Juste après son élection à la Magistrature suprême, le très grand président IBK jurait que son pouvoir ne serait jamais «un partage de gâteau». Ces propos avaient rassuré la grande majorité des Maliens. Les uns et les autres pensaient que le président IBK allait mettre fin aux gestions claniques et familiales des affaires de l’État. Mais, le temps a prouvé aux Maliens qu’IBK ne faisait que farcer avec eux…
Après sa prestation de serment en tant que premier Magistrat du Mali, les uns et les autres étaient fiers et pensaient qu’il allait exécuter point par point ses promesses de campagne. Cependant, grande fut la déception de la plus part des Maliens dès les premiers instants du grand «KANKELINTIGUI IBK» en tant que président de la République. Il commencera par positionner son fils et le beau-père de ce dernier dans les endroits les plus stratégiques de l’Assemblée nationale. Cela dominait les Unes des journaux de la place à l’époque.
«Les Maliens se souviennent de la veille de la composition du premier gouvernement où le nouveau président, sous le coup de l’euphorie et de sa mégalomanie, déclarait qu’il n’y aura pas de partage de gâteau à propos du gouvernement. Il semble avoir tenu promesse, puisqu’il n’y a pas eu de partage de gâteau pour les autres, mais seulement pour sa famille», écrivait un journal de la place à ce sujet.
Après avoir partagé la part belle avec sa famille et la belle famille de son enfant chouchou (le grand honorable Karim Keïta), ce fut le tour de ses amies. Ces derniers étant servis, arriva enfin le tour des partis politiques l’ayant soutenu.
Avant d’avoir sa part du gâteau, autrement dit, avant d’être nommé Ambassadeur du Mali en Inde, Yeah Samaké disait ceci sur sa page Facebook le 5 février 2014 : «Quand IBK dit que ce ne sera pas un partage de gâteau, il ne blaguait pas. Le gâteau-Mali se mange seulement en famille, on a compris maintenant». Après cette attaque de Yeah Samaké, ce dernier a eu sa part du gâteau et est devenu moins bavard désormais. Pauvre Yeah Samaké ! Son cas n’est qu’un exemple dans plusieurs autres. Car, le gâteau Maliba a été belle et bien partagé en plusieurs morceaux pour que chacun puisse avoir sa part.
Depuis, le président se débrouille tout seul, car personne n’ose plus tenir des propos qui peuvent lui permettre de prendre le droit chemin. Celui-ci fait des gaffes, persiste dans les erreurs et se noie dans les scandales, sans que ses alliés le conseillent. Juste par peur de ne pas perdre leurs juteux postes…Pauvre Maliba !
KANTAO Drissa