La CR-Faso Gnètaga dénonce les réformes constitutionnelles, le fichier électoral et la composition de la CENI

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Lors d’une conférence de presse qu’il a animée le samedi 15 octobre dernier, Ousmane N’Diaye, Secrétaire Général de la Convention pour la Renaissance CR Faso Gnètaga  a clairement donné la position de son parti  sur les reformes constitutionnelles que les autorités maliennes s’apprêtent à organiser, le fichier électoral ainsi que la composition de la CENI pour les élections générales.

Selon lui, « la précipitation de la reforme constitutionnelle est un acte politique irréfléchi pouvant engendrer des conséquences graves ».

D’entrée de jeu, Ousmane N’diaye a fustigé l’attitude des plus hautes autorités du pays dans le processus d’organisation de ces reformes.                                                  

Accompagné dans cet exercice par Malal Bathily, coordinateur des activités du parti en Europe, Ousmane N’Diaye a laissé entendre que : « La précipitation de la reforme constitutionnelle est un acte irréfléchi pouvant engendrer des conséquences graves ». Il a poursuivi en expliquant que c’est encore la volonté d’un homme et les intérêts d’un parti qui priment sur l’intérêt général des maliens et de la République toute entière. Selon lui : « la Convention pour la Renaissance s’oppose vivement à toute réforme de la constitution sans concertation suffisante du peuple malien, de la classe politique et de la société civile en général ».  A en croire Ousmane N’diaye, le constat fait ressortir que le gouvernement n’est pas intéressé par le fait que les choses se passent normalement. « Nous ne sommes nullement contre le referendum, mais la façon dont les autorités veulent le faire, sans aucune concertation sérieuse, c’est cette façon qui n’est pas bonne » a-t-il laissé entendre.

Concernant le fichier électoral, M. N’Diaye soutiendra que le Président de la République et son Gouvernement sont en train de mettre en danger les prochains scrutins  par l’absence d’un fichier électoral sérieux et fiable. D’où son inquiétude sur le fait que dans ces conditions, le risque d’une fraude massive est important  avec de graves conséquences pouvant aller jusqu’à la contestation des résultats des élections.

 De son point de vue, M. N’Diaye estime que cela risque d’affaiblir l’ensemble des institutions de la République à l’issue de ces échéances électorales de 2012.

Et Ousmane N’Diaye d’ajouter ceci : « nous savons que jouer avec le feu est une habitude pour nos autorités … » Avant de laisser entendre que la CR Faso Gnètaga exige du Gouvernement la mise en place dans les plus brefs délais, d’un fichier électoral à jour et complet avant les élections.

En ce qui concerne la composition de la CENI, Ousmane N’diaye a été on ne peut plus clair sur la position de son parti.                                                                       

     « La composition actuelle de la CENI ne reflète nullement l’ensemble des partis politiques hormis ceux de la Mouvance présidentielle. Les décisions prises  par une telle instance partisane ne peuvent que être partiales et en plus elles seront inévitablement contestées ». Le secrétaire général de CR/Faso Gnètaga de marteler ceci : « Pour la Convention pour la Renaissance, une refonte et un élargissement de la CENI est nécessaire avant les élections générales afin d’inclure les formations politiques qui ne font pas partie de la mouvance présidentielle ». En outre, Ousmane N’Diaye s’est dit convaincu qu’il faut empêcher ce referendum qui n’a aucune utilité pour le moment. Il soutient, qu’à l’état actuel des choses, il est nécessaire de revoir les choses afin d’éviter un « hold-up » électoral aux conséquences inestimables.  Enfin, Ousmane N’Diaye a souligné  que « Ce n’est pas avec l’actuelle CENI et l’actuel fichier que les autorités maliennes pourront organiser une élection sérieuse ».

Dieudonné Diama

 

Malale Bathily, Coordinateur des activités de la CR/Faso Gnètaga  en Europe :           

« On ne peut pas avoir des élections sérieuses et crédibles si déjà on part sur des bases mensongères ». 

                                                                                                                 Cette déclaration a été faite par Malale Bathily, coordinateur des actions de la Convention pour la Renaissance CR-Faso Gnètaga en Europe, de passage à Bamako, lors de la conférence de presse qu’il a animée avec le secrétaire général de son parti.

Lors de la conférence de presse de la Convention pour le Renaissance le samedi dernier, le second conférencier et non moins coordinateur des activités de la Convention pour la Renaissance CR Faso Gnètaga  en Europe, Malale Bathily, de  passage à Bamako, n’est pas passé par quatre chemins pour dénoncer les reformes constitutionnelles, l’actuel fichier électoral ainsi que la composition de la CENI.

