Si le leader du RPM et mentor de l’alliance IBK-Mali 2012, l’honorable Ibrahim Boubacar Kéita a brillé par son absence au meeting, ses principaux lieutenants ont quasiment tendu la perche aux principaux responsables de la COPAM d’emboucher la trompette de la dénonciation de la CEDEAO, du FDR, du président de la République par intérim et aussi du Premier ministre Cheick Modibo Diarra. Pour Dr Oumar Mariko, qui a présidé finalement la rencontre, et Pr Younouss Hamèye Dicko, “les concertations nationales sont obligatoires et doivent être souveraines. Les trafiquants de drogue du FDR, les voleurs, les corrompus, les enfants gâtés, les enfants pourris du FDR et leurs alliés de la CEDEAO ne pourront pas empêcher leur tenue “. Zoom sur un meeting qui n’a pas mobilisé comme on pourrait s’y attendre.
Le meeting était censé organisé par l’Alliance IBK-Mali 2012 qui y a associé d’autres forces vives comme la COPAM et des associations dont l’AEEM. Le charismatique président du Rassemblement pour le Mali (RPM), le principal parti de l’alliance, l’honorable Ibrahim Boubacar Kéita alias IBK serait absent du pays (en mission en France selon certains responsables). Naturellement, c’est le discours de la COPAM qui a porté haut lors de cette manifestation.
L’intervention du porte-parole de l’Alliance IBK 2012 ayant quasiment été inaudible. Amadou Soulalé du parti FAMA, puisqu’il s’agit de lui, s’est borné à lancer des appels. Des appels, a-t-il précisé, pas pour insulter ou pour dénigrer qui que ce soit. A l’armée nationale, il a demandé un engagement à libérer le Nord dans les meilleurs délais tout en sollicitant de chaque Malien “des souscriptions volontaires” pour venir en aide à la grande muette. Aide à apporter au ministre de la Défense. Il a rendu un hommage particulier au Capitaine Amadou Haya Sanogo.
Aux forces vives et au peuple malien, M Soulalé a plaidé pour une union sacrée : se donner la main sans considération de coloration politique, d’ethnie ou de religion pour sauver le Mali. Cette union passera par ce que Boubacar Touré appelle “la domestication du débat politique “. Laquelle ne se concrétisera qu’à travers le cadre des concertations nationales. Ce n’est pas, a-t-il souligné, à la CEDEAO ou dans la rue que les problèmes du Mali vont être discutés. C’est aux Maliens de le faire entre eux.
Pour Mohamed Tabouré, le communicateur en chef de la COPAM, «on ne peut pas raser la tête de quelqu’un en son absence». Mais, a-t-il laissé entendre, ceux qui ont mis le pays dans ce état de déliquescence rencontreront les vrais patriotes sur leur chemin. «Ils ne pourront pas faire ce qu’ils veulent. Ils ne pourront pas le faire», a-t-il martelé à loisir.
Le porte-parole des chasseurs et celui de l’AEEM, Ibrahim Traoré, le jeune qui a été victime d’une agression dans la foulée des violences post-putsch ont tous pris la parole pour exprimer leur foi en un Mali nouveau.
C’est le Pr Younouss Hamèye Dicko et Dr Oumar Mariko de la COPAM qui ont été les grands orateurs de cet après-midi. Le premier, en tant que président de la coordination des forces patriotiques du Mali (COPAM), avec à ses côtés Mohamed Tabouré, Dr Rokia Sanogo, Dr Bokary Diallo, a fustigé la CEDEAO dans ses actions au chevet du Mali. “La COPAM demande à la CEDEAO de se mettre en retrait par rapport à la crise malienne. Elle demande à l’armée nationale d’engager la libération de notre pays… “, a-t-il déclaré. Il n’a pas manqué de décocher quelques flèches en direction du FDR, le front anti-putsch. Ses membres sont qualifiés d’enfants gâtés, d’enfants pourris, de corrompus, alliés de la CEDEAO, de la France, d’une Europe. Le bouillant Secrétaire général du parti SADI, leader incontesté du mouvement populaire du 22 mars (MP 22) a souligné pour sa part que le coup d’Etat du 22 mars 2012 est une chance pour le Mali. Une chance dont il faut tirer profit. Il a ensuite haussé le ton en traitant le président de la République et le Premier ministre d’incompétents et de corrompus, incapables de sortir le pays de la situation actuelle. “Les concertations nationales sont obligatoires et elles doivent être souveraines pour permettre au pays de se doter d’institutions fortes… Les trafiquants de drogues du FDR, les exploitants des réseaux de preneurs d’otages ne pourront pas faire de ce pays ce qu’ils veulent “, a-t-il martelé. Des propos qui ne semblent pas être conformes aux positions du RPM et de ses alliés, précédemment membres du FDR. Avant de quitter ce regroupement politique. Par ce meeting, certains observateurs ont conclu que des masques commencent à tomber.
