La fédération nationale des collectifs d’organisations féminines du Mali (Fenacof-Mali) en partenariat avec le national democratic institut (NDI) a organisé le vendredi 13 décembre dernier au CICB une soirée citoyenne dédiée au vote. Elle était présidée par le chef de cabinet du ministère de l’administration territoriale, représentant le ministre, Chienkoro Doumbia et la représentante du maire de la CIII, Mme Ina Goïta.
ll s’agissait pour la Fenacof à travers cette rencontre de contribuer à l’amélioration de la participation et de la représentation des femmes en grand nombre dans les instances de décision à travers le 2e tour des élections législatives. Selon la présidente, Mme Dembélé Ouleymatou Sow, un des rôles de la société civile est d’accompagner les actions du gouvernement.
A l’en croire, cette action se veut une stratégie de mobilisation pour une participation accrue des populations notamment les femmes au 2e tour des élections et également pour soutenir les femmes candidates encore présentes dans la course.
Selon Mme Dembélé, la représentativité des femmes au niveau des instances de décisions s’avère faible au fil des années et évolue en dent de scie.
En 1992, il n’y avait que 2 femmes au parlement. Un nombre qui est passé à 18 en 1997. En 2002, on pouvait compter 14 femmes au sein de l’hémicycle.
De 2007 à nos jours, le nombre de femmes au parlement est de 15. Au niveau communal, les dernières élections ont donné un taux de représentativité de 6,5 sur le territoire national.
Représentant plus de 50% de la population, selon Mme Dembélé, ce constat ne s’aurait être justifié au regard du niveau de contribution des femmes dans le développement socio économique et politique de notre pays. “Femmes candidates aux législatives, vous avez mouillé le maillot et le peuple tout entier le reconnaitra “, a-t-elle déclarée.
Elle a par ailleurs invité la population malienne à avoir confiance aux femmes candidates dont la présence est indispensable dans les instances de décisions, surtout en cette phase de refondation de notre pays.
Outre l’éducation civique aux opérations de vote, la soirée qui a joint l’utile à l’agréable a été marquée par des prestations d’artistes et d’un sketch sur la participation et la représentation politique des femmes.
Ramata S KEITA*Stagiaire
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