Mercredi 07 août, le responsable de la rédaction de votre journal Le Prétoire a été surpris d’être interpellé par Gagny Timbo, le directeur de la campagne électorale de Soumana Sako, candidat malheureux au premier tour de l’élection présidentielle du 28 juillet dernier.
Selon ce responsable politique, un site internet, en l’occurrence Bamada.net, aurait repris un article de votre journal titré ainsi : Zoumana Sacko attaque IBK : «je ne m’allie pas à un parti soutenu par des militaires et religieux». Cette déclaration, comme le laisse entendre les gestionnaires de ce site, aurait été faite lors d’une conférence de presse animée par le staff de campagne du candidat de la Cnas Faso Hèrè, un jour auparavant. Effectivement, le mardi 06 août, en leur siège, le staff de campagne de Zou avait rencontré la presse pour expliquer les contreperformances de leur candidat au premier tour de l’élection présidentielle, la requête en annulation introduite auprès de la Cour constitutionnelle, la position du parti concernant la suite du processus électoral.
Ni IBK ni RPM
La conférence de presse était animée essentiellement par Edmond Dembélé, secrétaire politique de la Cnas. Le Prétoire y était représenté par l’auteur de ces lignes, qui, dans la parution du lendemain a titré ceci : Bilan du scrutin présidentiel, la Cnas rompt le silence. Comme les lecteurs peuvent le constater, ce titre est complètement différent de ce qu’affiche le site Bamada.net. Par ailleurs, quand on parcourt cet article, de 878 mots, SVP, nulle part n’apparait le nom d’IBK ou celui du RPM. Pour la simple raison que le conférencier, pendant tout le temps qu’a duré sa rencontre, n’a mentionné le nom du président du RPM ni celui de son parti. Même le dernier paragraphe de l’article incriminé, qui dit qu’ «en conclusion, le conférencier a fait comprendre que son parti ne s’alliera jamais avec un parti qui a des liaisons dangereuses avec des milieux militaires et religieux», ne cite ni ne précise de nom.
Sur quoi donc Bamada.net se base-t-il donc pour faire dire à un journaliste ce qu’il n’a pas dit ? Sur absolument rien du tout. Pourquoi ce portail a-t-il agi de la sorte ? Certains pourraient être tentés de croire que c’est par mauvaise foi. Il y a de cela aussi. En fait, c’est beaucoup plus insidieux que cela. Il s’agit là d’individus qui créent des entreprises et espèrent les faire marcher « grâce » à une malhonnêteté intellectuelle doublée d’une escroquerie morale. Il s’agit là d’individus qui gonflent la toile (internet) avec la désinformation et la calomnie, manipulés qu’ils sont par quelques responsables politiques qui ont fait de ce mode abject une stratégie de campagne électorale. Profiter d’un article de presse écrit avec objectivité pour dresser l’un contre l’autre deux hauts responsables politiques qui n’ont que courtoisie et respect l’un envers l’autre. Alors que tout au long de la campagne électorale, tous les vingt-sept candidats se sont gardés de tomber dans la bassesse et l’étroitesse d’esprit des attaques personnelles. Il est vrai que récemment, plus par dépit et manque de fair-play, un candidat qui est toujours en lice s’est attaqué vilement à la vie privée de son concurrent parce que celui-ci ne dédaigne pas toujours la bonne chère et les soirées arrosées, mais en règle générale, la campagne s’est déroulée dans la courtoisie et la considération de l’autre. Mais cela n’est pas pour plaire à tout le monde car il y a toujours des malfrats de la plume qui veulent profiter de la situation en créant le sensationnel là où il n’y en a pas.
Prostitution intellectuelle
Et ces malfrats étaient si sûrs d’eux-mêmes, dans leur atteinte à la déontologie et à l’éthique de la profession de journalisme, qu’ils ne sont même pas donné la peine de soigner les apparences. Au contraire de l’auteur de ces lignes qui n’aurait jamais, en aucun cas, écrit «Zoumana Sacko». Au Prétoire, les journalistes sont méthodiques et méticuleux. Aussi, auraient-ils écrit «Soumana Sako» plutôt qu’un autre nom qui ne figure pas dans la liste des vingt-sept candidats à l’élection présidentielle. Mais dans la rédaction de Bamada.net, peut-être est-il permis de s’asseoir devant son ordinateur, de pirater les articles d’autrui, de les falsifier, de les transformer, et de faire dire aux journalistes piratés ce qu’ils n’ont pas dit. Tout cela à des fins mercantilistes et mesquines. Tout comme, également, la publication ou le retrait de la «circulation» d’un article compromettant.
Mais cette forme de prostitution intellectuelle, les maitres de la toile n’en ont malheureusement pas l’apanage. En effet, dans leur revue de la presse en langue bamanan, certains animateurs de radio font autant sinon mieux que les sites internet. Pour eux aussi, c’est le chantage. «Koro, il y a quelque chose sur vous dans tel journal, dois-je en parler dans ma revue de la presse du jour ?». « Non, dogo, laisse tomber cela et passe me voir au bureau, je t’expliquerai et tu auras ton carburant »
Ainsi, selon ce que l’animateur a reçu, un article est publié ou pas.
