La situation au Mali, deux ans après l’investiture du président : “La cécité de la gouvernance d’IBK s’accroit”, dixit Tiébilé Dramé

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parena  Ce Vendredi 09 octobre, le président du Parena M. Tiéblé Dramé, accompagné de certains cadres du parti dont le SG Djiguiba Kéïta dit PPR, était face à la presse à la maison de la presse. Il a évoqué la situation générale du Mali deux ans après l’investiture du président IBK, en particulier la situation du nord, le processus de paix, l’insécurité, la gabegie, le drame de MINA, entre autres. Lisez l’intégralité de sa déclaration.
I-INTRODUCTION:
Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, a prêté serment le 4 septembre 2013. Quinze jours plus tard, le 19 septembre, croyant qu’un jour nouveau se levait au Mali, la communauté internationale, dans un élan de rare mobilisation, est accourue à Bamako, pour célébrer la restauration de l’ordre constitutionnel et le retour de notre pays dans le concert des nations.
Un Roi, celui du Maroc et des dizaines de présidents et de premiers ministres sont venus au stade du 26 mars apporter leur soutien à ce qu’ils croyaient être la renaissance du Mali.
Plus de vingt quatre mois après l’accession d’IBK au pouvoir,  le Mali “ressemble à un balafon crevé”, entre doute, désillusion et désespoir.
Dans leur écrasante majorité, les Maliens continuent à tirer le diable par la queue. Un marasme financier sans précédent affecte la quasi-totalité des ménages. Les prix des PPN (produits de première nécessité) augmentent sans cesse.  Pendant ce temps, la nouvelle gouvernance instaurée par le président de la République est émaillée de scandales et d’atteintes répétées à la morale.
Pendant ce temps, la personnalisation et la personnification du pouvoir ont atteint des proportions jamais égalées dans l’histoire contemporaine du pays avec une implication sans précédent de la famille dans tous les échelons du pouvoir d’État: attribution de marchés publics, nomination et promotion dans l’administration où le mérite est foulé aux pieds.
II- LA SITUATION AU NORD, LE PROCESSUS DE PAIX ET L’INSÉCURITÉ DANS LE PAYS
Depuis la signature de l’Accord de Ouagadougou en juin 2013, quatre faits marquants ont caractérisé la situation politique, militaire et sécuritaire au Mali.
1- la défaite militaire et l’humiliation de la Nation, le 21 mai 2014, à la suite de la visite du Premier ministre Moussa Mara à Kidal. Le Mali a perdu, ce jour-là, des dizaines d’hommes et d’importants moyens militaires: des dizaines land-cruisers équipés d’armes automatiques,  des blindés légers, des camions de transport de troupes et des citernes.
2- l’émergence du MAA et de GATIA comme forces militaires au Nord,
3-  l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale résultant du rapport des forces défavorable crée par la visite de Mara et la défaite du 21 mai.
4- la multiplication des attaques contre les populations civiles, les forces armées et les symboles de l’État au Nord comme dans les régions de Mopti, Ségou, Sikasso et Bamako.
Quand le président prenait fonction, le 4 septembre 2013, le drapeau malien flottait sur Kidal. Il y avait  un gouverneur, des préfets et des sous-préfets. Un détachement des forces armées et de sécurité du Mali était  déployé à Kidal, Aguel-hoc et Tessalit.  Les FAMAS tenaient garnison à Anéfis et à Ménaka où flottait le drapeau national.
Au lieu de poursuivre cette œuvre de restauration de l’intégrité territoriale entamée pendant les derniers mois de la Transition, le président s’est engagé dans une politique  dont la finalité a été la perte de la souveraineté de l’État sur les régions entières du pays.
De longs mois de déclarations contradictoires et d’actes improvisés, aventureux et irresponsables ont conduit à la défaite militaire de mai 2014 à Kidal et à l’Accord de paix d’Alger qui, s’il est appliqué, fera du Mali une fédération de facto.
