L’amazone de Bourem sur la route de Koulouba

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Le Vendredi dernier, la salle Balla Moussa Keita, du Centre International  de Conférence de Bamako (CICB), a refusé du monde. Et pour cause, l’appel à candidature lancé par les militants du PDES à l’endroit de l’honorable Haidara Aïchata  Cissé.  Plusieurs personnalités, des leaders de partis politiques et d’organisation de la société ont fait le déplacement pour témoigner leur soutien à «l’amazone de Kidal».

 

 

Haïdara Aïchata Cissé dite Chato
Haïdara Aïchata Cissé dite Chato

La  candidature de «Chatto» à la prochaine élection  présidentielle est un souhait exprimé par des groupes de jeunes et de femmes regroupés au sein d’une organisation dénommée  «Coalition des Clubs et associations des femmes» (C.caf). Pour le regroupement, cette sollicitation de l’honorable «Chatto» est la preuve que le Mali sait récompenser ses dignes  fils.

 

Dans son intervention, Amadou Koita du mouvement «cheval blanc» et leader du PDES lui a rendu un vibrant hommage : «vous êtes  une brave femme, qui s’est battue pour le Mali, l’histoire ne fait pas le peuple ; mais c’est le peuple qui fait l’histoire». Pour Fatoumata Siré Diakité, la candidature de Mme Haidara Aïchata Cissé à l’élection présidentielle de juillet prochain, n’est pas une surprise du moins pour   celui qui connaît «Chatto», une dame qui ignore ce que signifie le mot «découragement». Elle ne cesse de combattre  que lorsqu’elle aura remporté la victoire

 

Pour  l’honorable Haidara Aïchata  Cissé l’honneur ne se refuse pas : «l’honneur que vous me faites aujourd’hui à travers ces exhortations, pour continuer le combat qui reste commun à toutes et à tous et que bien d’autres auraient pu mener dignement, est un honneur inestimable qui commande de rendre grâce au tout puissant»,a-t-elle dit  Avant d’indiquer que rien ne peut empêcher une femme de lorgner  le fauteuil présidentiel : «la politique est une jungle et comme dans toute jungle, certains s’évertuent à faire croire qu’il y a un être faible condamné à suivre. Malheureusement ce rôle à longtemps été réservé aux femmes».

Badou S Koba                

 

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