Selon Malale Bathily, la Convention pour la renaissance n’est nullement contre les reformes en cours, mais elle s’oppose fermement à l’absence de concertation qu’il ya toujours eu autour de la question. Pour lui, les autorités maliennes se tapent la poitrine en disant qu’il y a eu des débats autour de la question à l’Assemblée nationale. « Quelle Assemblée nationale quand on sait que cette institution n’est autre qu’une boite d’enregistrement  allant  dans le seul intérêt de ceux-là même  qui l’animent  » a-t-il déclaré.                                                                                                    

   Pour Malale Bathily, chaque malien devrait être impliqué dans le processus, principalement  les partis politiques, la société civile dans ses compartiments et à tous les niveaux. Car, il s’agit de se concerter autour d’une constitution qui devra régir tout le peuple malien. « Ce n’est pas une simple loi sur la circulation ou tout autre loi sur la consommation d’alcool ou de cigarettes …pour que le débat soit limité à un certain niveau » a-t-il expliqué.

Malale Bathily a également souligné qu’« Il est impossible d’avoir des élections sérieuses et crédibles si déjà on part sur des bases mensongères ».                                                   

 Pour lui, le fichier électoral a déjà fait l’objet de plusieurs contestations par le passé. La CENI, à l’en croire, a été constituée dans la précipitation et sans concertation. Et ceci est une démarche assez rocambolesque de la part du Gouvernement du Mali.                                                                                                                

   Et Malale Bathily de poursuivre : « Il faut revoir les choses le plus vite possible pour qu’il n’y ait pas de contestations après les élections, car le pays ne doit pas en souffrir comme à chaque élection ».                                                                                                                              

     Pour notre interlocuteur, ce n’est pas le président sortant qui va designer son successeur en 2012, car rien n’est jouer d’avance et il faut empêcher le referendum à l’état actuel des choses pour que le prochain Président du Mali ne soit pas un Président « tsar ou Empereur ».

Pour barrer la route à cette reforme, la Convention pour la Renaissance, à travers le  Coordinateur de ses activités en Europe (Malale Bathily), est entrain de mobiliser la diaspora malienne avec la création d’un « front du non à la constitution » dont le nombre d’adhérents augmente de jour en jour. 

                                                                                      Dieudonné Diama

 

 

 Convention pour la Renaissance CR Faso Gnètaga

Plus de 150 adhésions en un seul après midi à Koulouba

Lors d’un meeting qu’elle a tenu le samedi 15 octobre dernier avec l’association des femmes des militaires de Koulouba et le club des amis de la radio Klédu, la convention pour la Renaissance CR Faso Gnètaga a enregistré, pour le seul après midi de cette journée, plus de 150 adhésions.

Organisé par le club des amis de la Radio Klédou et l’association des femmes de militaires de Koulouba, ce meeting avait pour objectif d’échanger avec les responsables de la Convention pour la Renaissance. Après avoir été largement informés sur les raisons qui ont poussées les jeunes  leaders de la CR Faso Gnètaga à se lancer en politique, en créant leur parti politique, plus de 150 adhésions ont d’emblée été enregistrées sur place.

Des adhérents dont l’âge est compris entre 18 et 40 ans et qui ont exprimé leur disponibilité et leur entière conviction sur le fait que la CR Faso Gnètaga, parti créé et composé en majorité par des jeunes est la formation politique qui pourra répondre à leurs aspirations les plus profondes pour un Mali meilleur.

Ces adhérents qui sont pour la plus part des femmes, des jeunes venus de Koulouba et de Kati  se sont tous dit convaincus que la CR Faso Gnètaga est un parti politique qui fait renaitre de l’espoir chez ceux la même qui ont été déçus durant toutes ces années où le pays vit au rythme de l’injustice, de l’inégalité, du népotisme etc…

Des  centaines de personnes avaient fait le déplacement pour rencontrer ces jeunes leaders de la CR Faso Gnètaga composés de Ousmane N’diaye, secrétaire général du parti et Malale  Bathily, Coordinateur des activités du parti en Europe.

Déjà, les responsables de certaines des associations qui avaient fait le déplacement ont promis de faire de la mobilisation et de s’inscrire sur la liste du parti lors des prochaines élections municipales afin que le parti accède à des postes de commandement, pour le bonheur des populations.

Dieudonné Diama

 

 

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