Le gâchis pour notre pays est incommensurable.
Recommandation : le PARENA invite l’Assemblée Nationale à publier les conclusions de l’enquête parlementaire sur les événements des 17 et 21 mai 2014 à Kidal, et le Gouvernement à en tirer les conséquences.
1- L’Accord d’Alger:
Nous continuons de croire qu’il faut considérer cet accord comme une étape de la longue quête de paix au Mali et que de nouvelles initiatives comme les deux rencontres d’Anafis (les 27 septembre et 4 octobre derniers) entre les parties prenantes sont nécessaires.
Malgré les dénégations du Président et  du gouvernement il n’ y a pas l’ombre d’un doute: l’Accord d’Alger fera du Mali ( s’il est appliqué tel quel) un État fédéral. Dans cette nouvelle fédération du Mali, les  Régions-États seront dirigées par des présidents élus au suffrage universel direct qui sont à la fois chefs du législatif, de l’exécutif et de l’administration. Or la démocratie repose sur la séparation des pouvoirs et la décentralisation  est synonyme d’organisation des contre-pouvoirs locaux.
Cette concentration des pouvoirs, unique au monde, porte les germes de tensions entre les communautés, de conflits et d’instabilité.
Recommandation: tenir des concertations nationales inter-maliennes pour, entre autres,  une appropriation nationale de cet accord et explorer les possibilités de l’améliorer.
2- La situation sécuritaire:
Avant de connaître une certaine accalmie, ces dernières semaines, la situation sécuritaire s’était considérablement détériorée pendant les huit premiers mois de cette année.
Près de 120 attaques et incidents de sécurité ont eu lieu au Mali entre le 5  janvier et le 6 octobre 2015. Environ 300 personnes ont trouvé la mort dans notre pays pendant les neuf derniers mois: Maliens, étrangers, membres des FAMAS, soldats de l’ONU, populations civiles, membres des groupes armés.
Cette insécurité a affecté outre les régions du Nord, celles de Mopti, de Ségou, de Sikasso et le District de Bamako avec l’apparition de nouveaux acteurs notamment au centre et au sud.
L’extension du périmètre de l’insécurité est un des principaux défis auxquels notre pays est confronté.
Recommandation: élaborer, à la faveur des concertations nationales inter-maliennes, une politique nationale de sécurisation et de stabilisation du territoire en envisageant, entre autres, de parler avec les jihadistes maliens.
3- Les FAMAS
a) Au delà des uniformes, des chaussures et des chaussettes:
Une chaîne de télévision étrangère a montré, il y a peu, une scène qui a fait pleurer plus d’un Malien: des soldats maliens engagés dans le combat contre le terrorisme au Nord, roulant sur des motos SANILI et sans moyens de communication adéquats….
Pourtant,
En 2013, le budget affecté à la défense était de 168 milliards de francs CFA. En 2014, il était de 199 milliards.  La loi des finances rectifiée ( LFR) du 25 juin 2015 porte ce budget à 281 milliards.
Malgré ces immenses sacrifices consentis par le peuple pour sa défense et sa sécurité, les pouvoirs publics n’ont jusqu’ici mis l’accent que sur les uniformes, les chaussures et les chaussettes acquises dans les conditions de surfacturations et de détournements connus de tous. A quoi ont servi tous ces  milliards ?
Recommandation: Fournir des informations détaillées à l’Assemblée Nationale sur l’utilisation des budgets 2013-2014-2015 de la Défense.
b) La loi de d’orientation et programmation militaire ( LOPM):  où est la grande ambition?
Les 1230 milliards de francs CFA prévus pour la LOPM sont brandis par nos autorités en guise de grand dessein.  Comme pour donner le vertige au peuple.
A regarder de près, ces 1230 milliards sur cinq ans reviennent 246 milliards par an. Au regard du budget de la défense les trois dernières années et de ce qu’on en a fait, 246 milliards par an ne sauraient être l’expression d’une grande ambition. Alors cessons de chloroformer le peuple malien.
