A la faveur des scrutins du 28 juillet et du 11 août 2013 la «Plate-forme de veille» s’est largement manifestée contre toute activité pouvant aboutir à des violences postélectorales. Elle l’a fait à travers plusieurs gestes dont des déclarations publiques et des séances d’informations à l’endroit des fervents acteurs en charge de l’organisation des élections.
Aussi les responsables des différentes formations politiques du Mali ont été sollicités par les activistes de la «Plate-forme de veille». Au nombre de ces rapprochements l’on peut noter un communiqué à la date du 27 juillet 2013. C’est-à-dire, 24 heures avant le scrutin du premier de la présidentielle. Dans ce communiqué, la plateforme de veille appelait les un et les autres à une prise de conscience totale enfin d’éviter tout conflit postélectoral
Intitulé « message de paix », ce communiqué était aussi adressé à l’ensemble du peuple malien tout en l’exhortant à une prise de conscience sur les enjeux et la situation sociopolitique du pays; la fragilité de la paix et de la sécurité du pays.
A travers le même message, La plate-forme appelle également les uns et les autres à prendre conscience de la solidarité internationale qui s’est manifestée en faveur de notre pays pour éviter tout conflit postélectoral, notamment au cours de la présidentielle.
A la date d’aujourd’hui et pour mieux préparer et superviser les législatives prochaines, la « plate-forme de veille » s’est d’ores et déjà implantée sur l’ensemble du territoire national. Tout ceci pour la réussite d’un seul combat : Eviter toutes violences postélectorales
Et à noter que La « Plate-forme de veille » est un regroupement féminin de la place. En son sein, se trouvent différentes organisations de la société civile. Elle a pour vocation principale de préserver des conflits postélectoraux. Ce faisant, Elle veille strictement à l’organisation d’élections crédibles, apaisées et surtout sans violences. La «Plate-forme » et ses partenaires dont l’ONU-Femmes, s’engagent à relever ce défi pour une durée déterminée de 12 mois. C’est-à-dire, jusqu’aux prochaines législatives.
Djibi