Ce parti a vu le jour le 20 mars 2021. La plateforme «Un Mali d’Avenir» née quelques jours auparavant est lancée pour accueillir des regroupements politiques, des partis politiques et des associations partageant les mêmes idéaux. Ainsi, Abdoulaye Idrissa Maïga affûte ses armes pour la présidentielle à venir.
Un parti de plus ? Encore ? Quand on connaît un peu le Premier ministre Abdoulaye Idrissa MAIGA, la réponse est tout de suite « Non ». Car l’homme est loin d’être un dandy qui fait pour la forme ou vient en chercheur d’or qui vient tenter la chance pour voir. Comme tout le monde. Au contraire, il fait partie de ces acteurs et hommes d’Etat résolus qui savent où ils vont et les gros travailleurs qui paient de leur personne et visent toujours l’essentiel. Un homme qui croit dur à ce qu’il fait et vise des résultats concrets. En ce sens, la Convergence pour la République (CR), on peut le croire, a un avenir.
L’humain a obligation de travail conséquent, mais pas forcément de résultats escomptés. La CR est descendue dans l’arène pour apporter sa contribution : ramener la cohésion, l’entente cordiale et la paix au Mali, toute la paix et tout le Mali. Elle a des atouts certains dans son jeu, mais seul Dieu sait d’avance les résultats qu’elle va ramener au Mali.
À notre niveau humain, vu le parcours de son géniteur, son penchant pour le travail assidu, bien fait et efficace, la volonté et la soif de cohésion, de paix au Mali, on peut présager d’un avenir radieux pour cet énième parti politique au Mali. On peut être sûr qu’Abdoulaye Idrissa MAIGA (AIM) sera au charbon pour obtenir un résultat. Même si la réussite dépend aussi de la combinaison et de l’enchaînement de plusieurs facteurs. Et même de l’alignement astral des planètes, si on veut.
La paix chevillée au corps et au cœur
À notre propre niveau, nous soupçonnons AIM de dormir avec l’idée de la paix au Mali et de se réveiller avec. C’est sa passion et son rêve éveillé et lucide. Il ne pense et ne rêve que de ça : la paix retrouvée au Mali, pour le progrès et d’épanouissement pour tous. Sans exclusive.
Une fois nommé Premier ministre du Mali, en avril 2017, il a créé la Mission bons offices pour tenter d’explorer la voie du dialogue et de la négociation entre toutes les parties impliquées dans les douloureuses déchirures de la partie septentrionale du pays.
Ce bureau, dont le Coordinateur n’était autre que l’imam Mahmoud DICKO, un homme jugé comme celui qui peut facilement parler avec tout le monde, n’a pas eu le temps de prouver ce dont il était capable. Et AIM fut remplacé après sa démission, fin décembre 2017, par Soumeylou Boubeye MAIGA qui a fermé ce bureau. Peut-être que la France n’approuvait pas cette idée de négocier avec les rebelles et les islamistes ?
Suite aux élections controversées de 2018, il démissionne aussi du RPM, estimant que « le temps de réorienter mon action est arrivé ».
Après la Primature, un livre sur la paix perdue
Sur la paix, bien sûr. En effet, une fois hors de la Cité administrative (le siège du Gouvernement), AIM est tout de suite retourné à Gao, sa ville natale. La cité de Sonni Ali Ber est devenue sa base pour rencontrer les uns et les autres de toutes les composantes et discuter de paix. À noter que lui aussi a les portes de toutes les communautés ouvertes devant lui.
Un livre est sorti quelques temps sur la paix au nord. Son titre est, du reste: « Dans le silence de l’oubli». Sous-titre : « Le nord n’est pas qu’un point cardinal » (fin septembre 2018). Ce livre traite évidemment la paix chez nous, hier, aujourd’hui et demain.