Propositions du PARENA
1) au sortir du processus d’Alger, concevoir et mettre en œuvre une politique ambitieuse de re-fondation, de reconstruction d’une nouvelle armée nationale, professionnelle et républicaine.
2) rénover l’outil de défense, de sécurité et de renseignement;
3) lancer un vaste programme de construction de nouveaux camps militaires et  d’habitations décentes pour les militaires et leurs familles.
En combattant la corruption et en mettant fin à la gabegie,  des moyens financiers seront dégagés et de vraies grandes ambitions seront possibles pour doter nos forces de moyens appropriés, pour mettre nos militaires, nos gardes nationaux, nos gendarmes et nos policiers dans des conditions décentes et  dignes du sacrifice que la Nation attend d’eux.
III- GABEGIE:
1- Le budget de la présidence:
Le 1er budget préparé par l’administration IBK  a affecté à la présidence de la République la somme de 9 milliards 300 millions de francs CFA pour 2014. En 2015, ce budget a été porté à 14 milliards 600 millions, soit une augmentation de 57%.
A titre de comparaison, le budget 2015 des 10 principaux hôpitaux du Mali (Point G, Gabriel Touré, hôpital du Mali, Kayes, Kati, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao) est de 14 milliards 400 millions de FCFA.
Le budget de la sécurité alimentaire de tout le pays en 2015 est de 500 millions de FCFA. Celui de l’alimentation de Koulouba est de 300 millions. Il était de 61 millions en 2013. A l’avènement du président de la République, il a été multiplié par cinq.
2- dépenses de prestige :
– la vraie histoire du 2ème Boeing présidentiel malien n’est toujours pas connue. En 2015, une somme de 1 milliard 500 millions a été prévue, dans le budget, pour le jet présidentiel. Pourquoi? Pour Mali BBJ, la société offshore créée par le gouvernement du Mali à Anguila aux Caraïbes?
– le nouveau pavillon présidentiel de l’aéroport de Sénou: 8 milliards de F CFA ont été budgétisés  pour l’année en cours. Les travaux ont commencé. D’autres milliards seront sans doute  nécessaires pour les achever.
– la résidence des hôtes à l’ex-base coûtera 5 milliards de FCFA.
3- les voyages du Président : 
Entre le 22 septembre 2013 et le 24 septembre 2015, le Président IBK a effectué au moins 73 voyages à l’extérieur. Dans la même période, il s’est rendu huit (8) fois à l’intérieur du pays:
– en décembre 2013 à Kayes pour la pose de la première pierre du barrage de Gouina,
— en mars 2014 à Marakakoungo pour lancer la campagne de vaccination du cheptel,
– en mars 2014  à Mopti et Bandiagara, pour, entre autres, inaugurer le nouvel hôpital Dolo Sominé et des infrastructures scolaires construites par Toguna SA,
–  en juillet 2014 à Ségou et Niono pour accompagner le Président du Faso en visite au Mali,
– novembre  2014  à Kourémalé (à la frontière Mali-Guinée)  dans le cadre de la campagne contre la maladie à virus Ebola,
– en juillet 2014 à l’aéroport de Gao (le Président voulait initialement se rendre à Bulikesi (Rharouss) sur le site de l’accident d’avion d’Air Algérie). Pour cause de mauvais temps, il s’est arrêté à l’aéroport de Gao,
– en janvier 2015 à Gao après la fusillade de soldats de la Minusma contre des manifestants.
– en août 2015 dans la région de Sikasso pour des inaugurations et des poses de premières pierres de diverses infrastructures…
Six des huit visites à l’intérieur ont consisté en un aller-retour dans la journée.
