Le Président du Parti africain pour la solidarité et la justice (ADEMA / PASJ) a présenté ses vœux de bonne année 2017 à la presse, samedi dernier au siège de son parti à Bamako-Coura. Il était entouré par le Président d’honneur, Pr Dioncounda Traoré, ancien Président par intérim de la République, le 1er Vice-président du parti, Abdel Karim Konaté, le 2ème Vice-président, Dramane Dembélé, le Secrétaire général adjoint, Timoré Tioulenta, la représentante du Mouvement national des Femmes, Mme Zouré Fadimata Maïga, et le représentant de celui des Jeunes.
Au cours de cette rencontre avec les journalistes, le Président de l’ADEMA a fait des clarifications concernant les rapports de son parti avec le Président de la République, et par rapport à la présidentielle et la majorité présidentielle. En effet, une fois de plus, le Président du parti de l’abeille solitaire a réaffirmé son soutien aux actions du Président de la République, notamment dans la résolution de la crise que le Mali traverse.
Il a justifié le soutien de son parti au Président IBK par la situation de crise de notre pays et le fait qu’ils partagent des valeurs communes. Il a également profité de cette occasion pour s’exprimer sur la vie du parti et pour faire le bilan de 2016, puis donner des orientations pour l’année 2017 et sur la problématique du choix du parti à la présidentielle de 2018.
S’agissant des perspectives, et surtout du choix de l’Adéma à la présidentielle de 2018, le Président Sangaré a déclaré: «l’année 2017 s’annonce comme une année assez décisive au plan politique pour notre pays et notre parti. Nous sommes à un peu plus d’une année de la présidentielle de 2018, une année avant laquelle les uns et les autres, à tous les niveaux, s’interrogent sur le choix qui sera le nôtre et l’offre politique qui y sera associée en 2018.
Cette question, qui soulève déjà des débats, mérite d’être abordée avec clairvoyance et sérénité, et nous nous y attelons depuis un certain temps. Nous avons également engagé des réflexions sur la reconstruction de la grande famille Adema et la création d’un pôle de Gauche, autour des valeurs de patriotisme, de paix, de justice, de solidarité et de travail». C’est dire donc que le débat reste ouvert concernant la décision des Rouge et Blanc de présenter un candidat interne ou de soutenir l’actuel Président au cas où ce dernier serait candidat à sa succession.
Le Pr Sangaré a aussi saisi cette occasion pour inviter les militants de son parti à la cohésion et à l’entente. Car, a-t-il souligné, «chaque fois que nous avons travaillé ensemble, dans la cohésion, nous avons obtenu des succès et beaucoup de choses nous ont réussi». C’est pourquoi il a salué les résultats obtenus par le parti lors des dernières communales, qui ont placé le PASJ 2ème force politique sur l’échiquier politique national, avec 142 maires et 1 870 conseillers. A ses dires, ces résultats, qui ont été obtenus de haute lutte, sont le reflet de l’ancrage du parti dans les masses.
Actualité oblige, le conférencier a demandé à l’assistance de bien vouloir observer un instant de recueillement et de prière en mémoire de toutes les victimes du terrorisme, et en particulier du massacre de plus de 100 personnes survenu à Gao. Fustigeant l’attentat dans la Cité des Askia, Tiémoko Sangaré a déclaré : «une telle ignominie, que rien ne peut justifier, est tout simplement inqualifiable. La riposte, dans un élan de solidarité nationale, doit être impitoyable, pour les démocrates et toute la chaîne de solidarité tissée autour de notre pays face aux hordes terroristes.
L’ADEMA condamne avec la dernière rigueur cet acte de terrorisme, qui, certes, porte un coup dur au processus de paix et de réconciliation, mais ne saurait faire dévier le Mali de sa marche solidaire vers la paix et la réconciliation nationale. Malgré toutes les épreuves auxquelles il a été soumis, le Mali est un et indivisible et il doit rester ainsi». A cet effet, il a félicité l’ensemble des forces vives de la Nation, toutes obédiences confondues, qui ont décidé de marquer une solidarité agissante et patriotique pour la cause.
Moussa Koné