L’ambassadrice des USA, Mary Beth Leonard à propos du processus électoral de 2013 : “Nous voulons que ces élections jouissent de la confiance des Maliens”

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A la faveur de la rencontre de haut niveau entre les acteurs nationaux du processus électoral au Mali, qui se tient, depuis hier jeudi 25 avril 2013 à l’Hôtel Salam, l’ambassadeur des USA au Mali, Mme Mary Beth Leonard, a plaidé pour la tenue des prochaines élections dans un climat apaisé. ” Nous voulons que ces élections jouissent de la confiance de tous les Maliens, des partis politiques et de la société civile.

Mary-Beth-Leonard, ambassadrice des USA au Mali
Mary-Beth-Leonard, ambassadrice des USA au Mali

Notre objectif commun est que ces élections se passent dans un climat apaisé, avec un débat centré sur les priorités des citoyens venant de toutes les régions du pays avec la participation des Maliens de l’intérieur et de partout dans le monde”.
Dans le but de rapprocher les acteurs  impliqués dans le processus électoral pour les amener à dialoguer afin de s’entendre sur des aspects essentiels des élections à venir, l’institut national démocratique (NDI) et la fondation internationale sur les systèmes électoraux (IFES) organisent une rencontre de haut niveau sur le processus électoral 2013.
Cette rencontre financée par l’USAID et dont l’ouverture a été présidée par le ministre Moussa Sinko Coulibaly de l’Administration territoriale, a enregistré la participation des représentants de l’Administration électorale, des partis politiques, de la société civile et des partenaires du Mali.
Dans son intervention, l’ambassadeur des USA au Mali, Mme Mary Beth Leonard, a mis l’accent sur le contexte d’insécurité dans les régions du nord, l’organisation du vote des déplacés et des réfugiés, l’introduction de la biométrie et les questions de l’inscription des électeurs et l’absence de l’administration dans certains municipalités du territoire.
Malgré ces défis, a-t-elle souligné, les acteurs de la démocratie malienne peuvent atteindre l’organisation des élections libres, transparentes, crédibles et inclusives en juillet 2013. ” Nous voulons que ces élections jouissent de la confiance de tous les Maliens, des partis politiques et de la société civile. Notre objectif commun est que ces élections se passent dans un climat apaisé, avec un débat centré sur les priorités des citoyens venant de toutes les régions du pays, et avec une forte participation des Maliens de l’intérieur comme de l’extérieur “, a-t-elle indiqué.
Pour sa part,  le ministre Moussa Sinko Coulibaly a mis un accent particulier sur la participation active de tous les acteurs du processus : l’administration, la DGE, la CENI, les partis politiques, les partenaires du Mali. “Nous sommes condamnés à réussir les prochaines élections”, a-t-il rassuré.
Auparavant, le Directeur Afrique du NDI, Christopher Fomunyo, a rappelé que sa structure tient à accompagner les efforts des autorités maliennes à remettre sur les rails la démocratie malienne longtemps admirée et citée en exemple partout en Afrique. L’important, a-t-il souligné, est que tous les acteurs se donnent la main pour relever le pays, qui a été un des membres fondateurs de la communauté des démocraties.
Les principales communications ont porté sur les élections dans les pays en passe de sortie de crise, le fichier biométrique: avantages et limites, les défis de la supervision électorale dans un contexte post-crise, etc.
                  Bruno D SEGBEDJI

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8 COMMENTAIRES

  1. Dans tous les cas, avec ce cas Malien, même les plus irréductibles se rendent aujourd’hui à l’évidence, les tenants des pouvoirs politiques en Afrique ne sont que les fondés de pouvoirs des vrais maîtres occidentaux. L’Afrique n’a jamais été réellement indépendantes et risque de ne jamais l’être.
    L’avenir du Mali se décide à un autre niveau qu’à Bamako. La France qui suscita un réel espoir à un moment donné jeta le froid sur les maliens avec l’épisode de KIDAL. Aujourd’hui elle semble lâcher le MNLA, surement parce que les promesses faites par ces derniers de retrouver les otages n’ont pas été satisfaites, alors que le colonel GAMOU était mieux placés pour cela, parce que maîtrisant mieux le terrain que ces apatrides du MNLA dont la majorité a vécu des années en dehors du pays parmi les mercenaires de KADAFFI. Si ces gens-là avaient réussi à aider la France à libérer ses otages, Kidal ne serait plus Malien aujourd’hui. Et nos responsables politiques qui ne maîtrisent absolument rien continuent de nous maintenir dans le flou le plus total. QU’ALLAH SAUVE LE MALI !

