Toutes les formations ont compris que la politique est un art d’anticipation sauf, l’ADEMA-PASJ, et autrement rien ne sert de courir, il faut partir à point. Attendre toujours la dernière minute pour sortir un candidat à une élection présidentielle, c’est l’ancien président Hollande qui a été le seul à le faire avec Macron l’actuel Président français. Même là, il a commencé tout juste un an avant la date du premier tour des élections. C’est ce que le Collectif SOS ADEMA, a rappelé cette date limite indiquée dans les statuts du parti, au Comité Exécutif. C’est un collectif responsable qui mise plus sur les intérêts du partique les strapontins de postes miroités aux membres du Comité Exécutif en leur faisant croire, que le parti pourra avoir une dizaine de ministères et la Présidence de l’Assemblée Nationale. Ne savent-ils pas ces cadres du Comité Exécutif, qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même. En présentant un candidat, bon teint du parti, c’est notre résultat qui nous servira les postes que le parti veut et non de procéder au mendiant de la rue.
Le collectif n’a donc fait que rappeler le chemin de la victoire pour 2018 aux membres du Comité Exécutif, même si cela n’a pas plu à certains hauts perchés au Comité Exécutif. La vérité luit de ses propres lumières et on n’éclaire pas les esprits avec des flammes de bûchers, disait voltaire. Le collectif a noté également, le refus du parti à diffuser un communiqué au nom du parti à l’attention du peuple malien, afin de dénoncer les failles du nouveau texte constitutionnel anti-démocratique du point de vue de la majorité des membres du Comité Exécutif et du peuple ADEMA.
Dans sa volonté de redorer l’image du parti le Collectif SOS ADEMA entend désormais s’associer à toutes les initiatives et de manière officielle en faveur de la volonté populaire. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il était au meeting du 1er juillet 2017. A cet sujet, il a adressé une lettre officielle à la Plateforme ‘’Antè Son Abana’’. Pour le Collectif ‘’Etre seul, c’est s’entrainer à la mort’’ selon Louis Ferdinand Céline.
Siramakan KEITA