Les relations qui lient les deux parties sont vieilles. Elles se sont focalisées plus sur le respect des libertés fondamentales, le maintien et le renforcement du processus démocratique, la décrispation politique en vue de permettre et de faciliter le retour du parti de Alpha Oumar Konaré au pouvoir. Les règles du jeu semblent faussées. Ainsi, le plus grand parti de l’échiquier politique national est désormais sur le pied de guerre pour la rupture. S’attelant à la reconstitution de sa famille initiale à travers l’éteinte des foyers de tension ou à travers la réconciliation irréversible des cœurs et des esprits. Toutes choses gages d’un succès pour 2012.
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Quelques mois seulement après la réélection du candidat de l’ADP, de Barica et d’autres couches de soutien, les acteurs semblent se décider à aller à la résiliation. C’est le moins que l’on puisse dire avec la tournure des événements. En tête, le parti africain pour la solidarité et la justice. Qui sans coup férir ne jure que de la reconquête du pouvoir en 2012. Alors que pour réaliser ce rêve, il semble logique de se défaire de «l’étau ATT», comme le dirait l’autre : «Qui veut aller loin ménage sa monture».
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C’est pourquoi au parti, on se réfère davantage sur ce qui avait été appelé en prélude à la 7ème conférence nationale ordinaire: «Document questionnements». Dans lequel document les élections présidentielles et législatives de 2007 avaient été considérées comme «des évènements déterminants pour la reconquête du pouvoir par l’Adéma PASJ». Où il avait été émis l’idée de débattre démocratiquement : les forces et les faiblesses du parti dans les perspectives des échéances électorales de 2007 ; d’expliquer ce que signifie la reconquête du pouvoir ; du choix du candidat au sein ou ailleurs.
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S’il avait été prédit qu’une mauvaise stratégie à la présidentielle est une compromission pour les législatives, en conséquence, il avait été soutenu que la conquête du pouvoir peut être envisagée de façon progressive. Aujourd’hui avec la raison des dissidents sur le parti, on semble opter pour une nouvelle alternative. Etre toujours en position de rupture avec ATT. Ce qui nécessite le retour de nombreux cadres valeureux dans
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Que faut-il faire donc ?
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Il faut enterrer les haches de guerre, de clan pour se retrouver le plus tôt que prévu car ne dit-on pas que le jour de la chasse n’est pas approprié pour élever un chiot ? Ainsi, l’Adéma cherche à concilier en toute logique son intérêt avec ATT mais surtout de ne pas oublier son devoir vis-à-vis du peuple, la conquête du pouvoir, droit d’existence de tout parti politique responsable. Ce qui ne se réalisera jamais dans l’aliénation, la dispersion des forces. Alors, mieux vaut tard que jamais !
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Boubacar DABO
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