“Enfin, le Nil est arrivé au Caire !”, est-on tenté de dire. Vendredi dernier, en effet, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a montré la toute première intention positive dans le sens d’une libération du septentrion malien, depuis que notre pays et ses partenaires sous-régionaux se démènent pour obtenir un mandat aux fins d’une intervention militaire contre l’occupation du Nord-Mali. La “Résolution” votée à cet effet, par cette instance décisive de l’ONU, la semaine dernière, n’est certes pas intégrale. Elle a néanmoins le mérite de redonner espoir quant à une volonté de la communauté internationale de mettre un terme à la souffrance des populations physiquement et moralement asphyxiées par le ‘jihadisme’ dans toute sa rugosité.
Deux aspects au moins nuancent la Résolution sur la situation au Mali et atténuent du coup les pressantes attentes y relatives. Ils ont notamment trait à la présentation sous quarantaine d’un plan détaillé des opérations militaires préconisées (effectifs, moyens nécessaires, stratégie militaire, etc.), puis la gênante conditionnalité d’ouverture des négociations avec le MNLA, un mouvement récusable pout tant d’atrocités commises pendant l’assaut final des trois régions du Mali.
Quoi qu’il en soit, le principe d’une intervention militaire pour libérer le septentrion malien du joug terroriste constitue en soi un précieux acquis pour lequel le Mali et la Sous-Région ouest-africaine sont redevables à la France de François Hollande, pour sa volonté et sa détermination de réorienter les rapports internationales, de leur impulser une dynamique réellement solidaire et beaucoup plus humaniste.
– Quand Hollande répare les fautes de son prédécesseur
La Résolution sur le Mali et le Sahel est le résultat d’une promesse ferme de l’actuel gouvernement français et peut être considéré comme le juste remède à la béante plaie occasionnée par les ‘incuries’ léguées par le prédécesseur de François Hollande. Nicolas Sarkozy – c’est de lui qu’il s’agit – porte en effet les lourdes responsabilités d’une intervention à l’aveuglette ayant certes emporté le régime de Mouammar Kadhafi, mais en engendrant des conséquences incommensurables sur la stabilité de la Région. Le Mali en a quant à lui payé le lourd tribut avec le retour massif, armes et bagages, de combattants en débandade face aux frappes aériennes de l’Occident sous la houlette de la France. La suite est connue : la fin du régime libyen a marqué le début d’un calvaire indescriptible pour le Mali déjà fragilisé par les difficultés de contrôler les mouvements terroristes et autres cartels de la drogue sur une grande portion de son territoire.
Face à la nouvelle donne ainsi occasionnée, la France de Nicolas Sarkozy n’avait d’autres solutions que de distraire l’ancienne colonie par des propositions de dialogue et de négociation avec des séparatistes refugiés pour la plupart à Paris et qui profitent allègrement de l’hospitalité française pour déstabiliser leur pays d’origine, démoraliser ses forces armées. Cette diversion, visiblement entretenue par leur pays d’accueil, dans un contexte marqué par la préparation des élections générales de 2012, aura non seulement raison du régime ATT, mais aussi de l’unité du Mali, de sa démocratie ainsi que de son mécanisme institutionnel.
Avec une armée malienne déstructurée, un état désaxé et une unité nationale en péril, le salut et la solution résident dans cette solidarité internationale matérialisée par la résolution portée par la France de Hollande et qui annonce le début d’une inversion de tendance.
– La rupture abolitionniste !
Cette manifestation de générosité envers le Mali n’est que le spécimen de la disposition nouvelle dans laquelle l’ancienne métropole veut inscrire les relations entre son pays et les anciennes colonies et par delà l’ensemble du continent africain. François Hollande en a annoncé les couleurs à la faveur d’une grande interview, la semaine dernière, avant de confirmer la tendance successivement à Dakar et Kinshasa, dans la foulée du Sommet de la Francophonie. ”Il n’y aura plus de France-Afrique mais il y aura désormais la France et la l’Afrique”, a déclaré à chacune de ces occasions le chef d’Etat français.
Tout en insistant sur les vertus de la démocratie et des libertés dans le processus de développement, l’hôte et l’ami des Africains, sans vouloir forcément “effacer un précédent”, s’est dit convaincu, à la différence de son prédécesseur, que l’Afrique est le continent d’avenir parce que riche de sa dynamique économique et de sa contribution à l’histoire de l’humanité.