Un parti né pour ramener la paix au Mali
Quatre ans après la Primature et la démission du RPM, la Convergence pour la République est née, on peut le croire, avec la préoccupation de ramener la paix, la cohésion et la cohabitation harmonieuse pour le progrès social, économique et culturel au Mali. Son logo est éloquent en ce sens. Il est constitué essentiellement de deux couleurs : le vert, couleur d’espoir et d’espérance et le blanc (symbole de paix, de pureté des intentions et de l’engagement et du travail bien fait.
Le blanc, au milieu, est bordé en haut et en bas, de deux bandes vertes. Sur le fond blanc, la lettre « C » comme convergence est logée dans un croissant et et un rond symbolisant le globe terrestre. Ce rond encadre une tête de colombe blanche (le symbole universel de la paix). La paix recherchée n’est donc pas égoïstement cantonnée au seul Mali, mais un maillon pour la paix à l’échelle de la planète.
Brièvement, AIM est né en 1958 à Niafunké et fit ses études primaires à Gao. Après le bac, il rejoint le fameux IPR de Katibougou. D’où il sort avec le diplôme d’ingénieur des sciences appliquées. Un DEA et un DESS suivront. Après Katibougou (1982), il rejoint son premier poste, à Gao, comme chef d’antenne pastorale (ministère d’Élevage et de la pêche).
Avec la confiance des supérieurs, il va connaitre une ascension régulière et concluante à chaque fois : coordinateur de projets, chef départemental, DG de projet, entre autres. En 2008, il est consultant pour des organismes internationaux, puis conseiller technique au ministère de l’Élevage et de la pêche.
« Aliou », c’est comme ça qu’on l’appelle familièrement à Gao, a été aussi Secrétaire Général adjoint de l’AMDH.
Sur le plan politique, il a commencé à l’Adema, puis a accompagné IBK pour la création du RPM. Il fut le directeur de campagne de ce dernier en 2013 pour gagner les présidentielles.
Il fut ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et de l’Eau, puis ministre en charge de l’Administration territoriale et de la Décentralisation puis celui de la Défense et des Anciens Combattants. Il couronna le tout comme Premier ministre de la République. Il a démissionné de ce poste en fin 2017.
La fin de parcours avec les Tisserands
Une porte se ferme, une autre s’ouvre. Après le départ de la Primature, son appartenance au RPM va cesser après les élections de 2018. Il se consacre à la réflexion et à l’écriture. Par loyauté à IBK, il fait profil bas pendant ce temps. Il sort la tête maintenant et de la plus belle manière avec un projet pour le Mali.
Tientiguiba Danté
LANCEMENT DE LA PLATEFORME « UN MALI D’AVENIR » D’ABDOULAYE IDRISSA MAÏGA
Ramener la probité au cœur de l’action publique pour sortir le pays du gouffre !
Le mouvement politique « un Mali d’Avenir » présidé par l’ancien Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga, a été officiellement lancé le samedi 20 mars 2021 au Cicb, dans une salle Balla Moussa Keita archicomble. A travers cette plateforme, AIM entend jouer pleinement sa partition dans la construction de la patrie. Et pour sortir le Mali du gouffre, il propose de ramener la probité au cœur de l’action publique.
Deux ans après avoir démissionné du Rassemblement pour le Mali (Rpm) l’ancien Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga vient de lancer le 20 mars 2021, une formation politique dénommée «un Mali d’Avenir». A travers cette plateforme, Abdoulaye Idrissa Maiga (AIM) décide de jouer pleinement sa partition dans la construction de la patrie en mettant son expérience mais aussi sa rigueur et son honnêteté au service du Mali qui en a tant besoin pour retrouver sa souveraineté et son intégrité territoriale plus que jamais misent à mal par la crise multiforme qu’il connaît.
