La crise du Mali au centre d’un entretien entre le président mauritanien et un émissaire français

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La situation au nord du Mali a été au centre d’un entretien, jeudi à Nouakchott, entre Ould Abdel Aziz, président mauritanien et Jean Félix Paganon, représentant personnel du ministre français des Affaires étrangères chargé du Sahel actuellement en visite en Mauritanie, a apris Xinhua de source officielle.

M. Paganon a déclaré à la presse que ses discussion avec le président Aziz ont porté exclusivement sur la situation au nord du Mali et “qu’il a été notamment question de l’appel lancé par le président intérimaire malien à l’adresse de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et de la communauté internationale pour aider le Mali à recouvrer l’unité de son Etat”.

Il poursuit que la France convient “de la gravité de la situation au Mali avec la menace terroriste et l’intérêt d’y faire face mais également de l’impérieuse nécessité de développer le dialogue politique avec les forces politiques présentes au Nord Mali”.

“Le dialogue est possible avec certains mais radicalement impossible avec les forces terroristes”, a conclu M. Paganon.

La France soutient les efforts de la CEDEAO visant à obtenir le vote d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU en faveur d’une intervention militaire contre les islamistes armés dans le nord du Mali.

 

Publié le 2012-09-07 10:03:47 | French. News. Cn

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5 COMMENTAIRES

  1. Le MNLA N’EST PAS MIEUX QUE LES AUTRES MOUVEMENTS “TERRORISTES”!Si vous voulez parler de dialogue, de grâce n’insultez pas notre peuple en faisant allusion au MNLA comme protagoniste, eux qui ont appelé tous les terroristes du monde à attaquer le Mali!Oui au dialogue mais SANS LE MNLA S’IL VOUS PLAIT!En plus il ont été chassés par leurs ex-alliés qu’ils qualifient de terroristes aujourd’hui. 😉

  2. NE PAS SE TROMPER DE COMBAT, LA CEDEAO ÉPAULE LES MALIENS POUR ASSUMER LEUR SOUVERAINETÉ ET LEUR CITOYENNETÉ

    Bonjour,
    Après la lettre envoyée à la CEDEAO par le Président de la République du Mali par Intérim, certains Maliens se posent des questions et ont l’impression que la CEDEAO va leur arracher une partie voire toute leur souveraineté et/ou faire la guerre à leur place.

    Certainement pas, la CEDEAO ne veut pas arracher aux Maliens leur souveraineté, ni faire la guerre à leur place.

    Le Mali appartient aux Maliens, la CEDEAO en est consciente, c’est pourquoi, la CEDEAO a accepté le gouvernement d’union nationale qui a été constitué au Mali sur proposition du Premier Ministre, Cheick Modibo Diarra, et validation du Président, Dioncounda Traoré.

    Concernant la lettre envoyée à la CEDEAO par le Président, compte-tenu de la crise Malienne, après avoir mis en évidence l’urgence d’une action concertée et coordonnée du Mali, de la CEDEAO et de la communauté internationale, elle demande une aide à la CEDEAO dans le cadre du recouvrement des territoires occupés du Nord et de la lutte contre le terrorisme.

    Cette aide concerne principalement le renforcement des moyens logistiques et des capacités antiterroristes, l’appui par une police scientifique pour une guerre électronique, le soutien et l’appui aérien aux forces de défense et sécurité du Mali, la sécurisation et le contrôle des villes conquises, l’acheminement de l’assistance humanitaire et un détachement de liaison avec la MICEMA qui pourrait être déployé au sein du centre de coordination des opérations de sécurisation des institutions de transition du Mali.

    Ainsi, avec ou pas l’usage de la négociation, l’aide souhaitée convient pour une guerre directe que pourrait mener les forces de défense et sécurité du Mali avec une sécurisation des villes conquises faite par la CEDEAO mais aussi pour une guerre informationnelle (guerre électronique axée sur des renseignements vérifiés et sécurisés et sur une police scientifique) telle que je la propose.

    Dans tous les cas, les forces de défense et sécurité du Mali seront devant et piloteront les opérations sur le terrain avec une sécurisation des villes conquises qui sera assurée par la CEDEAO/UA/ONU.

    Alors, que veulent certains Maliens qui s’opposent à cette proposition du Président ou à celle de la CEDEAO ?

    La lettre du Président laisse la liberté de choix au Mali pour l’opérationalisation sur le terrain. C’est donc aux Maliens que revient la lourde tâche de faire le choix entre la guerre directe avec ou sans négociation préalable, la négociation et une guerre informationnelle (plus précise) telles que je les propose ou toute autre combinaison.

