L’accord d’Alger : Sabati-2012 revisite le document paraphé

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Moussa Boubacar Ba, président de Sabati 2012
Moussa Boubacar Ba, président de Sabati 2012

D’entrée de jeu, le secrétaire général du mouvement Sabati-2012, Fodé Ndiaye, s’est incliné sur la mémoire des victimes de l’attentat du 6 mars 2015 contre le restaurant “La Terrasse”. Il a souhaité prompt rétablissement aux blessés.

Le paraphe du projet d’accord à Alger a été rendu possible grâce à la mobilisation de la communauté internationale, notamment l’Union européenne, l’Union africaine et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), selon le ministre Bathily.

D’après Me Mohamed Ali Bathily l’accord s’articule autour des concepts de décentralisation poussée, le caractère indivisible et laïc de l’Etat malien, des lignes rouges que le président de la République avait tracées. L’appellation Azawad, de l’avis du ministre Bathily, est reconnue comme une entité géographique et socioculturelle d’une partie des régions du Nord et non pour les trois régions.

“On est parti du fédéralisme à l’autonomie, nous avons aujourd’hui un Etat unitaire”, s’est félicité le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières. Et de dire que l’accord de paix exige la création d’une structure de développement pour les régions du nord.

En croire le principal conférencier, il y aura justice pour tous ceux qui ont été victimes des crimes contre l’humanité. “Il est nécessaire d’aller à l’essentiel, qui est la paix”, a-t-il conclu.

“Le Nord n’a pas été occupé mais pas abandonné, donc cela oblige les gouvernants à être honnêtes envers les gouvernés”, a expliqué Mahmoud Dicko. Il a ajouté que pour aller à la paix, il faut bannir certains comportements, comme le népotisme, la corruption et promouvoir  la bonne gouvernance.

“Il faut partir sur de nouvelles bases pour refonder notre pays”, a développé le président du Haut conseil islamique. Il a invité aussi la société civile, la presse et tous les fils du Mali à rester mobilisés pour soutenir le gouvernement dans son combat pour une paix durable.

Yéhia M. Baby

Stagiaire

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4 COMMENTAIRES

  1. On commence a ns pomper l’air avec cette histoire de Sabati , on a rien a foutre de leur avis sur les accords d’Alger . Sabati represente qui ? la campagne est fini comme le disait le Boss il est temps de retourner a vos preches et laisser la politique aux politiciens

  2. On attend que Dicko et sa bande laisse tomber le voile pour avancer à visage découvert sur les chantier de la politique. Ils peuvent tenir longtemps dans ce jeu d’équilibriste. On ne peut pas être républicain et chercher à créer la confusion sur la séparation du pouvoir et du religieux. Tout ce qu’on demande à ces gens la c’est de faire un choix! Si dicko tiens coute que coute à avoir une influence dans la sphère politique alors qu’il laisse la présidence du HCIM et demande un agrément pour son parti ” SABATI 2012″. A bon entendeur salut.

  3. Attention à la politisation de la religion dans notre pays.Sabati, parti politique ou organisation religieuse? Q ses membres n’essayent pas de se cacher sous le manteau de l’islam pour faire la politique.qu’ils descendent dans l’arène politique à visage découvert.1maitre coranique n’est pas forcément 1 bon musulman.l’islam c’est notre bien commun,il ne peut pas être la propriété d’1groupuscule d personne, aussi instruit qu’il soit.autorites,ne vous prêtez pas à ce jeu

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