En tout cas, l’Alliance IBK 2012 et la COPAM ont tous vigoureusement protesté contre le report de la date des concertations nationales au 10, 11 et 12 décembre prochains. Le président intérimaire a été accusé de tout faire pour satisfaire les «caprices» de ses alliés du FDR.
Bruno D SEGBEDJI
Le concert national ou concert géant est en réalité le bal des opportunistes qui tentent par tous les moyens de substituer une mascarade de concertation à la constitution du Mali du 25/02/1992.
Après le coup d’état du 22 mars 2012, l’accord cadre anticonstitutionnel du 6 avril 2012 cette concertation de Kati et copain qu’on veut faire croire que c’est “Nationale” alors qu’elle n’est même pas locale est une troisième violation flagrante de la constitution du 25/02/1992 que tous les maliens démocrates doivent combattre par tous les moyens et avec la dernière énergie puisqu’elle n’a d’autre objectif que de légitimer le pouvoir illégal des spadassins de Kati et de leurs cohortes du Copam, de leurs apôtres du Mp22 et de leurs hordes du Yerewoloton.
Ces hommes lige de l’anarchie bon marché et des règlements de comptes sauvages dont les éléments encagoulés sèment déjà la terreur partout à Bamako, après avoir battu à mort le président Dioncounda jusque dans son bureau, escaladant nos bâtiments officiels à Koulouba comme des fourmis magnans, cherchent seulement un brin de légitimité pour leur permettre de sevrer encore plus nos compatriotes du sud car ils ont juré de ne plus aller au nord malgré leur serment militaire.
CMD, le grand troubadour de la transition sait plus que tout le monde que l’accord cadre qui est à la base de sa nomination n’est plus valable l’une des partie signataire (le Cnrdre) ayant disparue juridiquement le contrat signé avec la Cedeao n’est plus valable et à tout moment Dioncounda et même l’assemblée nationale du Mali peut valablement lui débarquer de la cité Kadhafi.
Alors il cherchent, en vrai patriarche de l’opportunisme mal placé avec ses copains de circonstance, un stratagème pour contourner la constitution malienne du 25/02/1992 qui seule est aujourd’hui l’émanation de la volonté populaire clairement exprimée (par référendum) du peuple souverain du Mali car on à plus de président en exercice élu au suffrage universel direct des maliens.
Donc peuples du Mali, je vous exhorte à plus de vigilance sinon vous allez dire adieux à la liberté et à la justice pour au moins 20 ans encore si jamais vous leur laisser vous imposer une mascarade de concertation.
À bon entendeur salut!
Moi je ne comprend pas comment les lieutenant de IBk il a été PM du Mali sous konaré et président de l assemble national sous ATT et maintenant il traite le FDR des gens corrompus et des enfants gâté . Alord lui aussi il est dedans .ce la honte pour les politiciens du Mali .et il fai mutique avec le Satan Mariko .c est la honte IBK tu nous fait honte
DEVANT CONTRIBUER A LA COHÉSION NATIONALE, LES CONCERTATIONS NATIONALES ET LES NÉGOCIATIONS SONT INCONTOURNABLES.