Autre stratégie : «hé dogo, tu as lu l’article sur un tel ? Il faut bien le commenter, ce type nous enquiquine, et passe prendre ton sucre» Ainsi, tel article est commenté, avec tellement de falsification et de déformation, que son auteur ne le reconnaitrait que lorsqu’on citera son nom.
Par ailleurs, sur la plupart des sites d’information internet, libre cours est donné aux commentaires des internautes. Et ceux-ci s’en donnent à cœur joie, profitant du manque de censure de responsables irresponsables pour régler des comptes, injures, insanités et obscénités à l’appui. A lire les commentaires postés de certains internautes, on mesure toute l’ampleur de la déliquescence de la société, de la faillite des familles à inculquer une bonne éducation à leurs progénitures, de l’immaturité morale de certains.
Et malheureusement, cela se pratique depuis des années sans que l’Etat, trop permissif, ne songe à y mettre un frein. Le voudrait-il, d’ailleurs ? On ne le dirait pas car les principaux «clients» de ces prostitués intellectuels sont justement ces responsables politiques qui sont censés faire de l’éducation morale leur créneau.
Cheick TANDINA
MMerci Sekou le Philosophe
Bonjour,
Je suis la Mangue à tête humaine de Kabako et j’ai toujours appelé à voter IBK, comme le Chérif de Nioro. Aucun journal ne parle du soutien que j’ai apporté au camp d’IBK pour magnifier sa victoire…c’est proprement scandaleux et une nouvelle honte pour la presse malienne…
Le jour du scrutin, toutes mes amies de l’Association des Mangues à Têtes Humaines du Mali, ont bel et bien voté IBK.L’association que je préside rassemble environ 400 000 membres. Nous avons réussi à voter plusieurs fois, ayant de nombreux amis preneurs de thé sous les manguiers dans la police, ce qui fait 800 000 voix.
Compte tenu de ce soutien de poids et de notre contribution à la victoire éclatante d’IBK et de la démocratie au Mali, J’EXIGE UN POSTE DE MINISTRE DANS LE FUTUR GOUVERNEMENT!
En tant que Mangue à Tête Humaine, j’exige le ministère de l’agriculture! Non, plutôt celui de la défense en fait…ou les 2 si c’est possible.
En cas de refus, nous les Mangues à Tête Humaines, nous allons tout casser à Bamako!!!
Cette fois, on ne nous volera pas notre victoire et nos DAF!!!
Signé : La Mangue à Tête Humaine de Kabako.
MTC
CHRONIQUE D’UNE DEFAITE ANNONCEE
De mémoire d’homme un candidat à l’élection présidentielle n’aura développé au tant de stratégies, parfois contradictoires comme l’a fait Soumaïla CISSE à cette élection.
1ère stratégie : inventé des bourrages d’urnes pour discréditer le déroulement des élections au 1er tour (contrairement à l’appréciation des observateurs étrangers et les 26 candidats), dommage Soumi quand on est seul a avoir raison contre tous seul l’avenir est votre allié (le retrait de Tiéblé est une illustration, et la caravane avance).
2ème stratégie : Le mensonge sur sa personne en se présentant comme économiste alors qu’il est informaticien, (Alpha l’a présenté comme étant le meilleur informaticien du Mali), en réalité étant parmi les tous premiers informaticiens du pays, c’est l’histoire du borgne dans un village d’a…….
3ème stratégie : la résignation – A la faveur d’une interview à RFI notre champion dit qu’une défaite n’est pas la fin du monde et quand cas de défaite il n’ira pas planter des chaux mais continuerait de faire la politique et se battrait pour ses idées. Cette résignation est très louable et est tout à son honneur, en plus de cela si en cas de défaite il devient le premier à féliciter son challenger, cela ne peut que le grandir.
4ème stratégie : Encore le mensonge – Par médias interposés, le candidat a inventé le soutien de certains religieux à sa candidature (Chérif Ousmane Madani HAIDARA et même le Chérif de Niono) on se rappelle de ses commentaires sur le soutien des organisations musulmanes à la candidature de IBK.
5ème stratégie : Achat de consciences – La dernière stratégie du mauvais perdant est de vouloir discréditer l’organisation des élection en chercher à acheter la conscience des électeurs, malheureusement pour lui encore une fois il s’est fait discréditer aux yeux des observateurs internationaux tant au Mali qu’en Cote d’Ivoire.
Ce qui est réjouissant et qui est à l’honneur du Peuple Malien, c’est que Soumi est soutenu par des personnalités qui ont un sens très élevé de l’Etat tels que Younoussi TOURE, Modibo SIDIBE , ceux-ci n’accepteront jamais une contestation des résultats par leur champion donc le forceront à féliciter IBK avant même la validation par la cours constitutionnelle.
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