L’Algérien, Ramtane Lamamra, qui vient d’être réélu à la tête de la commission de Paix et de Sécurité de l’Union africaine, a lancé un appel, lundi dernier, depuis Addis-Abeba, aux islamistes maliens du groupe Ansar Eddine, les encourageant «à prendre leur distance avec Al Qaîda et à venir à la table des négociations en tant que groupe national malien». De son côté le Premier ministre malien, Cheick Modibo Diarra, a déclaré à la télévision malienne, le même jour, «l’ouverture de concertations nationales dans les jours à venir pour un gouvernement d’union nationale». Il a ajouté que «le Mali se prépare à toutes les options pour reconquérir le Nord du pays occupé par les islamistes».
De plus, le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (Mnla) a publié, hier, sur son site web, un communiqué où il précise être prêt «à contribuer, dès que notre légitimité est reconnue», à la lutte contre les narcoterroristes qui menacent toute la région du Sahel. Ce sont là autant de signes forts pour une «solution politique» à la crise que vit le Mali. Une solution qui consiste à réunir autour de la table de négociations toutes les forces vives du Mali.
Un «dialogue fraternel entre les Maliens, les vrais» comme souhaité, lors de sa visite à Alger, par l’ancien Premier ministre et président de l’Assemblée nationale, Ibrahim Boubacar Kéita, devrait permettre le redressement des institutions du pays, y compris l’armée malienne. Car cette solution politique n’est qu’une étape avant la lutte contre le terrorisme qui a envahi le nord du pays. D’ailleurs, cette deuxième étape se prépare déjà. M.Lamamra a ajouté lors de sa déclaration que «des experts militaires de l’Union africaine et de la Cédéao se trouvaient actuellement à Bamako pour préparer avec l’armée malienne les plans d’une possible intervention militaire». En clair, il s’agit pour les Maliens de s’entendre pour mieux s’organiser à défendre leur pays. Une fois cet objectif atteint, les aides tant de l’Union africaine, de la Cédéao, des pays du champ, dont l’Algérie, que de toute la communauté internationale afflueront au Mali pour venir à bout des groupes de terroristes qui sévissent au Nord. Il n’y aura pas d’intervention militaire étrangère directe.
L’intervention ne sera que celle des militaires maliens très fortement appuyés par l’aide africaine et internationale en matière d’équipements et de logistique. Pour ce faire, il faut rendre au Mali des structures de fonctionnement semblables à celles qui existaient avant le 22 mars dernier. Avant le coup d’Etat opéré par le capitaine Sanogo contre le général Amadou Toumani Touré, président de la République, à un mois de la fin de son mandat. Depuis, ATT a démissionné et vit au Sénégal. Le président par intérim, qui a été installé par la suite, se trouve depuis mai dernier en France, officiellement pour des soins.
Le Mali est un pays sans pilote. C’est ce qui a permis l’occupation, par les terroristes, de la moitié du pays au Nord et la consolidation de leurs positions à la faveur du statu quo qui semble être entretenu. Une consolidation qui est une menace même pour la partie Sud. Pour la région du Sahel qui risque, pour beaucoup d’observateurs, de devenir un deuxième Afghanistan. Que ce soit le motif fallacieux du putch, sa mise à exécution à la veille d’élections présidentielles, ou le blocage multiforme des institutions depuis le coup d’Etat, tout porte à croire à un plan de déstabilisation.
Pour relever ce défi, la communauté internationale prend de plus en plus conscience de l’intérêt à suivre la voie approuvée par l’Union africaine et toujours défendue par l’Algérie. Celle de la solution par la voie politique comme préalable à tout règlement durable. C’est ce qui semble être en cours. Les tenants de l’intervention militaire comme unique solution savent qu’ils ne font plus recette. Ils le savent si bien qu’ils y renoncent. Ou font semblant!…
Par Zouhir MEBARKI – Mercredi 18 Juillet 2012 (lexpression.dz – ALGERIE)
okkkkkkkkkk 🙄 🙄 🙄
IL Y’AVAIT UN COUP D’ETAT AVANT LE 22 MARS.
A un mois des élections,rien n’était fait et jusqu’à present on nous dit à un mois de la fin de son mandat.Au mali il ya eu un coup d’état avant un autre.
WA CHRAK KOUYA?
Merci Alger depuis 1962 de ce que nous fîmes ensemble.