L’ENGAGEMENT RESPONSABLE DE CHAQUE PARTIE PRENANTE ET LA COHÉSION NATIONALE CONDITIONNERONT UNE SORTIE DURABLE DE LA CRISE AU MALI EN GARANTISSANT LA NON IMPUNITÉ, LA RESTAURATION DE L’INTÉGRITÉ TERRITORIALE ET DE L’UNITÉ ET LA RÉCONCILIATION NATIONALE MAIS AUSSI LA PAIX ET LA SÉCURITÉ PÉRENNES.
Bonjour,
Les concertations nationales et les négociations doivent être INCLUSIVES et OUVERTES aux régions, à la diaspora et à toutes les parties prenantes, A TRAVERS UN ENGAGEMENT RESPONSABLE.
Ce dernier fait que doivent y prendre part tous les Maliens, de toutes les communautés, qui acceptent les principes (refus du terrorisme, non impunité, respect des droits de l’homme, coexistence pacifique, …) et les conditions (pour les groupes armés (MNLA, Ansar Dine, Gandakoye, …): dépôt des armes, indivisibilité du Mali et laïcité) retenus d’un commun accord lors de ces dernières.
Il fait partie du guide et de la plateforme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable de la crise, que j’ai proposés au Président, aux Maliens et au médiateur.
Les concertations nationales sont INCONTOURNABLES pour apporter des réponses à la difficulté qui fait qu’on a du mal à les rendre inclusives et ouvertes (à travers l’engagement responsable) et que les parties prenantes ont du mal à s’entendre sur leurs termes de référence donc leur finalité, les opérations et leurs ordonnancement pour apporter une réponse durable à la crise au Mali.
Plusieurs éléments peuvent contribuer à expliquer cette difficulté tels que : l’exclusion de certains Maliens, la non compréhension par certains Maliens de ce qu’on veut faire, les égos de certains membres des parties prenantes, leurs desseins inavoués, les amalgames, la haine, l’engagement en ordre dispersé qui nuit à la cohésion et à la garantie d’une solution pour le bien-être collectif.
Ce sont certains des aspects bloquants qu’il faut expliquer, les mettre de côté ou bien les traiter, comme le futur réellement souhaité, les opérations à traiter pour y parvenir et leur ordonnancement à travers une feuille de route (ce qui est indispensable à faire tout de suite et l’ordre des opérations pour y arriver, comme la nécessité ou pas d’organes de transition additionnels, la restauration de l’intégrité territoriale, les élections, les grandes lignes de ce qu’il faut faire juste après les élections).
Sans ce travail préalable à tout, on risque d’avancer dans le désordre, sans cohésion, sans traiter ce qu’il faut et sans consensus entre les parties prenantes sur la problématique rendant difficile, voire impossible, la négociation.
Ce qui peut nous amener à la fin de la transition sans rien faire de concret, comme la libération des zones occupées, la tenue des élections justes, qui sont les objectifs majeurs de cette transition.
L’aspect cohésion nationale est très important et prédétermine la suite.
Les concertations nationales aideront à créer cette dernière autour du futur souhaité.
L’engagement responsable de chaque partie prenante et la cohésion nationale conditionneront la réussite de la sortie durable de la crise au Mali en garantissant la non impunité, la restauration de l’intégrité territoriale et de l’unité et la réconciliation nationale mais aussi la paix et la sécurité pérennes.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC et Gouvernance
E-mail : Webanassane@yahoo.com
je suis désolé qu’un monsieur aussi avisé que IBK s’allie avec cet espèce de ????????? de mariko je me retiendrai mais je commence à comprendre les hommes politiques maliens mais chacun qu’il en soit absolument certains répondra : de ce qu’il a fait à son pays.Prions ALLAH seul lui dans sa miséricorde peut nous sauver. 👿 👿 👿 👿 😈 😈 😈
Moi personnellement je ne comprend pas les maliens , au lieu de passer tout notre temps à faire des conferences et à gaspiller l’argent ici pour parler de je ne sais de quoi il qu’on parte tous pour aller liberetr le nord . L’argent de location de ces salles , de l’eau pr les manifaistant peuvent servir bcp l’arméé.
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