C’est devenu presque une tradition : après chaque élection, l’Adema est secoué par des tensions –entre leaders ou militants –suivies de démissions et de désertions. Les présidentielles et législatives de 2002 sont là pour nous le rappeler. Cette fois, les Abeilles veulent faire, table rase du passé : elles auraient aligné… 103 concurrents aux starting- blocks des législatives. C’est qu’elles tiennent à essaimer l’Hémicycle, voire à en devenir les Reines absolues. Et leur Président Dioncounda, de clamer, lors de la célébration du 16e anniversaire du parti : « Le désordre n’a que trop duré. Si nous voulons gagner en 2012, il faut nettoyer. Le problème de l’ADEMA n’est rien d’autre qu’une méconnaissance de la discipline du parti. Il n’est pas normal que le parti se mette à genoux devant quelqu’un ». Des propos qui justifient le pessimisme d’un militant URD : « A supposer qu’ils atteignent leur but, rien ne prouve qu’ils resteront solidaires jusqu’en 2012. Encore moins qu’ils s’entendent sur le choix de celui qui, parmi eux, pourrait devenir le Président de la république ». Autant dire que le retour de l’Adema à Koulouba, en 2012, n’est pas envisageable…rn
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L’OS d’un Refus
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La candidature de Mme Konaré Adam Bah –inscrite sur la liste ADEMA –aurait mordu un os, à Kati : elle aurait été rejetée par la section du parti, dans cette ville, au motif… qu’elle manque de soutien nécessaire. Un motif jugé fallacieux, par une fan de Dame Konaré, qui explique : « Je donne ma main à couper que cette manigance autour de la candidature de Adam Bah vient de certains aigris de l’ADEMA ! Parce qu’ils (NDLR : les aigris) savent qu’à Kati, elle va passer haut la main ! ». De grâce, Madame, gardez votre jolie main. Peut –être que l’os de la parole, se trouve ailleurs ?…
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