Un Premier ministre qui annonce depuis les salons de l’Elysée, un chronogramme électoral national. Quelle injure à la souveraineté et la dignité du Mali !
Les Maliens lucides qui ne sont ni dans des calculs politiciens, ni dans des combinaisons opportunistes le savent parfaitement et ne s’y trompent pas : le soi-disant dialogue inclusif ne va consacrer en réalité que le monologue exclusif. Le monologue exclusif d’un régime qui présente tous les signes cliniques d’un pouvoir aux abois, dépassé par l’ampleur de la crise dans laquelle il a lui-même plongé le pays depuis 2013. Dialogue politique inclusif ou dialogue nationale inclusif, peu importe en réalité pour IBK, qui peut se frotter les mains d’avoir réussi à tourner à son avantage un projet politique initié par ses adversaires de l’opposition…
Le dialogue inclusif n’est rien d’autre qu’un monologue exclusif du gouvernement.
Les Maliens lucides qui ont tout compris des numéros truqués de ce cirque de dialogue que le Président IBK s’apprête à présenter, ont dit non au rôle de figurants complices qui leur était proposé.
Le pseudo dialogue inclusif répond à tout point de vue aux standards classiques de ces genres de grand-messes folkloriques auxquelles ont recours les pouvoirs en mal de légitimité comme celui du Président IBK.
Que pouvait-on attendre d’avantage d’un IBK « gagnant » à la fois de la présidentielle la plus truquée de toute l’histoire électorale du Mali et du bras de fer de la contestation postélectorale perdu par une opposition fébrile en échec politique ? Une opposition pour espérer obtenir sur un plateau d’argent, ce qu’elle a été incapable de conquérir par les moyens les plus virils de la contestation démocratique.
Le peuple infantilisé, en quête permanente de participation politique institutionnellement impossible, adore ce genre de théâtre d’illusion qui lui miroite un semblant de reconnaissance. On le voit aujourd’hui, à travers l’engouement particulier que suscite le pseudo dialogue inclusif chez toutes ces couches sociales marginalisées et ces organisations partisanes et de société civile pour la plupart sans légitimité ni représentativité réelle. Le temps d’un défoulement chronométré, le pseudo dialogue inclusif leur permet au moins d’exister. Et c’est tant mieux !
Entretemps, il aura simplement servi de matière première à la confection d’un nouvel emballage au calamiteux programme du Président IBK à l’origine de l’Etat failli du Mali qui nous pose tant de peine aujourd’hui.
Il serait naïf d’espérer que lors de ce soi-disant dialogue, les différents cris émis seront assez stridents pour entamer sa substance qui demeure la constitutionnalisation de l’Accord séparatiste d’Alger dont il entend blanchir les tripatouillages institutionnels rejetés par les Maliens patriotes. Il s’agit en réalité d’un monologue exclusif au cours duquel le gouvernement va faire avaler au forcing à travers son armada de participants conditionnés, la substance de sa feuille de route dictée de l’étranger. D’ailleurs le régime ne s’en cache pas et semble même se délecter de sa gouvernance extravertie. A l’instar du Premier ministre Boubou Cissé qui, au cours de son séjour parisien du 9 au 12 septembre 2019, aurait rassuré le Président français qu’il exécutera sagement ce que celui-ci ordonne, c’est-à-dire tripatouiller la Constitution du peuple souverain du Mali d’ici fin 2019 et tenir les législatives en juin 2020.
Un Premier ministre qui annonce depuis les salons de l’Elysée, un chronogramme électoral national. Quelle injure à la souveraineté et la dignité du Mali ! Et dire que le même Premier ministre déclarait le 16 septembre 2019 dans son discours de clôture de l’atelier de validation des termes de référence du pseudo dialogue national inclusif qu’il «souhaite qu’au sortir du Dialogue, vous aurez obtenu un consensus sur un nouveau chronogramme électoral ». Comme s’il se moquait de l’assistance, Boubou Cissé souhaite le consensus sur un chronogramme déjà décidé qu’il aurait lui-même annoncé à Paris ! Dommage que Boubou CISSE passablement briefé sur les contraintes électorales, ignore que les législatives sont mécaniquement intenables en juin 2020. Dommage que le Premier ministre, mal briefé des enjeux socio-politiques de la révision constitutionnelle, ne réalise pas qu’aucun régime même soutenu de l’extérieur qui lui dicte sa conduite politique, ne pourrait imposer un quelconque tripatouillage à la Constitution du Mali. Que le Premier ministre prenne conseil auprès de son Président. Le monologue exclusif du pseudo dialogue inclusif ne pourrait servir d’emballage à une feuille de route dictée par les séparatistes parrainés par une communauté internationale complaisante.
