Pour mettre fin à la polémique sur les cartes vierges non personnalisées, les mandataires des candidats à la présidentielle du 28 juillet, à l’unanimité, ont préféré qu’elles soient expédiées à Bamako pour plus de transparence et pour en finir avec l’intox.
Le premier exposé, présenté par le directeur général de l’Administration territoriale, Bassidy Coulibaly, était axé sur l’état des lieux et les dispositifs de transparence. Sur ce point, il a donné des assurances. Il s’est dit satisfait du taux de distribution des cartes Nina qui est aujourd’hui à 82 % et d’ici la fin de la semaine ce taux va passer à 90 %, a-t-il parié. Il a fait l’historique du fichier électoral de 1991 à aujourd’hui et souligner ses imperfections.
Les matériels électoraux sont en place, a informé Brahim Fomba, le secrétaire général du MATDAT, ajoutant que la formation des 125 000 agents électoraux continue jusqu’à ce 25 juillet prochain. Il a témoigné de la disponibilité des per diem des délégués ainsi que l’ensemble des agents électoraux. Ce montant s’élève à 4 milliards F CFA. Il a été obtenu grâce au concours des partenaires de notre pays.
Polémique autour du fichier et de la carte Nina
Le fichier après sa révision était arrêté à 8 millions de votants par le département, mais après la synthèse de la Délégation générale des élections (DGE), il a été ramené à 6 877 449 d’électeurs, ce qui correspond au nombre de cartes d’électeur.
S’agissant du restant des 8 millions de cartes d’électeur non personnalisées ou vierges soit 1 122 551, le secrétaire général et le DFM, ont noté qu’elles se trouvent en France à l’abri et au compte de l’opérateur français, groupe Morpho-Saphran.
Sur place, les mandataires des candidats ont exigé que ces cartes soient expédiées dans le pays pour stopper la polémique présentement dans le pays. Le secrétaire général et le DFM ont assuré que ces cartes non personnalisées ne sont pas utilisables parce que ne possédant pas d’identité.
Sur les dispositifs juridiques de traitement et la remontée des résultats, beaucoup d’éclaircissements et de précisions ont été donnés par le Ségal Brahima Fomba. On pouvait noter dans son exposé les différentes structures qui s’occupent de la centralisation des résultats. Et dans la plupart de ses organes figurent les représentants des candidats et partis politiques pour plus de transparence, a dit M. Fomba.
Du départ des résultats des bureaux de vote jusqu’à la Cour constitutionnelle, tout le processus a été déroulé aux participants à cette rencontre. Les modes de recueillement des résultats ainsi que leur acheminement ont été également évoqués par M. Fomba.
La polémique n’avait donc pas lieu d’être puisque tout est clair comme l’eau de roche.
Ousmane Daou
” Il s’est dit satisfait du taux de distribution des cartes Nina qui est aujourd’hui à 82 % et d’ici la fin de la semaine ce taux va passer à 90 %, a-t-il parié..???
Faux et archi faux,c’est la catastrophe ici…
😈 😈 😈
Ce que je ne comprends pas ,c’est qu’il y a 2 versions ,le ministre de l’administration territoriale avait affirmé devant l’assemblée que les cartes seront mises en sécurité à la CENI et hier soir le patron de la CENI disait sur ORTM que les cartes étaient en France. Qui croire ?
Affaire à suivre avec vigilence !!!!!!!!!!!
QUi a deja vu une carte NINA sans photo? Je suis curieux
C’est kand meme curieux k on ait confectionne des cartes sans photos et ki doivent reste en France. A koi ca sert donc? Si la reponse est rien il fo les detruire. Le ministre donne des explications que personne ne peut verifier et si ce qu il disait etait faux et si ces cartes etaient bien a bamako kelke part avec des photos? Personne ne peut etre certain de ce k il avance. En tt cas le lendemain du TAKOKELEN la polemique va reprendre. On avait pas besoin de ca M.SINKO vous faites peser des doutes sur l election pour rien.
Merci Mr Daou… C’est de ce boulot que nous demandons aux journalistes pour aller de l’aavant. 💡
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