Le samedi 15 octobre dernier, le restaurant Gamelle, a servi de cadre, à une conférence de presse, organisée par la direction du parti la Convention pour la Renaissance(C-R- Faso Gnetaga) animée par le Secrétaire Général du Parti, M. Ousmane N’diaye. Il avait à ses côtés le Coordinateur de la Section du Parti à Paris, M. Bathily Mala et certains membres du parti.
Le but de la rencontre était d’édifier la presse privée sur la position du parti sur trois interrogations à savoir le projet de reforme constitutionnelle, le fichier électoral et la composition de la CENI. Comme tant d’autres partis de l’opposition et certaines associations de la société, les trois points cités ci-dessus, sont des questions autour desquelles la grande majorité de la population, engagent des débats soit pour approuver la volonté du gouvernement soit pour mettre en cause la crédibilité de cette démarche qui selon eux, met à nu la volonté d’un homme et les intérêts d’un parti qui priment sur celui des maliens. Concernant le projet de reforme constitutionnelle, le Secrétaire Général du parti dira que « la précipitation de la reforme constitutionnelle est un acte politique irréfléchi aux conséquences graves. La C-R Faso Gnetaga, s’oppose vivement à toute reforme de la constitution sans concertation suffisante du peuple malien, de la classe politique et de la société politique ». Concernant le fichier électoral, « la président de la république et le gouvernement mettent en danger les prochains scrutins par l’absence d’un fichier électoral sérieux et fiable. La convention sur ce point exige du gouvernement qu’il mette en place dans les plus brefs délais un fichier électoral à jour et complet avant les élections ». La composition de la CENI dira Ousmane N’Diaye, elle ne reflète nullement l’ensemble des partis politiques hormis ceux affiliés au président et à ses amis. Pour C-R Faso Gnetaga, une refonte et un élargissement de la CENI est nécessaire avant les élections pour inclure les formations politiques qui ne font pas partie de la mouvance présidentielles ».
Serge Olivier