Auréolé de son parcours d’homme politique et de son expérience au plus haut niveau de l’Etat, AIM entend ramener la probité au cœur de l’action publique pour sortir le Mali du gouffre. Il mise ainsi sur une gestion rigoureuse et responsable de la chose publique dont le tripotage a occasionné les rébellions, l’insécurité et le terrorisme au Mali et dans la bande sahélo-saharienne. Pour AIM, il urge de retrouver l’intégrité territoriale du Mali et cela exige une convergence de vue de tous les maliens pour refuser l’intolérance, l’impunité et en rétablissant l’ordre. Il prône la restauration de la confiance du peuple en l’Etat, par des actions concrètes d’équité, d’égalité et de démocratie car les promesses dans ce sens ont été trahies pendants près de 20 ans.
Pour AIM les priorités sont la paix, la sécurité et la souveraineté nationale, il appelle ainsi les maliens à travailler pour avoir le contrôle du pays et tout le monde doit avoir la même envie de sortir le Mali du gouffre. Et cela avant tout projet de régionalisation en ce moment d’incertitude pour le Mali.
Pour l’ancien Premier ministre, l’application intégrale de l’accord d’Alger n’est pas possible car ce n’est ni le coran ni la bible mais plutôt le résultat de la réflexion humaine, comportant des insuffisances qui doivent être corrigées.
La plateforme « un Mali d’Avenir » s’est donc constitué le 12 mars 2021 pour permettre au Mali de retirer tout son enjeu du 21eme siècle. Il est donc impérieux de donner du sens à l’action collective par des approches inclusives et endogènes pour pallier les problèmes qui assaillent en permanence les populations maliennes. Un Mali d’Avenir c’est aussi l’urgence à agir pour la paix et dans l’intérêt général et cela d’autant plus que la présence internationale reste une garantie insuffisante pour relever le défi de l’insécurité et de l’intégrité territoriale. Le Mali et le Sahel subissent encore les nombreux soubresauts d’une crise qui perdure car des solutions peu adaptées ont été souvent mises en avant par des procédés superficiels et des pratiques fallacieuses.
La plateforme « un Mali » d’avenir s’engage entre autres à s’employer à l’édification d’une paix durable au Mali, en déployant tous les mécanismes intelligents et idoines. Elle réaffirme l’aspiration commune des membres à l’avènement d’un Mali d’avenir où le courage et l’équité triompheront. Les signataires s’engagent également à réhabiliter l’esprit de la démocratie et de conforter l’Etat territorial au Mali.
AIM, un patriote sincère qui mérite d’être soutenu pour un Mali d’Avenir
A l’occasion du lancement de la plateforme « un Mali d’Avenir » des acteurs politiques mais aussi des proches collaborateurs d’AIM ont accepté de témoigner, ils ont tour à tour venté l’honnêteté, la rigueur et la capacité d’analyse de l’homme. «Vous avez raison de vous engager pour un Mali d’Avenir car le Mali d’aujourd’hui est un Mali cassé, à terre qu’il est important de relever», a défendu Younouss Hamèye Dicko. Pour M. Dicko, Abdoulaye Idrissa Maïga est sur la bonne voie et mérite d’être soutenu par les Maliens.
« Abdoulaye Idrissa Maïga est un homme de principe qui sait analyser » témoigne Me Ahmadou Touré. Pour Me Touré, le patriotisme, la rigueur et la sincérité d’AIM fait de lui l’avenir du Mali.
Le président de PS Yeleen koura Amadou Koïta (membre du Gouvernement AIM) a aussi vanté les qualités de l’homme de principe sincère et rigoureux. «Aujourd’hui, les hommes honnêtes et sincères il y en a et vous en êtes un monsieur le Premier ministre», a témoigné M. Koita. Pour lui, il est aujourd’hui important de construire un nouveau type de malien, certainement à l’image D’AIM.
D’autres acteurs comme Mahamane Rakibou Touré, Pr Alousseïni Touré ou encore le journaliste Diomansi Bomboté (son collaborateur à la primature) ont tous vanté l’honnêteté, la rigueur et le patriotisme de l’ancien Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga.
Oumar Alpha