Après le dépôt du rapport de la Commission de dépouillement des candidatures, la semaine dernière, les choses s’accélèrent pour l’Adema-PASJ dans la droite ligne de la principale résolution ayant sanctionnée la 16 ème Conférence nationale : le parachèvement du processus de désignation et d’investiture d’un candidat propre.
En clair, le Parti de l’Abeille, selon toute évidence, va investir son candidat à la fin de ce mois et grande est de plus en plus la probabilité que ce soit le Professeur Dioncounda Traoré. Déjà choisi comme seul candidat rassembleur, consensuel (et peut-être même providentiel) par près d’une cinquantaine de structures de la Ruche, l’ancien président du PASJ, de source bien introduite, sera définitivement retenu cet après-midi, à la faveur de la réunion que le Comité Exécutif va consacrer à l’examen des dossiers de candidature.
Jusque-là incertain et déterminé à ne plus briguer de mandat électif, le président du Mali sous la transition a vraisemblablement craqué devant les multiples sollicitations l’ayant assailli lors du périple qu’il vient de boucler à Nara, son fief politique. Après un accueil royal aux relents d’intronisation par les structures Adema de son terroir, le Professeur Dioncounda Traoré a pris part vendredi à l’inauguration d’une mosquée à Kaloumba, son village maternel, avant de s’entretenir avec les délégués des différentes sous-sections qui attendaient impatiemment qu’il lève l’équivoque sur sa candidature à la présidentielle.
Pour le faire fléchir de sa position initiale, la section porteuse de son dossier n’a point lésiné sur les ressources morales. Elle a mis les bouchées doubles en s’associant les services de notabilités et autorités traditionnelles pour engager auprès de lui une ultime démarche ayant fini par peser dans la décision finale de Dioncounda Traoré.
Il nous revient, en tout cas, que l’intéressé ne se trouve plus dans la disposition d’un rejet de sa désignation (très imminente) comme porte-étendard des Abeilles. Une posture redoutée par les uns pour l’embarrassante équation qu’il pose au parti, mais fortement attendue par ceux qui espéraient encore reposer l’option du soutien au président sortant.
Selon toute vraisemblance, la seconde tendance n’aura pas l’occasion de triompher après avoir échoué à imposer l’option pro-IBKiste, de même que seront déjoués les pronostics de ceux qui pensaient que le Professeur Traoré rechignait à se présenter contre son ami IBK.
Dans tous les cas, une présence dans la course du Secrétaire politique de la section de Nara change fondamentalement la donne dans la prochaine compétition électorale. En plus d’être un homme capable d’influencer les préférences extérieures, la machine politique à son service, l’Adema-PASJ, a rarement manifesté autant de convergence autour d’un homme. Qui plus est, il est susceptible de ratisser en dehors de sa famille.
A Keïta
tres cher republicain,cet article est franchement sans contenu.Aucun element d’enquete digne de ce nom pour eclairer le lecteur.Si vous pouvez nous respecter un peu plus en nous evitant de tel element vous aiderez davantage ce cher pays a nous tous.
mais j’en veux beaucoup a l’Adema qui,avec pres de 30 ans d’existence est incapable de certitudes pour pour des elections presidentielles.Tout porte a croire que ce n’est pas le MALI qui prevaut,mais des interets sordides ,egoistes,personnels.
L’ ADEMA-PASJ après des saignements importants consécutifs à la succession de son premier candidat à l’élection présidentielle formant deux grands partis rivaux le RPM et l’ URD en plus du CODEM doit reprendre sa place dans l’échiquier national.
Ça doit être l’objectif du bureau exécutif.
Soutenir la candidature du président sortant,surtout avec un bilan décrié ne permet pas d’atteindre l’objectif.
L’ ADEMA-PASJ est un parti qui doit attirer d’autres cadres compétents de l’ échiquier national comme est entrain de faire l’URD qui a su débaucher l’ expérimenté,ancien secrétaire général de l’ ADEMA-PASJ IBA NDIAYE .
LE BUREAU EXÉCUTIF DOIT CESSER D’ÊTRE LE SUPPLÉTIF DE SON ENFANT RPM.
Pour cela,il doit commencer par présenter un candidat pour mobiliser les structures de son parti et MONTRER à travers un score honorable que l’ADEMA PASJ revient reprendre la place qui doit être la sienne après plus d’une décennie de soutien aux présidents élus.
Il doit montrer que l’ADEMA PASJ ne sera plus le SUPPLÉTIF ignoré d’un président élu,mais un partenaire qui doit être au coeur du pouvoir.
DIONCOUNDA TRAORÉ doit accepter de donner à l’ ADEMA-PASJ ce qui lui a donné en le conduisant aux élections présidentielles.
L’ essentiel n’est pas dans la victoire,mais dans un processus de replacement dans une place qu’ elle doit reprendre.
Cette élection présidentielle doit être le point de départ de ce processus.
L’ ADEMA-PASJ doit avoir pour objectif de reprendre la place du chef de fil de l’ opposition pour bien se replacer pour 2023.
Le bureau exécutif dominé par des opportunistes qui ne font la politique que pour s’enrichir en est-il capable?
Un parti démocratique doit faire des allées – retours entre le pouvoir et l’opposition,pas uniquement rester au pouvoir comme le fait l’ADEMA PASJ .
Comments are closed.