NEW YORK (Nations Unies) – Le Mali, dont le nord est sous la coupe de groupes extrémistes armés et de trafiquants, est au centre d’une réunion mercredi à New York sous l’égide du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, saisi par Bamako d’une demande d’intervention militaire internationale.
Consacrée à la crise sahélienne en général, cette réunion a été souhaitée et initiée par Paris qui a d’importants intérêts en jeu. Elle se tient en marge de l’Assemblée générale de l’ONU alors qu’une intervention ouest-africaine dans le nord du Mali, agitée depuis des mois, semble avoir pris un peu plus de consistance ces derniers jours.
Mais hormis l’éventuelle nomination d’un envoyé spécial pour le Mali, aucune décision n’est attendue à l’issue de cette réunion, essentiellement symbolique. Les président et Premier ministre maliens Dioucounda Traoré et Cheikh Modibo Diarra ont adressé une lettre la semaine dernière à Ban Ki-moon pour lui demander une résolution du Conseil de sécurité sous chapitre 7 autorisant “l’intervention d’une force militaire internationale afin d’aider l’armée malienne à reconquérir les régions du Nord occupées”.
L’ONU a déjà réclamé au Mali et à la Cédéao (Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest) des précisions sur les modalités d’une intervention aux contours encore très flous.
Toutefois, pour le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, qui souhaite une décision rapide du Conseil de sécurité, “les choses vont dans la bonne direction”.
Concernée au premier chef par la crise au Mali –six otages français y sont retenus–, l’ex-puissance coloniale française a déjà promis à plusieurs reprises son soutien logistique à une telle intervention, mais a exclu d’y participer directement.
Outre Paris, représenté par le président François Hollande et son ministre Laurent Fabius, les chefs d’Etats du Bénin, qui préside l’Union africaine, de la Tunisie, du Niger, du Togo et d’Afrique du sud participeront à la réunion, selon une source diplomatique française.
Mais la présence d’autres hauts dirigeants occidentaux n’est pas annoncée. Et si François Hollande a consacré mardi une large part de son allocution devant l’Assemblée générale à la crise malienne, le président américain Barack Obama n’a pas dit un mot de ce conflit.
“Sur le Sahel et le Mali, nous voulons entraîner la communauté internationale, les convaincre que c’est un sujet d’intérêt pour tous”, reconnaît un diplomate français.
“C’est Al-Qaïda qui est au nord-Mali, ça devrait pourtant les faire réagir”, soupire un autre.
Selon un rapport de Human Rights Watch publié mardi, les groupes armés islamistes contrôlant le nord du Mali “sèment la peur” dans ces régions, devenant “de plus en plus répressifs” et commettant “de graves abus à l’encontre des populations” au nom de leur vision rigoriste de la loi islamique.
AFP / 09:00 – 26/09/12
L’idée des milices autodense n’est pas une bonne initiave à saluer .Tout simplement la gestion de ce groupe autodefense après la crise va poser de problèmes.C’est eux qui seront des bandits de grands chemins.Et la fois passée l’armée a tué beaucoup de ces milices sans se rendre compte.L’arméé connaissent leur identité.
1. Ce matin 26 septembre 2012, il semble que les policiers sont entrain de s’entretuer pour une histoire de syndicats et de grades. Tous les hommes en tenue au Mali semblent préférer utiliser leurs joujoux entre eux que de faire face au vrai ennemi que tout le monde connaît…
2. Je crois qu’il faut positiver enfin. Bien qu’ ATT avait déjà une promesse ferme de 7 millions de dollars d’aide militaire de l’Afrique du Sud, le coup d’état a permis d’avoir enfin ce qu’il a toujours demandé sans trop de succès: l’internationalisation de la lutte contre le terrorisme et le banditisme armé, en n’oubliant pas de traiter aussi l’anarchie libyenne qui se répercute inévitablement sur le Mali. Si l’ONU vote bien sûr. On semble oublier aussi que bien plus que les otages actuels, le plus important ce sont les otages futurs avec en prime l’impossibilité d’investir au Nord Mali, donc à pérenniser le banditisme et le terrorisme.
3. Les militaires de la CEDEAO se feront discrets, probablement vers l’aéroport de Bamako, pour NE PAS EFFRAYER NOS BRAVES MILITAIRES REFUGIES A KATI. Sinon, les autres militaires seront obligés d’aller au front avec les soldats de la CEDEAO qui les couvriront. La plus grave erreur serait d’oublier les milices d’autodéfense qu’on a trop souvent tendance à confondre avec les milices anarchiques. Comment les centaines de villes et de villages de la ligne de front seront protégés contre LES EXACTIONS DES BANDITS ARMES QUI ONT CHOISI COMME STRATEGIE, LE HARCELEMENT DE TOUTES LES ZONES DEGARNIES, DE KAYES A ANSONGO ET KIDAL ? Bien sûr qu’il ne faut pas encourager les milices anarchiques, elles doivent simplement être encadrées, mais SUREMENT PAS ËTRE DETRUITES. TOUTES LES ARMEES DE LA CEDEAO REUNIES NE POURRONT PAS PROTEGER TOUS LES VILLAGES ET VILLES DE LA LIGNE DE FRONT. BREF, IL EST PLUS QU’INDISPENSABLE D’AVOIR SUR LA LIGNE DE FRONT DES BRIGADES D’AUTODEFENSE DE FILLES ET DE GARCONS RECRUTES, ENCOURAGES, ARMES ET SUPERVISES PAR L’ARMEE MALIENNE. Et surtout, ces malheureux six mois nous prouvent, s’il en est besoin, QU’IL FAILLE MAINTENANT PERENNISER LE SYSTEME DE BRIGADE D’AUTODEFENSE qui comme son nom l’indique n’a pas de mandat offensif et reste soluble dans la population civile.
