La section 3 ADEMA-PASJ du district de Bamako a fait sa rentrée politique le samedi 23 août 2015 par la rencontre des membres du bureau exécutif avec leurs militants de la section III de Bamako, au devant duquel le maire du District, Adama Sangaré, non moins secrétaire de ladite section. C’était au Carrefour des Jeunes de Bamako où la délégation, dirigée par le Pr. Tièmoko Sangaré, a restitué les grandes lignes des résolutions du dernier congrès du parti, dégagé son vision sur les élections communales et régionales à venir et écouté ses militants de base.
Dans son allocution d’accueil, Adama Sangaré, secrétaire de la section III de Bamako et non moins Maire du District de Bamako, s’est dit heureux de la composition et de la visite de la délégation du BE du parti en Commune III. Après avoir rendu un vibrant honneur aux différents membres de la délégation, il fait savoir aux uns et autres qu’ils constituent un ensemble, qui, s’il n’est pas homogène, n’aboutira à rien, mais déstabilisera plutôt le parti. Ce qui nécessite une union sacré de tous les membres.
Selon lui, depuis la restructuration entamée au niveau de la commune III, de douze sous-sections, la section s’en est allée à 17 avant le dernier congrès en date, ceci pour un développement participatif de tous. Avec ses sous-sections, il y aura pratiquement 527 militants par sous-section, dira Adama Sangaré. Ce qui lui fait dire que l’ADEMA dispose, rien que les membres du bureau en commune III, plus de 2210 voix. « Si chacun de ces 2210 personnes arrivent à faire voter dix personnes, nous auront 22100 voix. Comparées aux taux de participation aux différentes élections dans la commune, aucune élection n’aura lieu, qu’ADEMA ne va pas remporter », a-t-il- rassuré. Avant de renchérir qu’ADEMA-PASJ reste le parti le plus fort en commune III.
Pour le président du parti, Pr Tièmoko Sangaré, « l’ADEMA était là, elle est là et sera toujours là en commune III », eu égard à la présence massive des militants du parti. Aux dires du Pr Sangaré, la visite du bureau s’inscrit dans l’agenda du parti de rappeler le rôle que l’ADEMA-PASJ et ses militants doivent jouer sur l’échiquier politique national. A l’en croire, « L’ADEMA-PASJ sera de tous les combat pour servir le pays ». Il a fait comprendre que si les résolutions du dernier congrès, annoncé par tous comme le dernier, celui de tous les dangers du parti, est appliquée, l’ADEMA-PASJ restera la première force politique du Mali. « Pour cela, nous devons revenir aux fondamentaux du parti, nous avons créé un parti de dignité, un parti de fraternité et de solidarité, un parti d’unité pour servir notre pays, rien que notre pays », a expliqué le président. Pour ce retour aux valeurs cardinales du parti, Pr Sangaré a souhaité qu’il soit réinstauré entre militants un climat d’attente dans la vérité et non de mensonge et de trahison ; et que le pouvoir de la rumeur cesse son emprise sur le parti.
Dans sa restitution de résolutions du congrès, le président fera savoir qu’il est décidé par le congrès « de reconstruire la grande famille ADEMA en faisant revenir tous ceux qui ont cru à ses valeurs fondatrices », que le parti soit « au centre d’une grande construction de cause malienne, qu’ADEMA accepte de faire partie de la majorité présidentielle pour ne pas créer un autre problème à la nation pour des raisons égoïstes et de confort,.. ». « Nous sommes prêts à tous les sacrifices pour ce pays. Nous avons décidé d’agir uniquement en fonction des intérêts du parti et de notre pays. Personne de la direction n’a le droit d’avoir un agenda personnel qui l’amènerait à poser des actes contraires aux principes du parti. Celui qui le fait sera sanctionné », a martelé Pr Tièmoko Sangaré.
Sur les questions circonstancielles, singulièrement celle relative à la ré-suspension du Maire du District, Adama Sangaré, le Pr Sangaré insinuera que, comme la première suspension, cette deuxième n’a pas et n’aura pas de motifs valables. Ainsi a-t-il appelé son camarade Adama Sangaré à la retenue, à la sérénité et à la patience, et a promis de s’occuper de l’affaire. Quant aux élections générales communales et régionales, le président de l’ADEMA a sollicité ses camarades à la mobilisation avant d’être clair : «Pour les prochaines élections, nous n’accepterons pas d’être trichés. Je le dis haut et fort. Cher camarade secrétaire général, commencez à vous préparer. C’est vrai que la majorité présidentielle a décidé à l’unanimité de demander au gouvernement de reporter les élections parce que tenues dans la situation telle aujourd’hui créera des problèmes qu’on ne parviendra pas à résoudre. Tenir des élections maintenant parce que c’est l’occasion de gagner, nous disons non, il faut gagner dans la dignité. L’existence de notre pays doit primer sur les agendas personnels d’un parti. Ce qui est sûr, l’ADEMA n’acceptera plus d’être trichée ».
Cyrille ADOHOUN
