La classe politique au chevet de la crise malienne

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A Bamako, la capitale malienne, les forces de sécurité font face aux manifestants qui soutiennent les soldats combattant les rebelles touaregs, le 2 février 2012. AFP

Les hommes politiques maliens n’ont pas chômé ce week-end. Après leur rencontre avec le président Amadou Toumani Touré, samedi, les partis politiques ont désigné deux leaders chargés d’élaborer un plan d’action pour sortir de la crise : Tiebilé Dramé du Parena et Chogel Maïga du MPR.

L’objectif affiché de ce plan est de restaurer la paix et la cohésion nationale avec une priorité : faire taire les armes le plus vite possible. « L’ensemble du pays est concerné », estiment les auteurs de ce plan qui veulent mobiliser toute la nation malienne sur ce thème.

Pour la classe politique malienne, la seule réponse militaire ne permettra pas un rétablissement de la paix : il faut que l’Etat entreprenne un dialogue avec les responsables du mouvement qui revendique les attaques et les combats sur le nord du pays. Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) n’est toujours pas officiellement reconnu par le pouvoir malien.

Des négociations entamées depuis plusieurs jours

En fin de semaine dernière, le pouvoir malien avait entrepris des discussions avec des représentants de Touaregs à Alger. Le ministre malien des Affaires étrangères s’est déplacé en personne. Samedi, le gouvernement, et « l’Alliance démocratique du 23 mai » ont lancé un appel pressant à l’arrêt des hostilités au nord Mali. Toutefois, cette initiale n’est pas reconnue par le MNLA.

Déjà en fin de semaine dernière par un communiqué officiel, le MNLA indiquait qu’aucune discussion n’était ouverte entre le mouvement et le gouvernement malien à Alger. Ce lundi matin, dans la presse algérienne, le secrétaire général du MNLA, Bilal Ag Cherif, confirme ces informations.

Dans les colonnes du quotidien arabophone El Khabar, Ag Cherif indique que « l’appel au cessez-le-feu lancé à Alger » ne les concerne pas. Le secrétaire général du MNLA affirme que l’alliance du 23 mai ne représente pas le mouvement. Dans cet article, il salue également « les efforts de nos frères algériens ».

Bilal Ag Cherif exhorte le gouvernement algérien à aider à arrêter « une guerre ethnique contre les blancs à Bamako ». Il fait allusion aux exactions commises en fin de semaine dernière à Kati et à Bamako contre les maisons et les commerces appartenant à des populations à peau claire : Tamasheks, Arabes, et Mauritaniens. De très nombreux Touaregs, y compris des notables et dirigeants politiques, ont quitté la capitale dans la précipitation et se sont réfugiés dans les pays voisins.

lundi 06 février 2012

rfi.fr

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7 COMMENTAIRES

  1. 1)Nous disions et nous l’avions toujours dit que l’exécutif malien sous la demande du législatif devait rapidement déclarer l’état d’urgence dans toute la zone Nord y compris la zone du Ouagadou et d’y envoyer l’armée pour ratisser toute la zone en vue d’arrêter tout suspect de faire passer de vie à trépas ceux parmi les déserteurs lâches de l’armée libyenne ou ceux parmi les touaregs maliens venus de Libye ou ceux des maliens vivants au Nord qui auraient des velléités rebelles ou indépendantistes ou ceux parmi les islamistes vivants dans le Ouagadou qui refuseraient de quitter le Mali Nous disions que l’armée pouvait se faire aider par le mouvement patriotique d’auto-défense « le GANDAKOYE » qui a 1bonne connaissance de la zone Nous disons que des mandats d’arrêt internationaux ou appels doivent être également lancé à l’encontre de toutes les personnes qui soutiennent ou soutiendront ces dites velléités aux fins de les mettre hors d’état de nuire

  2. 2)Nous disons quelle est cette armée où 1soldat ou 1officier peut déserter rejoindre l’armée ennemie et après revenir reprendre sa place sans aucune sanction Nous disons qu’il est temps que cette inconscience ce laxisme ce favoritisme cesse au nom de la rigueur et de la responsabilité Comment 1armée responsable peut elle garder en son sein ses pires ennemies soit disant au nom de la paix Nous demandons aux vrais soldats de ne plus accepter ce état de fait Nous disons que l’ennemie doit être toujours mis hors d’état de nuire par tout les moyens Nous disons également que tout déserteur allant rejoindre l’armée ennemie doit être traduit devant la cours martial et condamné à la peine capital ou la peine à perpétuité et il est inhumain et irresponsable d’envoyer des soldats se battre sans moyens conséquents Nous disons que les responsables de cela doivent passer devant la justice à la demande des parents des soldats

  3. 3)Nous disons qu’il est temps que l’exécutif et le législatif maliens cessent d’être pris en otages par ces « Touaregs paresseux sans foi ni loi » au nom du développement de leur région Nous disons que le développement des autres régions est le fait du dynamisme du labeur au travail de leurs populations et aussi grâce à l’argent des émigrés issus de ces zones car le Mali est classé parmi les pays les +pauvres de ce monde Nous disons qu’il est temps pour ces « Touaregs paresseux » d’utiliser l’argent destiné à l’achat des armes l’argent issu de leur émigration à créer des projets régénérateurs de revenues dans leur zone et de se mettre au travail Nous disons que les armes n’apportent que faim misère maladie mort hyper retard dans leur région Nous disons que c’est triste déshonorant paresseux et ignoble d’attendre toujours l’aide d’autrui des autres

  4. 4)Nous disons encore 1fois que l’exécutif et le législatif maliens doivent mettre de côté leurs intérêts politiques personnels familiaux égoïstes et primaires aux fins de résoudre 1fois pour toute ce problème des rebelles touaregs et les Suppôts de Satan d’Aqmi car aucun exécutif et législatif étrangers ne viendront faire ce travail à leur place Nous disons que le temps des dialogues est dépassé il faut opter pour la solution finale Nous disons que s’ils en sont incapables ils doivent démissionner selon la déontologie démocratique Nous disons au cas ils refusaient de démissionner sans résoudre ce problème avant les futures élections présidentielles nous demandons au peuple malien de sanctionner tous les membres de l’exécutif (gouvernement) et du législatif (assemblée nationale) qui seront candidats en ne les votant pas

  5. Ne dialoguer pas avec ces lakalakato de bandits. Ces gens là, culturellement, n’aiment que le langage des armes, de la violence et ils ont toujours du mépris pour les autres ethnies du pays, témoignent leurs chansons populaires.

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