4. C’est malheureux d’être réduit à tirer sa subsistance rien que dans la réaction. Il faut quand même reconnaître qu’il fut un temps au Mali où l’on était récompensé en fonction de son pouvoir de nuisance, que l’on soit bandit armé du nord, du sud, politicien, syndicaliste ou religieux. Mais nous sommes en démocratie, système qui n’est guère très éloigné de l’anarchie : tous les avis semblent permis. Même Dieu ne fait pas l’unanimité. Ce qui est déplorable au Mali, c’est l’infime minorité réactionnaire et sadomasochiste que l’on entend le plus, que l’on voit le plus dans la rue avec quelques badauds qui les suivent, et qui donne l’impression de représenter une force. ON A LA TERRIBLE IMPRESSION QUE LES LEADERS POLITIQUES, CIVILS ET RELIGIEUX SONT COMME TETANISES PAR LES SERVICES SECRETS ET LES SANCTIONS ADMINISTRATIVES, CAR AU MALI TOUT LE MONDE NE VIT QUE DE L’ETAT, DU FONCTIONNAIRE A L’OPERATEUR PRIVE…
5. On semble oublier que personne au Mali ne veut du MNLA et d’ANE SARDINE allié à AQMI, surtout pas les tamasheqs de Kidal. Tous leurs faits et gestes démontrent à souhait qu’ils ne se soucient guère du sort de leurs frères et sœurs touareg et du développement du Nord Mali. Tous leurs actes sont antireligieux (vols, viols, alcool, drogue, assassinat d’innocents). MAIS ILS S’ACCROCHENT A LA CHARIA, CAR MEME EUX NE PEUVENT PAS SOUTENIR QUE LA SEULE CHOSE QUI LES INTERESSE VRAIMENT, CE SONT LES TRAFICS DE DROGUES D’ARMES, DE CIGARETTES ET LES ENLEVEMENTS. Les nomades sont les premières victimes de cette insécurité. Ils sont pratiquement tous refugiés au Sud Mali ou dans les pays voisins. Certains dans leur fuite ont abandonné leurs animaux qui souffrent par ailleurs du surpâturage dans les pays voisins. Le tourisme dont ils sont les premiers bénéficiaires est mort. Tous les projets de développement du Nord sont suspendus (Routes Niono -Tombouctou, Bourem – Kidal, Barrage de Taoussa, etc.) Les Communes du Nord, à l’instar de toutes les Collectivités territoriales du Mali, ont déjà leur ‘’indépendance’’, ‘’leur fédéralisme’’ selon les textes de la décentralisation. En dehors du rôle régalien de l’Etat (Défense, Sécurité intérieure, Justice, Monnaie, Diplomatie), les Collectivités territoriales maliennes peuvent tout entreprendre, localement, entre collectivités ou avec des collectivités étrangères. L’on semble oublier que c’est le Nord Mali qui ne veut pas de fédéralisme ou d’autonomie. La triste réalité est que c’est l’Etat central (autant dire le Sud Mali) qui entretient toutes les Collectivités et tous les services étatiques du Nord Mali. Ce que ces BANDITS DU MNLA APPELLENT AUTONOMIE, C’EST LA GESTION DU NORD PAR DU PERSONNEL RESSORTISSANT DU NORD, MAIS FINANCE ET ENTRETENU PAR L’ETAT MALIEN, LES COLLECTIVITES DU NORD ETANT ACTUELLEMENT SANS RESSOURCES PROPRES.
6. Des comédiens continuent à nous assener de négociation avec un banditisme déguisé plusieurs fois séculaire, et non daté de la période moderne ou coloniale. Un banditisme qui reparaît à chaque fois que l’Etat central faiblit et que les populations oublient les systèmes d’autodéfense (simples razzias par le passé, chantage de l’Etat et trafics de drogues, d’armes ou d’humains dans les temps modernes). A LA QUESTION ‘’QUOI NEGOCIER ?’’, LA REPONSE EST LIMPIDE : AUTORISER LES BANDITS ARMES DEGUISES EN DJIHADISTES OU EN INDEPENDANTISTES A OCCUPER UNE PARTIE DU TERRITOIRE (L’ENSEMBLE DU NORD OU L’EXTREME NORD) POUR MENER A BIEN LEURS ACTIVITES DE VOLS, DE VIOLS, D’ENLEVEMENTS, DE PROFANATIONS, D’OUTRAGES (MAINS ET PIEDS TRANCHES, FLAGELLATIONS ET LAPIDATIONS, ASSASSINATS…) ET DE TRAFICS EN TOUT GENRE (CIGARETTES, ARMES, DROGUES, HUMAINS…), EVENTUELLEMENT A DISTRIBUER DE L’ARGENT OU DES POSTES JUTEUX A LEURS MEMBRES ET RARES CADRES. En définitive conclure en la qualification de narco Etat du Mali.
Comments are closed.