C H Sylla
Le Président français a plus confiance de Boubou CISSE que de son employeur IBK. Ce n’est pas pour rien qu’il l’a invité . Mais le peuple est à l’avant garde du combat.
…LEVONS NOUS ET BALAYONS LA FRANCE DE NOTRE VIE AU QUOTIDIEN, C EST LA SOLUTION
La Republique du mali a ete independante du 22 Septembre 1960 au 18 Novembre 1969 et apres c’est la dependance totale de la France en commencant par l’abolition du Franc Malien et son repmplacement par le Franc CFA, courtoisie Lieutenant Moussa Traore! Boua IBK est en train de la parachever completement et totallement!
18 Novembre 1968
ridicule, le mali est totalement independant IBK la deja prouver tellement de fois, vous devez avoir la maladie de l oubli du cerveau
Reveilles-toi de ton coma profound pour regarder la realite en face. Boua IBK est dependant de la France sur le plan politique, economique et meme sanitaire car Boua IBK doit aller se faire curer le vieux foie dans les hopitaux de France. Boua est un Premier Minstre de Macron au Mali et Boubou le Ministre de l”economie et des Finances.
Entretemps,l’excellent programme du Président IBK à l’origine de l’Etat providence de notre pays, nous lui devons beaucoup de respect
Respect de mes chaussures pour Boua IBK!
Les Maliens lucides qui ne sont ni dans des calculs politiciens, savent que seul IBK est maitre de la situation et qu il est le seul capable de diriger notre pays
Depuis 2013 le Mali recule et avec Boua ce pays a enregistre la plus terrible defaite militaire des mains des rebels de Kidal! Boua ka bla car Boua IBK est incapable et incompetant!
” … le régime ne s’en cache pas et semble même se délecter de sa gouvernance extravertie. A l’instar du Premier ministre Boubou Cissé qui, au cours de son séjour parisien du 9 au 12 septembre 2019, aurait rassuré le Président français qu’il exécutera sagement ce que celui-ci ordonne, c’est-à-dire tripatouiller la Constitution du peuple souverain du Mali d’ici fin 2019 et tenir les législatives en juin 2020… ” … /// …
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Il ne serait pas normal que les élections législatives ne se tiennent pas d’ici à Juin 2020…
Le mandat des Députés a déjà été prorogé deux fois de suite. Le Peuple Malien ne comprendrait pas qu’on vienne lui dire encore …, qu’en fait on peut pas faire d’élections d’ici à Juin 2020. C’est pas sérieux…
On sait que les Maliens aiment à dénoncer la tyrannie et la dictature à juste raison et réclament les votes… Malheureusement quand arrive le moment fatidique de voter, ils ne vont pas voter. L’abstention a toujours été plus élevée que la participation… C’est un fait !
Que Boubou CISSE Premier ministre annonce son chronogramme électoral national depuis les salons de l’Elysée… Bon…, ceux qui en sont choqués, devraient quand même se rappeler que de toute façon, des grandes décisions concernant la vie de notre pays, ont souvent été prises à l’étranger…
Notamment le refus par la CEDEAO de voir le GENERAL SANOGO…, Président de la République et Chef de l’ETAT du Mali ( embargo sur l’acheminement des importation, embargo sur l’acheminement des armes bloquées à Conakry… ) . Le refus par la CEDEAO de voir le Président de la transition 2012-2013, d’être candidat à l’élection présidentielle de 2013. Les Accords de paix signés à Bamako en 2015, ont d’abord été négociés et décidés à Alger…, certes, avec l’aval de IBK.
C’est dire que les grandes décisions du pays, n’ont pas toujours été décidées ni annoncées à Bamako. Je peux comprendre que des Patriotes puissent le regretter, mais c’est pas un fait nouveau… !
Vivement le Mali pour nous tous.
Vous pouvez continuez a rever Mr ou Mme Sylla! Le Mali n’est pas souverain.
Desolé
Alors que le Mali n’est pas independant
,ce que je peux dire le gouvernement est au abois ils ont vidé la caisse et sont obligés d’aller mendier auprès du père, pour qu’ un fils demande de l’argent à son père il faut qu’ il est quelques chose à dire c’est le cas ibk envoie boubou et ce dernier est obligés de faire des promesses et même si il doit le faire sur le dos du peuple
“Un régime qui présente tous les signes cliniques d’un pouvoir aux abois, dépassé par l’ampleur de la crise dans laquelle il a lui-même plongé le pays depuis 2013.”
Analyse particulièrement lucide !!!
Rien à ajouter…
Boubou est le Ministre des Finances et de l’Economie du Premier Ministre IBK dans le cabinet du President Macron. C’est tres simple et c’est tres clair.
“Il n’y a pas de petits faux semblants, il n’y a qu’un ocean de mensonges.”
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