Née d’une volonté de bannir la mauvaise gouvernance, les mauvaises conditions et le coût trop élevé de la vie, la corruption érigée en système, le délabrement du système éducatif malien, le mouvement portant le nom du Docteur Oumar Mariko s’est invité mercredi dernier à la Maison de la Presse de Bamako. A l’ordre du jour, le coup d’Etat du 22 mars dernier, la formation d’un gouvernement de transition ; l’accord-cadre entre la CEDEAO et le CNRDRE; les élections générales.
Ledit mouvement – Alternative Mariko 2012- est crée au delà des courants partisans pour soutenir le docteur Oumar Mariko aux élections générales à venir. Il s’agit pour les initiateurs de parler d’une seule voix et porter le docteur Oumar Mariko à Koulouba à la faveur des prochaines joutes.
Selon les conférenciers, c’est un jeune politique qui a fait ses preuves dans les luttes associatives et politiques, qui a bravé tous les dangers et qui a risqué sa vie pour que la démocratie soit. Un homme constant dans ses convictions. Aujourd’hui Oumar Mariko est l’un des rares députés à se battre pour que l’assemblée nationale du Mali ne soit pas une chambre d’enregistrement. « L’alternative Mariko 2012 » est partisane aujourd’hui pour un Mali uni et fort. Par cet acte, le mouvement s’érige contre toutes sortes de dérives. Au nombre desquelles, la mauvaise gouvernance, les mauvaises conditions de vie et le coût élevé de la vie ; la corruption érigée en système de gouvernement ; l’état de délabrement du système éducatif malien… Tous ces maux ayant entrainé la révolution de mars 1991.
Il en est de même pour l’accaparement du pouvoir depuis mars 1991 par une élite népotiste, clientéliste et affairiste ; la tropicalisation de la démocratie fondée sur l’injustice ; la paupérisation des masses ; l’émergence d’une classe de fonctionnaires milliardaires et prédateurs ; la déception des masses populaires qui attendent toujours les lendemains meilleurs, la confiscation du pouvoir par des politiciens décidés à se transmettre le pouvoir par un tour de passe-passe immoral et abject.
Les journalistes présents à la rencontre ont été aussi interpellés par les conférenciers pour la construction d’un Mali uni. Comme pour dire, en somme que tout le monde est concerné par le drame malien.
Amadou Camara
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