D’après les responsables de la COPAM-Force patriotique qui étaient face aux journalistes, le mardi 8 janvier 2013, à la Maison de la presse, la tenue des concertations nationales immédiates souveraines pour le changement au Mali demeure le sésame incontournable pour enrayer la crise socio politique de l’heure.
La conférence à débuté par la lecture du Fatiha dans une salle noire de monde prise en otage par un présidium occupé par le président de la COPAM-Force patriotique, Younouss Hameye Dicko, Amion Guindo, Drissa Traoré de l’association Diogo ni maya, Amadou Soulalé d’IBK Mali 2012. A ces derniers, s’ajoute la présence remarquable de Rokia Sanogo, une des membres actifs de la COPAM.
Juste après, Monsieur Younouss H Dicko a lu la plate-forme de la coalition. Dans ce document dont nous avons reçu une copie la COPAM dénonce le mauvais foie des autorités, qui selon eux, font tout pour éviter les concertations nationales et souveraines. Alors que toujours selon eux, le président par intérim le professeur Dioncounda Traoré à son retour de la France, le 29 juillet a avancé des propositions qui devaient être soumises à l’approbation pendant la concertation nationale. Il s’agit entre autre de la création d’un haut conseil d’Etat, d’un conseil national consultatif et d’une commission nationale de médiation. Il est important de signaler que les concertations nationales ont constitué une grande demande des forces vives de la nation acquises à un changement qualitatif depuis le 22 mars 2012. La rencontre avec les familles fondatrices de Bamako le 22 juillet 2012, avec toutes les forces politiques et sociales et le protocole d’accord des 22 regroupements en date du 6 juillet dernier le confirme. Younouss H Dicko, « nous exigeons, la tenue des concertations nationales entre le 10 au 15 janvier 2013. Car les résultats sont réputés d’application obligatoire et immédiate. Aussi, nous sommes déterminés à nous opposer par tous les moyens légaux, à toute tentative de faire adopter tout projet de loi par une Assemblée nationale ne détenant plus le suffrage du peuple ». Il poursuit en disant que seule, la tenue des concertations nationales constitue un passage obligé pour la réalisation des objectifs cardinaux et sacrés de la transition que sont la libération du Nord et l’organisation d’élections libres, crédibles et transparentes. A noter que les concertations nationales ont été reportées à huit reprises.
KANTAO Drissa (Le Flambeau) pour Maliweb.net
Je me dois de faire un petit rappel ici. Il y a moins d’un mois l’ex-premier ministre a ete accuse de blocage. On lui a reproche de ne pas vouloir preparer les concertations. Ou en sommes nous aujourd’hui?
Je suis d’une chose aujourd’hui, il n’y a pas d’hommes capables dans cette classe politique pour faire face aux enjeux du moment.
Le temps nous dira qui est entrain de bloquer quoi.
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