L’AFD-Mali bientôt transformé en parti politique : Tiéman H. Coulibaly pressenti à la tête

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Agonie de l’UDD en commune VI
Tiéman Hubert Coulibaly, ministre de la Défenseact

La rencontre présidée par le président de l’Alliance et de l’UDD, Tiéman Hubert Coulibaly, non moins ministre de la Défense et des anciens combattants, a permis aux participants de réaffirmer la nécessité de réduire l’émiettement du paysage politique et de faire une nouvelle offre politique à la jeune génération.

es différents responsables politiques de l’AFD-Mali, comme Dr Modibo Soumaré de l’URP, se refusent à dévoiler, pour le moment, le nom de la nouvelle formation en chantier et qui sera issue de la fusion d’une quinzaine de partis agglutinés autour de l’UDD. Il apparaît clairement toutefois que c’est le leader du parti de la colombe blanche, Tiéman Hubert Coulibaly, qui va tracter  ce nouveau parti.

Dans son intervention, le président de l’AFD-Mali a rappelé que la démocratie malienne, longtemps citée en exemple, s’est révélée fragile avec “ les événements traumatisants “ de mars 2012. C’est pourquoi, a-t-il indiqué, il est du devoir des leaders politiques actuels de réfléchir sur ce qui est arrivé depuis la révolution de mars 1991 jusqu’à nos jours.

Pour lui, la crise politico-sécuritaire de 2012 est la preuve que la révolution démocratique de 1991 a échoué. Avant  d’ajouter qu’au temps fort du coup d’Etat du 22 mars 2012 et de tout ce qui s’en est suivi, c’est-à-dire la résistance face à la junte et les querelles politiques intestines, des partis politiques continuaient à se créer.  “Le projet de sauvetage de la Constitution  a failli échouer parce que nous manquions de cohésion dans nos rangs “, a-t-il souligné. Et d’appeler à la cohésion et à la concentration des forces au sein de la classe politique pour réduire un tant soit peu l’émiettement du paysage politique national.

Et Tiéman Coulibaly de plaider pour la mise en place de ce qu’il appelle “un nouveau dispositif politique avec à la clé une nouvelle offre politique plus cohérente et valorisante pour les générations à venir afin qu’elles puissent mieux se battre pour le Mali “. Il a dénoncé cette tendance qui infantilise souvent certaines couches de la société, notamment les jeunes en les excluant de la sphère politique. «Il nous faut faire en sorte que ces jeunes puissent croire à nouveau en les vertus de la politique, de l’engagement à travailler, à se battre pour son pays», a-t-il déclaré.

C’est dans ce sens que le leader de l’AFD-Mali s’est appesanti sur la volonté de la quinzaine de partis politiques de fusionner pour mettre sur pied un nouveau parti politique, porteur de ces idéaux. Ce parti, va s’atteler à sensibiliser et à conscientiser sur ce que l’AFD appelle “ le Mali en grand en paix de Kayes à Kidal “. Il s’agira pour la nouvelle formation résolument inscrite au sein de la majorité présidentielle de donner plus de voix, de mobiliser davantage pour faire face aux défis qui sont ceux du Mali d’aujourd’hui et de demain. Le parti sera aussi, selon Tiéman Hubert Coulibaly, mieux revigoré pour affronter avec des chances de succès les prochaines échéances électorales.

D’ores et déjà, les différents alliés politiques de l’UDD ne cachent pas leur désir de voir cette nouvelle formation politique dirigée par le leader du parti de la colombe blanche. Celui-ci apparait, en effet, le dépositaire incontestable de cette volonté de constituer des pôles au sein des 150 partis politiques (voire plus) du landernau malien.

           Bruno D SEGBEDJI

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6 COMMENTAIRES

  1. il a raison; il sait que c’est qu’on se fait de l’argent facile au mali… creer son parti

  2. Tel père tel fils le plus grand op.portiste est ce Tiéman H. Coulibaly . Bientot la verité triomphera.

  3. Tel père tel fils le plus grand opportiste est ce Tiéman H. Coulibaly . Bientot la verité triomphera.

  4. Et si on arrivait a limiter le nombre des partis politiques en introduisant des dispositions pr eviter qu un parti politique se resume a un quartier, une famille ou une region.
    Assainir aussi la vie politiques malienne en mettant fin au vagabondage que certains appellent de transhumance politique.
    Tout elu qui change de parti politique avant la fin de son mandat, perd autamatiquement ce mandat et suivie d une élection anticipée au cours de laquelle l elu sortant sanctionné ne sera pas autorisé a se presenter.
    Aucun responsable de haut rang demissionaire d un parti politique ne sera autorisé a creer un parti politique dans l immédiat ni etre responsable de 1er plan d un autre politique pour une duree déterminée.
    Notre vie politique au mali ne se resume qu a l ingratitude et a la trahison, que peux t on recolter après? La mal gouvernance et la corruption.
    Que le reste des partis politiques fasse de meme pour assainir notre vie politique.

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