L’Assemblée Nationale du Mali, depuis quelques semaines, est en train de s’illustrer comme un réceptacle de grandes concertations et échanges très utiles entre composantes de la classe politique malienne, toutes tendances confondues. S’y côtoient, autour du Pr. Dioncounda Traoré, de grosses pointures mais également de moyens et petits calibres, dans le cadre d’une mission dont la sublimité est pour une des rares fois partagée par la quasi-totalité des leaders politiques maliens : la conception d’un plan de sortie de crise, processus enclenché au lendemain des mouvements urbains consécutifs à la colère des femmes des casernes.
Comment en effet éviter au pays un scénario atypique porteur peut-être de préjudices inestimables et dont nul ne saurait mesurer les conséquences, l’issue et les inconnues ? Telle est la tâche que s’est assigné la classe politique sous l’égide du candidat de la vingtaine de formations politiques regroupées au sein de l’ARP (Alliance pour le Renouveau Politique). En ayant certainement à l’esprit que la situation pourrait drainer dans son sillage une gamme insondable de scénario possibles, allant de l’éventualité d’un vide constitutionnel au développement de velléités putschistes pour le combler.
En tout état de cause, la classe politique, en assumant son rôle de sentinelle vigilante de la forme républicaine de l’État, aura pris la mesure du danger que recèle une éventuelle aventure du genre et perçu en même temps la nécessité impérieuse de déployer les moyens appropriées pour la juguler. C’est dans cette lancée que les efforts du monde politique malien ont abouti à un résultat impressionnant que partage largement le président de la République. Amadou Toumani Touré a en effet signifié son adhésion sans réserve au plan de sortie de crise proposé par le Pr. Dioncounda Traoré et sa suite, lors de la deuxième rencontre entre les parties, dimanche dernier. Il s’agit d’un document où les propositions de la classe politique sont déclinés en 17 points qui vont de l’ouverture du dialogue pour la paix au rapatriement des personnalités touarègues exilés à l’extérieur, en passant par la sensibilisation de toutes les forces de la nation dans le sens de la préservation de notre intégrité territoriale et de la diversité nationale du pays.
Le président de la République n’est pas la seule autorité qui se reconnaisse dans la démarche de la classe politique malienne. C’est avec le même assentiment et satisfaction que l’ont accueillie les organisations religieuses en abordant, en début de semaine, la question du Nord avec le président de l’Assemblée Nationale au siège de l’institution qu’il dirige. Suivront sans doute d’autres organisations de la société civile (syndicats et autres mouvements sociaux, etc.) tout aussi intéressés à une et que lesquels la classe politique malienne entend associer à l’application du Plan d’Action pour la Paix et la Stabilité au Mali.
En s’imposant comme le chef d’orchestre de la grande symphonie politique autour d’un sujet d’intérêt nationale, le Pr. Dioncounda Traoré aura confirmé un leadership mis en exergue au fil des circonstances par la révélation progressive de ses atouts de rassembleur, d’une incontestable capacité d’écoute et d’ouverture au dialogue. Des ressources dans lesquelles il avait su déjà puiser auparavant pour surmonter des d’obstacles antérieurs et résoudre d’autres équations à dimension nationale comme le Code des Personnes et de la Famille, entre autres.
A.Keïta
Il faut se dire la verité! Beaucoup d’ incompetence au niveau des dirigents maliens, la plupard de l’equipe au pouvoir n’est constituè que de militaires assouaffès de pouvoir et ce sont les mêmes qui sont là depuis 20 ans, la democratie n’etant pour eux qu’une couverture… Et ces militaires tout ce qui les interessent ce sont les femmes et l’argent. L’interet public c’est le dernier de leur soucis. Avec la corruption, le clienteisme, le nepotisme et la gabegie ils ont detruit l’etat pour de bon! C’est dommage pour un pays comme le Mali! Maintenant, il faut que tous les maliens restent quand même soudés derrières ces autorités pour défendre ce qui reste, il ne faut pas se laisser distraire par des comportements non productifs en s’attaquant à des paisibles citoyens et aux civils, mais plutot demander à l’armée de continuer à assurer la défence de la République de façon courageuse, professionnelle et intelligente! Sur le plan politique de négocier rapidement un cessez le feu qui nous conduira à une sortie définive de la crise sur la base non négociable de l’unité nationale. Lancer immédiatement des programmes intégrés de développement durable au profit de toutes les populations du Mali! Quand la paix sera là, alors on pourra à tête reposée s’occuper du sort de ces dirigeants véreux! Sinon ça sera le chao dans la république!
Je pense qu’il y a lieu de penser à l’après combat, c’est à dire quand les armes se tairont. Ceci veut dire quand le pays sera totalement libéré de ces bandits armés. Force doit être laissée à la loi. Ce qui est sûr, il ne peut pas y avoir de négociation avec des traîtres du pays. Il s’agit d’abord des intégrés qui ont rejoints ces bandits armés. Il ne sera plus question d’une réintégration, ni de donner des subsides pour une insertion professionnelle. D’ailleurs, ils doivent être déchus de leur nationalité malienne pour avoir pris des armes contre le Mali. S’agissant de ces gens venus de la Libye qui ont combattu contre l’armée régulière, nous ne pouvons pas non plus les reconnaître comme d’origine malienne car un malien ne ferait pas au pays de tels actes ignobles. Nous avons besoin d’un Etat fort qui donne une égalité de chance à tous les citoyens qui sont égaux en droit et en devoir. Fini la politique de capitulation et de discrimination. Il ne peut pas y avoir de réconciliation car nous avons perdu assez de soldats pour refaire les mêmes erreurs. Ceux qui sont nos frères sont toujours restés avec nous. Il faut être reconnaissant à leur égard. Il faut se remémorer du manque de respect à l’endroit de la délégation de notre assemblée nationale avant le début des hostilités. De surcroît, il éjecter de notre assemblée nationale le soi disant député qui représente ces bandits armés. Il faut s’assumer seulement en faisant preuve de responsabilité dans la prise de décisions et de rigueur dans leur mise en application.
Ce n’est pas un plan d’action de sortie de crise. C’est plutôt un plan de communication, ou de plaidoyer. C’est dommage que des têtes haut placées qui prétendent à la magistrature suprême consacrent près de 10 jours de leurs précieux temps à nous pondre un document d’une telle nullité.
😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 ……….. GO !
…la classe politique PRESSENT un vent ….
“””La classe politique malienne au chevet de la paix et la stabilité : Dioncounda Traoré : la confirmation d’un leadership..”””
Eh !Pas si vite Mme ou Mr le(a) griot(e),la classe politique present un vent qui risque de mettre les compteurs a 0,sinon comment comprendre que l’assemblee nation puisse voter un projet de loi assurant une augmentation “584%” du salaire presidentiel ,au moment ou plus de 50% de leurs confreres vivent avec moins d’1.50 $/jour….Le train de vie de l’ETAT est reduit partout dans le monde pour faire face a la crise economique…Dioncounda et ses amis n’ont aucun respect pour le peuple ,ils sont acteurs actifs de la situation actuelle que vive le Mali….Cet article une insulte a la memoire collective… ❗ ❗ ❗
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