IV- LES RÉCENTS SCANDALES:
1-  le scandale de “l’engrais frelaté”: malgré l’engagement solennel du président de la République lors du conseil supérieur de l’Agriculture, le 29 mai, en dépit de la  promesse du Premier ministre devant la représentation nationale, le 11 juin, lors de l’adoption de sa déclaration de politique générale (DPG), l’opinion publique attend toujours la moindre mesure conservatoire qui conforterait la volonté politique de sanctionner ces pratiques dont la gravité se passe de commentaires.
2- Le scandale de l’Union des coopératives de producteurs de coton et du GIE de l’engrais : le mandat du bureau qui dirige l’union des coopératives de producteurs de coton est épuisé depuis des années. Il en est de même du  groupement d’intérêt économique (GIE) qui distribue des dizaines de milliards d’argent public dans des conditions opaques et douteuses. Le gouvernement continue à faire la sourde oreille, à couvrir la violation de la loi par les dirigeants actuels. Donc à les protéger.
Le PARENA soutient la juste lutte des cotonculteurs pour la démocratie au sein de leurs coopératives.
3- les 1000 tracteurs du Président :
Le PARENA maintient que l’opération des 1000 tracteurs est une histoire d’un délit d’initié, d’un marché de gré à gré déguisé effectué en violation flagrante de toutes les réglés régissant les marchés publics. C’est aussi l’histoire de surfacturations grossières et de rétro commissions.
Les bénéficiaires et les défenseurs de ce gré à gré déguisé prétendent qu’il y a eu “appel d’offres international”. Mensonge! S’il y avait eu “appel d’offres international”, ils auraient montré les journaux qui ont publié les annonces.
D’ailleurs, le rapport de la commission de dépouillement est formel: au chapitre Publicité, est écrit : ” Néant”! S’il y a eu ” appel d’offres”, il n’a pas été rendu public. Or la non publicité est une cause de nullité de toute la procédure (article 54-4 du décret n°8-485 PRM du 11 août 2011 abondamment cité par les uns et les autres).
Dans sa Réponse au PARENA, Toguna SA prétend avoir déposé son offre le 30 avril, jour où selon le papier du gouvernement, “l’appel d’offres” a été rendu public. FAUX!
Le rapport de dépouillement est encore formel : Toguna a déposé son dossier le 22 mai, jour de clôture de “l’offre” et d’ouverture des plis entre 9h20 et 10h…
Nous nous arrêtons là parce-que nous ne voulons pas polémiquer avec Toguna SA.
Nous sommes bien en face d’un délit d’initié et d’un gré à gré déguisé.
Le PARENA constate que le Gouvernement reste silencieux 10 jours après la révélation du scandale. Il s’est contenté de la diffusion d’un tract non daté et non signé qui cherche à noyer  le poisson. Ce tract a été repris par la périphérie du Gouvernement, notamment par Chahana Takiou et un certain Talfi qui ont violemment attaqué le PARENA.
Si Chahana Takiou ne manque pas d’un certain courage pour défendre à visage découvert, depuis deux ans,  les dérives en tous genres du régime, le cas de Talfi pose des problèmes éthiques et déontologiques. Non content de se cacher derrière un pseudonyme pour dénigrer les acteurs publics, ce chef de cabinet d’un ministre a proposé, ces jours-ci, de l’argent à plusieurs journalistes pour défendre les thèses de Toguna SA. Beaucoup ont rejeté le piège de la manipulation. Ils sont à féliciter.
Nous en appelons à Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement pour clarifier les rôles dans son administration.
Propositions du PARENA sur les 1000 tracteurs:
– Devant le silence assourdissant du gouvernement, le PARENA invite le Vérificateur Général à ouvrir une enquête impartiale pour faire toute la lumière sur cette affaire afin que  les tracteurs soient payés par l’État à leur juste prix.