    A la manière de ce que dit le Président Obama, aux Américains, c’est, maintenant, aux Maliens de faire le choix définitif pour transformer l’espoir en opportunités pour libérer le Mali, pour le développer durablement et pour générer le bien-être pour tous.

    COMPTE-TENU DE LA SITUATION, LES MALIENS N’ONT PAS LE DROIT DE SE TROMPER DE COMBAT, QUI NE DOIT PAS ÊTRE CONTRE LE PRÉSIDENT OU LE GOUVERNEMENT DE TRANSITION OU CONTRE LA CEDEAO OU LA MÉDIATION.

    LES MALIENS DOIVENT FAIRE LE BON CHOIX POUR PRENDRE EN CHARGE, DANS L’UNITÉ, LEUR PROBLÈME COMMUN.

    Pour ce faire, la participation et l’engagement de tous, ainsi que le fait de prendre leurs responsabilités et assumer leur citoyenneté sont indispensables.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

  3. Pire qu’une tautologie si nous nous évertuons encore à diagnostiquer les maux de notre pays, le Mali, dont nous nous réclamons sans cesse en évoquant des hommes et des femmes illustres du passé. Les maux sont connus, cernés et ciblés ; seulement, ceux qui devaient ou doivent les éradiquer depuis, se plaisent et en font une source pour parvenir, se maintenir, voire se succéder.
    Il est nécessaire d’avoir une vision claire et proposer des remèdes à court, moyen et long termes aux maux endémiques relatifs à :
    – L’insécurité au Nord du Mali,
    – La Démocratie et l’autorité de l’État,
    – L’école malienne,
    – La santé,
    – L’agriculture et la commercialisation des denrées,
    – Le commerce,
    – La circulation routière et le transport,
    – La sécurité urbaine et interurbaine,
    – La communication : les médias,
    – L’élection présidentielle.
    Nous retiendrons une fois pour toute que l’essor d’un pays, comme le nôtre, repose sur les domaines suivants :

    – L’unité répondant à la devise de notre nation : Un Peuple – Un But – Une Foi ;
    – L’appel de notre hymne national qui en dit plus ;
    – L’autosuffisance alimentaire par le développement de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche
    – L’éducation avec une politique éducative qui débouche sur l’emploi des meilleurs, voire une façon de cultiver l’excellence dont on parle tant ;
    – La santé par le développement des centres et surtout le recrutement des médecins, infirmiers et autres techniciens ;
    – La sécurité de l’intégrité territoriale, de la société civile, par le recrutement et la formation militaire avec les moyens adéquats.
    Le combat à engager illico presto consiste à dépêcher les moyens logistiques, l’armement nécessaire, les hommes sur les terrains des opérations avec les mesures d’accompagnements.
    – Ne plus négocier la paix avec les touaregs rebelles appelés à tort bandits armés. Une rébellion ne se négocie pas, elle se mate.
    – Ramener, le plus vite que possible, les officiers connus de tous avec l’armement nécessaire et les hommes valeureux pour juguler cette crise.
    – Arrêter de distribuer l’argent du contribuable malien aux apatrides, aux revenants, aux barbares.
    – Récupérer les armes et les engins de ces revenants qui d’ailleurs ne sont pas tous des maliens.
    – Favoriser le retour et la sécurité des réfugies maliens non impliqués dans la rébellion du nord.
    – Restaurer rapidement l’autorité de l’État à tous les niveaux ;
    – Rencontrer les différents syndicats des travailleurs du Mali, leur expliquer et les inviter à surseoir à tout mouvement pouvant freiner la marche vers la restauration de l’autorité de l’État ;
    – Lutter contre l’incivisme, l’absentéisme, la gabegie, la corruption, la vénalité dans tous les secteurs étatiques et économiques, en prenant des sanctions conséquentes et pas des moindres ;
    – Procéder à la vérification des Attestations, des Brevets, des Certificats et des Diplômes scolaires dans tous les services et au sein des Forces Armées et de Sécurité ;
    – Arrêter la distribution de galons au sein des Forces Armées et de Sécurité ;
    – Arrêter le favoritisme, le népotisme lors des recrutements dans l’armée, à la police, à la gendarmerie etc.
    – Décider de l’existence d’une seule Fonction Publique de l’État qui gère tous les travailleurs ;
    – Favoriser et promouvoir le recrutement des jeunes dans le secteur privé et par les privés qui doivent les inscrire à l’Institut de Prévoyance sociale (INPS) ;
    – Amener tous ceux qui ont dilapidé les biens de l’État, à payer ;
    – – Revoir la pertinence du nouveau découpage administratif par rapport à l’existant

  4. La Mauritanie aime le MNLA et les les MLA (mouvement arabo-maure de libération de l’Azawad). On ne veut pas de la Mauritanie dans cette affaire

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