Après le départ du secrétaire général de la Codem commune II, l’Honorable Hadi Niangadou, c’est une cascade de démissions qui est enregistrée au sein du parti de la quenouille au profit du Mouvement pour le Mali (Mpm), un regroupement porté sur les fonts baptismaux par le même Hadi Niangado.
Que reste-t-il de la Codem en commune II ? C’est la question qui est sur toutes les lèvres dans cette circonscription car depuis environ une semaine le parti de la quenouille fait face à une vague de démissions, surtout au niveau du district de Bamako et plus particulièrement en commune II. Parmi les partants dans cette commune, on retrouve des barons du bureau politique national et de nombreux élus communaux, notamment le premier adjoint du maire de la commune II, Fodié Salim Traoré, le deuxième adjoint Mahamadou Touré dit Kaou, le quatrième adjoint Abdoulaye Bassolé, la présidente des femmes du parti dans la même commune, Mme Traoré Assétou C. Diakité, par ailleurs officier d’état civil de Bougouba.
Parmi les partants on retrouve aussi l’Officier d’état-civil de Quinzambougou Mme Traoré Ramata Sissoko, l’Officier d’état civil de Bagadadji Ibrahim Dicko, l’Officier d’état civil de Médina Coura, Mme Dembélé Gogo Kaba Diakité. Ce n’est pas tout, le chargé des Maliens de l’Extérieur au niveau du bureau exécutif national, Baba Tékété Wagué, Amadou Saye de la commune VI et Harouna Barry ancien conseiller à la présidence font partie des démissionnaires. Il nous revient que tous les démissionnaires ont déposé leurs bagages au Mouvement pour le Mali (Mpm) de l’Honorable Hadi Niangadou qui a donné le top départ des démissions. Ainsi, la majorité des démissionnaires donnent comme motif de leur départ des divergences de vue avec le premier responsable du parti, le ministre Housseyni Amion Guindo ou des disfonctionnements au sein du parti de la quenouille.
“Ma décision est motivée par les considérations dont, entre autres le non-respect des principes de fonctionnement du parti, la non valorisation des ressources humaines du parti, la non application des décisions régulières des instances du parti, le financement opaque du parti et de ses activités, le manque de sincérité et de considération dans les relations interpersonnelles…” peut-on lire dans la lettre de démission de Harouna Barry.
Il faut rappeler qu’avant cette vague de départ d’autres départs ont été enregistrés dans la même commune. A suivre Kassoum THERA