Dans un communiqué du président du parti ADP-Maliba, l’honorable Amadou Thiam, explique que suite au décret N 2019-0020/PM du 17 janvier 2019, la composante politique du cadre de concertations s’est réunie le 31 janvier 2019. Et de préciser que l’ADP-MALIBA salue la tenue de cette réunion par le cadre de concertation sous sa nouvelle formule qui prend en compte les aspects, à la fois, politiques et techniques des réformes en vue. « Lors des débats, certains points ont fait l’objet de houleuses discussions sur lesquelles la position du parti a été définie par son président, l’honorable Amadou Thiam », indique le communiqué.
Pour le député de la commune V du district de Bamako, certaines formations politiques ont estimé que la présidence du cadre doit revenir au Premier ministre, chef du gouvernement au lieu du ministre en charge de l’Administration Territoriale. Pour ce parti « que ce soit le Premier ministre ou le ministre de l’Administration Territoriale, cela importe peu: la personne n’est pas déterminante mais plutôt la procédure de validation des conclusions issues des travaux du cadre et leur prise en compte par les plus hautes autorités ».
Concernant la participation des groupes armés signataires, le président de l’ADP-Maliba souligne que certains partis politiques voient en cette participation une sorte d’intrusion de ces groupes sur le champ politique; alors l’ADP Maliba en a une toute autre lecture. « En effet, les réformes annoncées se fondent en partie sur l’application de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation issu du processus d’Alger. Exclure ces groupes armés d’un processus dont ils constituent un pan essentiel contribuerait à compromettre sérieusement la matérialisation des différentes réformes envisagées ».
Pour ce qui concerne la réforme du code électoral à inscrire dans l’agenda de ce cadre de discussions politiques, l’ADP MALIBA, « au-delà de cette réforme parcellaire propose plutôt la réforme de tout notre système électoral, qui est en déphasage avec les réalités sociopolitiques du moment ».
En définitive, au sortir de ce cadre de concertations, le président du parti, dont le candidat, Aliou Boubacar Diallo est arrivé troisième à la dernière élection présidentielle, a insisté sur l’inclusivité, qui doit être la seule boussole du gouvernement, à l’effet de mener à bien les différentes réformes envisagées et, d’éviter à notre pays les affres d’une contestation, comme nous l’avons connue dans un passé récent.
Abréhima GNISSAMA (stagiaire)