  2. Quel est l’interet d’avoir des experts ou des specialistes dans un domaine si ce n’est d’eviter des erreurs surtout lorsqu’elles sont evidentes? Comment peut-on parler d’elections nationales sans la totalite de la population? Apres c’est pour nous dire d’accorder l’independance a ceux qui n’ont participe au vote. N’est ce pas? Pour atteindre l’objectif d’elections sereines et generales, il fallait faire un certain menage. Comme le disent les americains eux-memes: it was a dirty job, but someone had to do it. En d’autres termes: c’etait un sale boulot, mais quelqu’un devait le faire. Mais la ou le bas blesse, le boulot n’est pas complet alors que dans des situations pareilles, autant ne rien faire que de faire le travail a moitie. Dans ce cas precis, le risque de contagion est une realite indeniable. Si on ecoute que ceux qui prennent les armes, l’effet domino risque de mettre le pays entier a feu et a sang. Pourquoi veut-on d ‘ailleurs rebalkaniser l’afrique?

  3. « Auparavant, le Directeur Afrique du NDI, Christopher Fomunyo, a rappelé que sa structure tient à accompagner les efforts des autorités maliennes à remettre sur les rails la démocratie malienne longtemps admirée et citée en exemple partout en Afrique. L’important, a-t-il souligné, est que tous les acteurs se donnent la main pour relever le pays, qui a été un des membres fondateurs de la communauté des démocraties. »
    Quand ça va pas dans cette democratie avec des maux comme la corruption le laxisme et autres, ensemble on s’attaque à ces maux pour qu’on trouve les solutions possibles. On ne vilenpende pas cette même democratie à la face du monde entier, qui n’ont pas la solution à notre problème mise à part la traque aux terroristes qui est hors de notre portéé.
    Tous ces problèmes sont le fait de gens assoifées de pouvoir et ne sachant pas comment y parvenir veulent jeter le discrédit sur les dirigeants des 20 ans de democratie. Il faut y ajouter le cas de certains militaires politiciens manipulateurs pour justifier un putch inutil et injustifiable et par peur de la guerre veulent créer le desordre au sud dans le but de distraire et d’echapper au front.

  4. “Auparavant, le Directeur Afrique du NDI, Christopher Fomunyo, a rappelé que sa structure tient à accompagner les efforts des autorités maliennes à remettre sur les rails la démocratie malienne longtemps admirée et citée en exemple partout en Afrique. L’important, a-t-il souligné, est que tous les acteurs se donnent la main pour relever le pays, qui a été un des membres fondateurs de la communauté des démocraties.”
    Quand ça va pas dans cette democratie avec des maux comme la corruption le laxisme et autres, ensemble on s’attaque à ces maux pour qu’on trouve les solutions possibles. On ne vilenpende pas cette même democratie à la face du monde entier, qui n’ont pas la solution à notre problème mise à part la traque aux terroristes qui est hors de notre portéé.
    Tous ces problèmes sont le fait de gens assoifées de pouvoir et ne sachant pas comment y parvenir veulent jeter le discrédit sur les dirigeants des 20 ans de democratie. Il faut y ajouter les militaires politiciens manipulateurs.

  5. Les administrateurs qui ont fait le nord le savent mieux que quiconque.L’instabilité est certe un facteur important; mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt.Le risque d’assister à une éventuelle épisode à tout moment est très élevée. Seul un pouvoir légitime peut considérablement minimiser ce risque puisque le risque zéro n’existe pas.Les 03 régions nord du Mali ne sont que de l’espace, sinon en terme de population seulement 03 régions du sud peuvent faire gagner un candidat face à tout le nord.Je pense qu’au delà de tout réalisme certains veulent nous distraire en nous faisant perdre le temps inutilement.

  6. Ah non! C’est aimer quelque chose et son contraire, on ne peut pas en moins de 3 mois et exiger qu’elle soit transparente. La France exige qu’elle se fasse en juillet 2013 .

  7. Ces élections vont belle et bien jouir de la confiance des Maliens.Il faut retenir que certains Maliens n’ont pas intérêt à ce que les élections réussissent. Et, c’est eux qui veulent faire croire à certains partenaires que le moment est mal placé. Seul le désordre leur est favorable.Le processus électoral même en temps normal et même dans les pays soit-disant avancés dans ce système démocratique regorge des défis avec lesquels ils partent tout en les surmontant au fur du temps.Ce désordre de façon réaliste ne profite à personne.La fragilité des institutions de la république et le partenariat au développement font que nous ne devons pas prévoir le report au risque d’assister à une éventuelle épisode à tout moment. Ce que beaucoup de gens ne voient pas.Les déplacés peuvent voté la ou ils sont.En temps normal , c’est des gens qui ne votent même pas étant chez eux si nous devons nous dire la vérité.D’où l’avènement des urnes mobiles pour les motiver.Les administrateurs qui ont fait le nor

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