Aussi le contrat proposé par le nouveau locataire de l’Elysée pose les jalons d’une rupture avec le paternalisme et d’un partenariat désormais fondé sur le respect et la considération mutuels, avec beaucoup plus d’égard pour la souveraineté internationale des Etats, leur intégrité territoriale, etc. “Les frontières des Etats sont intangibles’ ” a d’ailleurs solennellement déclaré Hollande, comme pour couper court à tous les espoirs d’une complicité de son pays dans les velléités sécessionnistes naissantes sur le continent.
Ce faisant, le successeur de Nicolas Sarkozy – dont l’allure et la posture rappellent quelque peu les philanthropes français abolitionnistes d’une certaine époque – retourne aux peuples africains ce qu’ils pourraient avoir de plus cher : la dignité, la personnalité et la confiance en soi – ces précieux biens pour lesquels on continue de ses battre même en ca d’abondance de la générosité économique des autres.
François incarne en même temps la France dans la plénitude de ses valeurs morales, en tant que nation respectueuse de ses engagements postcoloniaux et prête à payer à l’Afrique le juste prix de ce qu’elle a donné pendant les deux dernières guerres mondiales.
A.Keïta
mr Keita ,Hollande n’est ni africain ni philantrope !!!!
d’autre part un titre dans l’article m’a choqué ,Hollande n’a pas été à Dakar pour reparer les erreurs de son prédecesseur ,il a juste été faire un peu d’antisarkosysme étant donné qu’en France il plonge dans les sondages et que plus personne ne l’ecoute peut etre meme serait il pret à prendre un poste de sous prefet au Sénégal ou au Mali 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Nous disons que c’est Feu Leopol Sedar Sengor intellectuel africain et ancien président du Sénégal qui a su en 1phrase définir cette relation en disant le Sentiment est Noir et la Raison est Blanche
Nous disons ces lettrés mutants africains politiques sociétés civiles Hommes en armes et religieux jubiles déjà pour les propos tenus par le nouveau président français au lieu d’attendre et voire s’il y aura effectivement la fin de la « France-Afrique » ou du « Parrainage »
Nous disons pauvre Afrique humiliée clochardisée vendue violée tyrannisée appauvrie faussement démocratisée de la faute de ses lettrés politiques Homme en armes sociétés civiles et religieux usurpateurs sans vergogne du titre « d’intellectuels »
Nous disons ils sont incapables de faire face à cette compétition mondiale où tous les coups sont permis sans état d’âme car toujours prostrés dans leur complexe de colonisés
Nous disons pourtant l’Afrique les a nourri élevé et envoyé dans les meilleurs écoles et universités des anciens colons aux fins que cesse leur complexe et qu’ils traitent d’égal égal avec les « Autres » et qu’ils entrent dans cette compétition mondiale sans complexe pour le bien être des peuples africains
Nous disons que non ces lettrés africains politiques sociétés civiles Hommes en armes et religieux préfèrent être et son heureux d’être sous la coupe de « Parrains »
Nous disons que les présidents français avant d’être présidents ont cette fâcheuse habitude de dire durant la campagne présidentielle qu’ils mettront fin à la « France-Afrique » ou « Parrainage » 1fois élus
Nous disons 1fois élu le nouveau devient plus « France-Afrique » plus « Parrain » que le précédent
Nous disons comme l’exige les us et coutumes de ce type de rapport les présidents des anciennes colonies viennent faire allégeance au nouveau Parrain
Nous disons le nouveau président Parrain n’a pas également dérogé à ce principe sacro saint lui qui dit mettre fin à la « France-Afrique » ou Parrainage
Nous disons chaque président de la France 1fois élu apporte sa « touche » en tant que Parrain selon sa personnalité
Nous disons regarder comment le nouveau président impose dicte au Mali menace au Congo Démocratique ferme les yeux sur le Gabon le Cameroun le Congo Brazza le Togo etc
Nous disons au lieu de faire 2poids 2mesures il serait bon de laisser les gouvernements des anciennes colonies gouverner
Nous disons les présidents français n’ont jamais fait le Parrain avec l’Allemagne la Grande Bretagne la Suisse le Qatar etc.
Nous disons décidément la France ne peut pas se passer de la « France-Afrique » ou du « Parrainage »
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