Cette déclaration a été faite le samedi dernier lors du lancement dans la salle de conférence de la Maison de la Presse de l’ADGM.
C’est dans le souci de redonner une place à la démocratie que cette association a vu le jour. Elle réunie des hommes et des femmes qui veulent barrer la route aux mensonges politiques et à l’isolement du peuple dans un pays démocratique.
Le Mali retrouve un régime démocratique…
Le Mali, héritier des empires multi centenaires où l’organisation du pouvoir était appréciée, Etat où régnait le multipartisme bien avant son accession à l’indépendance, mais aussi, pays ayant été le théâtre de la dictature et de la pensée unique, pendant vingt trois années, au prix du sang, des larmes, et aussi de l’héroïsme, dans un élan insurrectionnel, a opté pour la Démocratie pluraliste le 26 Mars 1991, c’est dans cet élan que cette association veut que le Mali retrouve un régime démocratique qui est plus exigeant avec des principes de liberté, de responsabilité, d’étique, de justice sociale, de séparation des pouvoirs, de la soumission au droit, de l’indépendance de la justice, de la règle de la majorité, de la transparence, mais aussi et surtout de la souveraineté du peuple, le socle de toute démocratie.
A l’ADGM on pense que « le peuple est oublié, abusé, manipulé, les vertus détournées… »
Aussi, l’ADGM veut dire la vérité au peuple et le donner la place qu’il doit jouer dans un pays démocratique parce que pour les initiateurs : « le peuple est oublié de la démocratie malienne, dont l’ignorance est abusée, dont la conscience est manipulée, dont les vertus sont détournées, et pour qui finalement la politique ou la démocratie rime avec mensonge.
A cet effet l’objectif de cette association est de défendre et promouvoir la Démocratie et l’Etat de droit au Mali en particulier, et de par le monde, de regrouper tous les démocrates Maliens quelques soient leur orientation politique, idéologique, confessionnelle et leur race, de cultiver l’excellence et la probité dans la gestion des affaires, notamment les affaires publiques et d’œuvrer au développement de la République du Mali.
Bréhima Traoré