N’importe quoi ces algériens. Ça se voit que c’est eux qui sont derrières ces bandits qui occupent le nord du Mali. L’Algérie a toujours eu une position ambigüe dans cette affaire. Mais son tour viendra. Elle a intérêt à avoir une position claire avec le Mali. On ne peut pas négocier avec des terroristes. Pas plus tard que ce matin, l’armée algérienne a tué 2 salafistes d’AQMI. Chez eux on ne négocie pas, mais ailleurs il faut absolument le faire. La meilleure solution est que les maliens se tiennent débout et portent leurs culottes pour en finir avec ce cancer. Nous sommes trop humiliés dans notre peau.
cette voix est plutot la voix de l’algerie qui n’a jamais préconisé une bonne solution en ce qui concerne le mali. le pact national, le desengagement de l’armée du nord du mali, AlgerI, Alger II tous elaborés par l’algerie ont-ils servi à qoi. Alger veut proteger à la fois son territoires et ses sbires du MNLA.
dites moi, c’est pas le MNLA qui a demandé de l’aide à AQMI pour conquérir le Nord et ceux sont ces personnes qu’on appel aujourd’hui des maliens??????????????
comme quoi l’ennemie du peuple s’il est craint devient un frère
😉 L’ AVION MALI EN PLONGEANT AVAIT HEUREUSEMENT A SON BORD UN VRAI PILOTE ET NAVIGATEUR D’EXCELLENCE, …MERCI DOCTEUR ❗
💡 QUE LE MALI FORME DES FILS DANS L’ EXCELLENCE, ET QU’ UNE ATTENTION PARTICULIERE SOIT ADRESSEE AU LYCEE TECHNIQUE DE BAMAKO ET A L’ ENI ❗
Ce n’est pas avec lui que l’avion MALI a piqué du nez. Il en a pris in extremis la commande et il n’est ni Dieu ni le Diable pour réaliser le miracle, surtout que ceux-là mêmes créé la zone de turbulence continuent leurs basses manœuvres.
Vraiment MALIDEN tu as bien vu ce que fait cet quotidien “Autre Presse”.Il faut que nous maliens on se méfie de ces genres de presses qui ne font que semer la confusion dans nos réflexions pour trouver la solution à notre crise.
Au lieu de faire une analyse personnelle et correcte certains ne font que plagier les oeuvres de leurs confrères étrangers tout ça montre notre faiblesse par rapport à nos semblables des autres pays du Monde.
“Autre presse” doit se transformer en maison d’édition.
POUR VOUS APPUYER…
….il faut rendre au Mali des structures de fonctionnement semblables à celles qui existaient avant le 22 mars dernier. Avant le coup d’Etat opéré par le capitaine Sanogo contre le général Amadou Toumani Touré, président de la République, à un mois de la fin de son mandat….
😉 qu’ avait ce pays avant le 22 mars et qu’ il n’ a pas aujourd’hui? ❓
💡 ca veut dire tout juste que le mali doit rentrer dans l’ORDRE, CELUI DE LA MEDIOCRITE ET DE L’ESCLAVAGE BIEN PROGRAMME POUR LES PEUPLES AFRICAINS ET SURTOUT CEUX DE L’ AOF=CEDEAO ❗ MAIS LE MALI NE SERAI PLUS JAMAIS COMME AVANT 😆 ❗
De structures, il n’en existait pas avant le 22 mars. Le Mali naviguait à vue. Soyons honnête avec nous-mêmes
cet article n’est pas honnete. Il ne faut pas deformer l’histoire des évenements.
Comment se permettre d’écrire que l’armée malienne serait fonctionnelle en retrouvant son statut d’avant le 22 mars ? Et continuer à affirmer que le putch est responsable de l’occupation actuelle di nord-Mali ? tout le monde sait, et le peuple malien en premier, que le gouvernement ATT est responsable de l’impossibilité de l’armée de se défendre et que la corruption généralisée a rendu explosive la région du Nord et l’absence d’armes à disposition de l’armée. Le putch a eu lieu essentiellement à cause de ce qui précède, et l’invasion islamiste se serait produite de toute manière dans les jours ou semaines suivantes.
Quand des journalistes sérieux, dotés d’un minimum d’éthique, cesseront de jouer la carte de la désinformation ? C’est navrant.
Tu n’as rien compris. Ne parle pas avec ton coeur fais plutôt prévaloir la raison. Bonne journée euro malien sinon franco malien.
Le journal “Autre Presse” étale au grand jour la médiocrité de la certains organes de presse! Voilà que “Autre Presse” ne fait que “copier-coller” des articles de ses confrères étrangers, sans pour autant les mettre sous forme de citation. Autant qu’il faut voir le problème des partis politiques, il faudra aussi penser à mettre plus de garde-fou au niveau de la presse (journaux et radios).
La solution ne peut etre que politique car on a vu les œuvres des occidentaux en Irak, en Afghanistan…
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