Des indiscrétions émanant des couloirs de l’Elysée ont pu laisser échapper l’annonce de l’agenda électoral malien, dont serait auteur le Premier ministre Boubou Cissé. Sauf que le chef du gouvernement dément cette information. Qu’est-ce qui s’est alors passé à Paris pour « fuiter » ces « confidences informatives » ?
–Maliweb.net- Pour certains médias, c’est à travers de discrètes confidences que le Premier ministre, Dr Boubou Cissé, lors de sa récente visite à Paris, aurait annoncé que les élections référendaires allaient se tenir d’ici la fin de cette année et que les législatives devraient avoir lieu en juin 2020. Et ils concluent que le chef du Gouvernement « a annoncé depuis les salons de l’Elysée un chronogramme électoral national ». Ce qui, à juste raison, serait une injure pour le peuple malien. Le patron de la primature vient de réagir énergiquement à ces informations à travers un démenti formel.
Dans son communiqué du 25 septembre, le cabinet du Premier ministre indique que seule la thématique développement était au menu des échanges durant ce séjour parisien du patron de la Cité administrative. C’est, lit(on dans le communiqué, «suite à certaines informations récemment parues dans la presse et dénonçant un « tripatouillage électoral » décidé à Paris par le Premier ministre Dr Boubou Cissé et les autorités françaises dans le but d’organiser un référendum avant la fin de l’année et les législatives en juin 2020, le Cabinet du Premier ministre tient à apporter un démenti catégorique à ces allégations.
Au cours de la visite de travail qu’il a effectuée en France du 9 au 12 septembre 2019, le Premier ministre a effectivement rencontré le Président de la République française, Emmanuel Macron ; mais aussi le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, la ministre des Armées Florence Parly, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Lemaire, le Directeur de l’AFP et le Président du MEDEF. Avec toutes ces personnalités, il n’a été question que de développement, de sécurité, de recherche de la paix et de financement de l’économie malienne. Plusieurs conventions de financement ont d’ailleurs été signées.
Mais à aucun moment, avec aucune des personnalités citées, il n’a été question de fixer les dates du référendum ou des législatives à venir. Encore moins d’en fixer le contenu et la conduite.
Le Cabinet affirme solennellement qu’aucun agenda n’a été imposé au Premier ministre par qui que ce soit et que le Premier ministre lui-même n’a aucun agenda caché ».
Et le cabinet du chef du gouvernement de souligner que « ces informations tendancieuses, émanant de personnes mal intentionnées tapies dans l’ombre, visent en réalité à saper les efforts du Gouvernement, en tentant d’attiser le ressentiment des populations déjà éprouvées par la crise multiforme qu’elles connaissent depuis des années. Le Gouvernement croit au Dialogue national inclusif dont les termes de référence viennent d’être validés par un atelier national. Il estime qu’il sera l’espace idéal où les Maliennes et les Maliens de tous bords politiques, idéologiques ou religieux, pourront se retrouver en toute fraternité pour débattre sereinement et décider en toute souveraineté des choix qui détermineront leur existence.
Le Cabinet informe l’opinion nationale que le Premier ministre est serein et reste concentré sur les missions à lui confiées par le Président de la République, Chef de l’Etat. Il ne saurait par conséquent se laisser distraire par des tentatives de mauvaise foi, heureusement vouées à l’échec ».
Cet éclairage du Premier ministre est rassurant sauf que l’on ne peut s’empêcher d’observer le décalage de temps qu’il y a eu entre la fin de cette mission parisienne et ce démenti. C’est depuis le 12 septembre que la visite à Paris du Premier ministre a pris fin et les informations relatives à cet agenda précipité qui aurait fuité inondaient les réseaux sociaux quarante huit heures après la fin de cette mission. Le démenti a alors l’air d’un rétropédalage ou peut-être d’une erreur de communication. Qui serait l’auteur de cette éventuelle erreur de communication ou de confidences ? Ne comptez pas sur nous pour vous le dévoiler !
Boubou SIDIBE/Maliweb.net
UN CERTAIN JACQUES QUI LUI, A ETE FRANC ,MEME POUR UN MOMENT! BON..!
https://information.tv5monde.com/afrique/les-presidents-francais-et-l-afrique-paroles-d-amours-et-de-desamours-206046
COCO? ET SES AUTRES CO-COUILLONS?…COMMENTEZ ! DECHIFFREZ!…ECLAIREZ CE QUE NOUS DEPUIS DES SIECLES SAVONS, PUISQUE VOTRE CECITE EST ILLIMITEE, JUSQU AU JOUR J QUAND VOUS SEREZ REVEILLES BRUTALEMENT…
C’est la France qui a dicté au Premier ministre Boubou CISSE le calendrier référendaire et d’élection législative au Mali.
Cela n’est un secret pour personne.
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