La tenue des élections 2013 après la guerre : La dispersion des terroristes va-t-elle affecter les activités des campagnes électorales?

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Le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de l’aménagement du territoire, le colonel Moussa Sinko Coulibaly vient de jeter le pavé dans la mare en annonçant  les dates de la tenue des élections générales prévues en juillet prochain. Pourtant, le pays se trouve encore dans une situation inconfortable après la traque des groupes de bandits armés qui se sont dispersés sur le territoire. C’est dans ces conditions que les campagnes auront lieu ?  

Face à cette guerre qui a débuté depuis le 10 janvier dernier suite à la provocation des terroristes contre nos soldats à Konna, suite à laquelle la guerre a éclaté contre les terroristes avec l’appui des forces Françaises aux côtés de l’armée malienne. Cet affrontement a conduit la dispersion de ces bandits armés dans la nature sur le territoire national et des Etats voisins. Malgré leur dispersion, certains ont pu être capturés, d’autres tués et ceux qui ont échappé aux frappes sont en fuite. Parmi eux, les leaders qui sont introuvables. Ce qui a conduit le gouvernement de décrété l’Etat d’urgence de trois mois sur toute l’étendue de territoire national. L’Etat malien a aussitôt lancé  des mandats d’arrêt nationaux et internationaux contre 28 responsables des différents groupes de terroristes dans le but de mener une  guerre définitive contre des terroristes.

Dans cette situation le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de l’aménagement du territoire, le colonel Moussa Sinko  Coulibaly, lors de la conférence de presse l’annonce de la date De l’élection présidentielle  prévue du 07  et 21 juillet. Bien vrai que dans tous les pays où le coup d’Etat a lieu, la transition se termine par les élections générales. Ce  qui est un peu différent du cas du Mali.

Il faut signaler que les campagnes électorales de la présidentielle  sont toujours organisées à travers les rassemblements faits par  des partis ainsi que plusieurs  festivités. Vu même que l’Etat d’urgence est décrété, cela n’a pas empêché certains citoyens à faire  leurs activités grandioses dans la capitale notamment les cérémonies de mariages, baptêmes et autres.

Est-ce cela ne peut-elle pas être une occasion de vengeance de ces terroristes par des explosifs ? Sinon, les cas d’attentats aux explosifs qui ont eu lieu dans la région de Gao dont les images  diffusées à la télévision nationale ont choqué bon nombre de personnes. Ces genres d’incidents ne sont le souhait de personne. Pour éviter cela, il revient à tout un chacun de jouer pleinement son rôle dans la sécurisation, que chacun soit soldat en sa manière, plus précisément le gouvernement qui  doit jouer aussi son rôle  et imposer aux candidats de prendre  l’engagement de la sécurité des militants, partisans et autres lors des activités de campagne.  Car, ces moments trouveront que l’Etat d’urgence  a déjà pris fin et aussi la guerre. Mais malgré cela il n’est pas sûr que tous ces chefs bandits recherchés soient capturés. Cela constitue une inquiétude en période campagnes électorales. Il faut signaler que certaines personnes ont suivi  ces terroristes à cause de l’argent facile qu’ils distribuaient en quantité. D’autres, par fanatisme en matière l’islam. Car les innocents qui les suivent, pensent qu’ils sont dans un combat juste.

Adja

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2 COMMENTAIRES

  1. Avec des politiciens corrompus et sans capacité de projection stratégique en dehors de leur carrière de petits politicards aux ordres des intérêts occidentaux, les Maliens ne sont pas prêts de sortir de l’auberge. Les peuples n’ont jamais rien gagné avec des bulletins de vote et des urnes qui sont les armes favorites de la bourgeoisie corrompue aux affaires. Demandez aux occidentaux lucides. Ils ne se font aucune illusion sur ces mascarades électorales qui servent au maintien des oligarchies au pouvoir; d’où des taux d’abstention élevés. Les Africains et les Maliens seraient bien avisés de repenser autrement le fondement des Etats et non par des folklores électoraux financés de l’extérieur et validés par les mêmes. Plutôt une bonne révolution africaine pour balayer toutes ces ordures politiques qui nous insultent tous les jours par voix de médias (journaux, radios et télés). Rien que des bandes de voleurs et d’incompétents qui empêchent nos peuples d’être debout et libres.

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