“Nous souhaitons que cette réunion permette également de renforcer la coordination de l’ensemble des acteurs concernés : le Mali, les acteurs régionaux que sont l’Union africaine, la CEDEAO, et l’action des organisations internationales”, a-t-il ajouté.
La crise au Mali appelle des réponses urgentes dans les domaines politique, sécuritaire, humanitaire et de développement. La réunion de Bamako s’inscrit dans une dynamique de mobilisation : elle intervient après l’adoption vendredi dernier à l’unanimité par le Conseil de sécurité de la résolution 2071 et après l’adoption lundi par le Conseil Affaires étrangères de l’Union européenne de conclusions sur le Mali.
La résolution 2071 invite les autorités maliennes à engager un dialogue politique avec les groupes rebelles maliens non-terroristes et les représentants de la population locale du Nord Mali. Elle appelle les partenaires du Mali à répondre aux demandes d’appui des autorités maliennes. Elle demande au Secrétaire général, en concertation notamment avec l’Union Africaine et la CEDEAO, de présenter un rapport sur la base duquel le Conseil de sécurité pourrait autoriser dans 45 jours le déploiement d’une opération africaine au Mali.
Les conclusions du Conseil Affaires étrangères de l’Union européenne permettent d’envisager concrètement comment l’Union européenne pourrait contribuer à former et à restructurer les forces armées maliennes, en soutenant le processus politique de dialogue au Mali. Le représentant spécial du ministre français des Affaires étrangères pour le Sahel, M. Jean Félix-Paganon, participera à cette réunion. Ces dernières semaines, la France a poussé le Conseil de sécurité de l’ONU à adopter une résolution sur le Mali. La France a également promis de fournir un soutien logistique à une intervention militaire africaine au Mali pour déloger des islamistes radicaux. Les groupes d’islamistes radicaux ont alors menacé de tuer les otages français.
(Xinhua) / Jeudi 18 octobre 2012 | 18:20 UTC