– Au lieu d’endetter les paysans du Mali sur trois ans à un taux d’intérêt de 8.75%, le PARENA invite le président de la République à créer dans chaque cercle du Mali, un centre d’utilisation des tracteurs, d’affecter les tracteurs à ces centres qui les mettraient en location pour le temps nécessaire aux besoins des paysans. Les centres mettront en place des pools de conducteurs de tracteurs et s’occuperont de la maintenance et du carburant. Un tel mécanisme permettrait de généraliser et démocratiser l’accès aux tracteurs,  et d’amortir l’investissement.
5- les démolitions de constructions privées
la démolition de dizaines de constructions privées à Suleymanbugu (Kati): les bases juridiques de la spectaculaire opération par laquelle le gouvernement a lancé des bulldozers contre des dizaines de  maisons  privées ne sont toujours pas claires. Sur quelle décision de justice définitive repose ce spectacle qui a réduit en gravats et poussières plusieurs centaines de millions d’économies de nos compatriotes dont certains triment à l’étranger pour investir au pays?
Recommandation: S’en tenir aux règles de l’état de droit, recourir à la justice et éviter les voies de fait.
V- LA VIE CHÈRE:
Les prix des PPN (produits de première nécessité) sont devenus de plus en plus chers. Celui du riz, produit de consommation par excellence  dans les zones urbaines est particulièrement angoissant pour les ménages.
La cherté du prix du riz  est d’autant plus incompréhensible que sept (7) commerçants ont été, le 23 juin, exonérés de droits de douanes et de TVA aux fins d’importer 120.000 tonnes de riz pour le Ramadan (?) et la période de soudure. L’État a ainsi accepté de se soulager de plus de 4 milliards de FCFA sans que le consommateur n’en voit l’impact.
VII- ARBITRAIRE À YÉLIMANÉ:
Depuis la mi août une quinzaine de personnes, membres de l’association ” Yélimané Daga Kaané” croupissent à la prison de Yélimané parce qu’elles ont remis en cause le principe et le paiement de taxes instituées du temps de l’UDPM…
Outre, les 16 détenus, plusieurs notables dont des chefs de villages sont placés sous contrôle judiciaire.
Le PARENA demande aux pouvoirs publics d’intervenir pour mettre fin à cet arbitraire.
VIII- LA GESTION DE L’HÉCATOMBE DE MINA
Notre Nation, comme le reste de la Oumma islamique a été endeuillée par la tragédie survenue dans la vallée de Mina, en Arabie, le 24 septembre, jour de l’Aid El Adha.
Deux semaines après ces douloureux événements, notre Gouvernement est toujours incapable de fournir aux familles et au peuple un bilan fiable.
Recommandations : le PARENA  réitère son appel à publier le nombre et la liste complète des victimes de Mina. C’est la moindre  des choses que l’on peut attendre d’un gouvernement.
Il doit s’inspirer de l’action des groupes de citoyens et de jeunes
(notamment ceux de Bako-Jikoronin) qui œuvrent à retrouver et identifier des disparus maliens.
Le Parena exhorte les pouvoirs publics et nos Chefs religieux à accompagner par des prières et des prêches les pèlerins revenus de la Mecque et  qui ont vécu les terribles événements de Mina
IX-  CONCLUSION:
Malgré les menaces et les injures orchestrées par la cellule noire installée à Koulouba à coup d’argent public, le PARENA ne se laissera pas intimider.
Parti républicain, résolument engagé dans l’opposition, il continuera son combat démocratique pour le relèvement et la renaissance du Mali.
Depuis deux ans qu’il est au pouvoir, le président de la République a instauré une gouvernance patrimoniale qui, si on ne prend garde, conduira à la privatisation de l’État et mènera le pays au mur.
Nous l’invitons à changer de cap, à sortir de l’autisme et entendre les angoisses et les inquiétudes qui montent de partout.
Pour préserver la paix sociale, pour sauver la République et le pays, nous l’invitons à mettre fin aux scandales et aux dérives qui ont jusqu’ici jalonné sa gouvernance.
Réalisé par Gaoussou KANTE, Stagiaire

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