sortir le pays du gouffre. Malheureusement, il a grillé toutes ces cartes, les unes après les autres. L’espoir et l’enthousiasme ont fait place à la désillusion et au découragement. Les Maliens sont en effet déçus par les priorités du Président : dépenses de prestige et de luxe, nombreux voyages improductifs, avion, scandales financiers…

Pendant ce temps, les vraies préoccupations du peuple et du pays (Nord, armée, bonne gouvernance et justice sociale) sont négligées par le nouveau Président. Le Mali et son armée ont été humiliés à Kidal, le 21 mai 2014. L’État est absent de la presque totalité des régions du Nord. Une bonne partie de la région de Mopti est soumise aux exactions des groupes armés mettant à nu l’impuissance du Président et de son gouvernement. Durant cette année, les Maliens ont attendu en vain une prise en main des graves problèmes du pays. Aucun signal n’est encore en vue qui augurerait le décollage du pays à travers les urgences du moment : la fin du conflit dans les régions du nord et la réconciliation nationale ; l’éradication de la corruption et la moralisation de la gestion publique, la restructuration de l’armée, la lutte contre la pauvreté.

En lieu et place d’une vision et d’une politique claires et ambitieuses sur ces grands problèmes, le Peuple malien a eu droit à l’improvisation et à l’amateurisme ; preuve que le Président n’a pas encore pris conscience de la situation réelle du pays. Les turpitudes de l’Etat malien que constituent de graves manquements aux exigences de la Constitution et le non-respect de préceptes basiques de la bonne gouvernance ont vu le jour dès les premiers instants de la prise de fonction du président IBK. L’opacité qui a entouré la déclaration de ses biens immédiatement après son investiture, ainsi que les multiples scandales qui jalonnent au quotidien la gestion des affaires publiques ne sont pas que des gros titres des journaux en mal d’audience.

La mobilisation qui a porté IBK au pouvoir s’estompe chaque jour, peut-on se permettre de laisser la situation se dégrader davantage ? Quels sont les risques possibles pour la Nation ? Quelles sont les issues démocratiques et républicaines face à la dégradation de la crédibilité de l’Etat ? Plus que jamais, les démocrates et républicains sont interpellés pour donner des réponses pertinentes aux difficultés du pays et proposer des actions concrètes urgentes.

Déclaration appelant au meeting, organisé le 6 septembre 2014, à Paris, par les sections de partis politiques en France : URD/FARE ankawuli/PSP/PARENA

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2 COMMENTAIRES

  1. Quelle que soit la durée de la nuit, le jour finit tjrs par se lever! Le peuple est contraint de se rendre à l’évidence qu’il s’est lourdement trompé ou qu’il s’est laissé abusé par des vendeurs d’illusions. Ils n’avaient aucun programme sérieux et n’ont jamais eu de programme pour ce pays. Ils n’avaient que des illusions à proposer aux Maliens par le truchement de pratiques maléfiques et sataniques. Inch’Allah! Inch’Allah! Allah soubhana wata Allah! Patati-patata…Ils ont oublié que Dieu n’aime pas la fourberie, le mensonge, la calomnie, la méchanceté, l’hypocrisie, la médisance et toutes ces pratiques dont ils ont usé pour asservir le peuple. Aujourd’hui, ils en paient le prix. ce n’est que le début du commencement. Pitié pour le Mali pour avoir été trompé de façon si affligeante. Mais Dieu est Grand! Allah tè dji to nono la habadane! Le mensonge a beau couru, la vérité finit toujours par le rattraper et s’étaler au grand jour!

  2. Le recul se sent partout avec l’augmentation des prix des différents produits de grande consommation comme l’eau, électricité, riz etc, les salaires qui ne permettent pas de joindre les 2 bouts. Cela est une réalité du Mali d’aujourd’hui et pas qu’un constat de l’opposition qui ne fait que révéler ce que les maliens ressentent tous les jours.

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